Saturday, April 30, 2011

Notre nouvelle bergerie :-)

La maison ne se montrait pas sous son meilleur jour, avec tous ces échaffaudages qui l'entouraient - l'isolation entièrement refaite. Mais dès les premiers pas à l'intérieur, j'ai craqué. Une grande cuisine, une gigantesque pièce principale, une pièce plus petite, qui ouvre sur l'extérieur, et là, l'apothéose: un jardin immense, merveilleusement immense pour la gamine du bitume que je suis, trop beau pour être vrai, y'a une enterloupe quelque part non? On continue la visite, 3 chambres à l'étage, sous les combles, parfait pour caser nos trois grands...

Tout ce qu'on espérait sans trop y croire, une maison de ville avec jardin - et terrasse - et grande pièce principale, exactement ce qu'il nous faut pour lancer le café associatif, pour un loyer correct.

C'est trop beau, on n'ose pas dire oui tout de suite, parce qu'on ne peut pas dire oui dès la première visite, on ne peut se précipiter sur un coup de tête, faut qu'on réfléchisse...
On part faire un tour dans le quartier, je jubile, le jardin, le jardin pour nos enfants, les cabanes, les parties de ballon, le potager!
Mister k flanche définitivement au bout de 10 minutes, on appelle les propriétaires, c'est d'accord, on est vos nouveaux locataires.

On a signé les papiers et annulé les autres visites prévues.

Les choses sont plus faciles désormais, on peut se projeter, savoir comment on va démarrer le café associatif.

Yapluka faire les cartons et déménager, en somme, huhu :-)

Monday, April 11, 2011

Ni ici, ni là-bas

Cela résume parfaitement mon état d'esprit actuel: je ne suis déjà plus ici, dans la préfecture de Seine et Marne, mais pas encore là bas, dans la préfecture de la Drôme.

Dans la tête, je suis là-bas, même si c'est difficile de se projeter réellement, puisque je connais encore peu la ville et que nous n'y avons pas encore trouvé de logement.
Mais géographiquement parlant, je suis encore ici, dans la ville de mon enfance et de mon adolescence, la ville où j'ai vécu 30 ans en pointillés et que j'ai toujours souhaité quitter.
L'échéance que nous nous étions fixée depuis longtemps (mutation ou pas, nous partions cet été) approche à grand pas et j'aimerais pouvoir zapper ces quelques mois de flottement.
Je me désintéresse de plus en plus de la vie ici, à quoi bon s'investir dans quoi que ce soit, puisqu'il n'y en a plus que pour 3 mois? Je me dis ça depuis un an maintenant, en réduisant la durée mois après mois, et mois après mois, cette sensation de vacuité, d'inutilité, de désintérêt, s'accentue.
Et en même temps il y a encore des choses à faire ici, ne serait-ce que dans ma classe, la dernière chose importante que j'aurai faite ici.

Tout prend des allures d'au-revoir, de fin, comme jeter la carte de bibliothèque arrivée à expiration au lieu de reprendre un abonnement (nous avons encore les cartes des enfants) ou signaler à l'école que Viking ne fera pas partie des effectifs à la rentrée. Chaque fois que je croise dans la rue quelqu'un que je connais, je me dis que c'est peut-être la dernière fois que je lui parlerai. Je ne cherche pas à me lier avec les profs ici (je ne suis plus du tout dans le même secteur qu'avant mon congé parental), à quoi bon franchement?

Pas vraiment de pincement au coeur, parce que je pars sans regret. La difficulté à y croire, plutôt... A vraiment intérioriser le fait que toutes ces personnes que j'ai côtoyées pendant des années, tous ces lieux que j'ai fréquenté pendant des décennies, bientôt, je les quitterai définitivement, ils sortiront de ma vie, et il me faudra tout redécouvrir, tout recommencer ailleurs... Faire miens un nouveau quartier, une nouvelle ville, de nouveaux voisins et commcerçants, des amis très vite, je l'espère...

Un virage donc, à angle droit, qu'il me tarde de prendre pour en finir pour de bon avec ces choses qui n'en finissent pas de finir...

Monday, April 04, 2011

Retour

Pas très présente sur la toile en ce moment, la faute à un PC définitivement mort et une vie trépidante.

On a plus ou moins résolu le premier problème, Mister k ayant enfin trouvé le moyen de nous permettre de surfer sur le vieux MAC qu'il s'était acheté d'occas il y a quelques semaines.
Quant au deuxième, ce n'est pas un problème en réalité, mais un constat, et je ne m'en plains pas. Jamais nous n'avons été autant débordés, j'ai repris le travail, nous tentons d'assurer le quotidien, nous avons toujours mille choses sur le feu, mais aussi des choses encore plus importantes que ces mille choses, comme profiter de la vie parisienne avec nos enfants puisque nous n'avons plus que 3 mois pour le faire!

Ces derniers temps ont été riches en péripéties et nouveautés, en vrac:
- j'ai obtenu ma mutation pour la Drôme, départ en juillet;
- j'ai repris le boulot et il faudra vraiment que j'en parle!
- je suis épuisée, reprise du boulot mais pas seulement, je ne me suis jamais vraiment remise de la grossesse je crois
- nous avons acheté une Wii, les enfants sont ravis!
- ravis aussi parce que nous avons lâchés du lest sur nos principes et que nous achetons désormais gâteaux et yaourts;
- nous avons mis en place une boîte à petits bonheurs qui met tout le monde de bonne humeur;
- nous avons reçu les conclusions de l'ultime contre-expertise (demandée il y a plus de 2 ans!), j'attends l'avis de la juge d'instruction désormais, sans aucune illusion, avec l'envie d'en finir enfin après 4 années de procédure, et la quasi certitude que les enfants resteront protégés de leur géniteur, c'est important même s'il est dommage que justice ne soit pas clairement faite.

J'espère trouver à nouveau le temps de bloguer plus souvent comme avant, ça me manque un peu, il faut bien le dire - ça devrait être plus simple désormais, avec un MAC qui fonctionne correctement.

A demain donc, si vous le voulez bien, huhu :-)