Wednesday, September 23, 2009

"Et fais attention aux anses!"

Vous n'êtes pas sans savoir que Mister k et moi avons emménagé ensemble cet été.
Nous avons vécu de nombreuses années en célibataire et étions donc tous les 2 relativement installés... Nous nous retrouvons donc avec de nombreux doubles.

Nous avons gardé les 2 aspirateurs (nous avons la chance d'avoir un garage pour stocker pas mal de choses), mais nous avons été impitoyables avec le reste: linge, serviettes, couverts, vaisselle...

Heureusement, nous ne sommes pas vraiment attachés aux objets lui et moi, donc il n'y a pas eu de disputes ni de négociations.

Sauf... En ce qui concerne le service à café offert par ma grand-mère il y a plusieurs années. Il est moche et je ne le sors jamais, donc il est parfaitement inutile et en le gardant je fais un écart dans notre politique de désencombrement.

Mais je l'ai dit à Mister k: ça, c'est non négociable.

Je me souviens du jour où elle me l'a donné. Je ne sais plus quand exactement, je ne sais plus si j'étais déjà séparé du père des enfants, je pense que oui, mais peu importe.

Elle m'a emballé chaque tasse, chaque soucoupe, avec beaucoup de soin, en me répétant "et tu feras attention aux anses!".
Elle a posé chaque tasse, chaque soucoupe, délicatement, dans une boîte à chaussures, en me répétant "et tu feras attention aux anses!"

J'ai emporté le précieux trésor, et elle s'est penchée par la fenêtre pour me dire au revoir, et surtout me répéter "et tu feras attention aux anses!"

D'y penser, j'en ai toujours ri, j'en ris encore. Ca m'a toujours émue aussi. Ma grand-mère qui se penche par la fenêtre avec son ultime conseil, "tu feras attention aux anses!"

Et il faudrait que je me sépare de ce service à café sous le simple prétexte qu'il est moche?

Friday, September 18, 2009

(Manque de) préparatifs

Bébé arrive dans un mois 1/2 maximum... Et rien n'est prêt.

Déjà, elle n'aura pas de chambre, elle dormira dans la nôtre. Cododo. J'ai quand même négocié avec le papa un matelas à côté de notre lit. Et j'ai acheté une misère, dans une bourse aux vêtements, un hamac pour bébé. Rien de plus à préparer de ce côté-là donc, ni lit+accessoires, ni déco.

Nous n'avons encore préparé aucun vêtement, de toute façon, nous n'avons pour le moment aucun endroit pour les ranger. Ma sœur doit me prêter les bodies et pyjamas de naissance de son fils (une grande partie vient d'ailleurs de mes enfants, ma mère en avait gardé beaucoup), une belle-soeur de Mister k nous a pour partie prêté, pour partie donné des vêtements mais Bébé n'en mettra pas beaucoup de ceux-là, tout ce rose me donne la nausée!

Les couches? Il est prévu depuis plusieurs mois qu'un couple de copains doit nous vendre son stock de couches lavables premier âge, il faut que je les recontacte, j'oublie sans cesse. De toute façon, il n'y en a que 15, ça ne sera pas assez pour nous (qui avons déjà pas mal de lessives à faire tourner avec nos 3 enfants!) et je dois en racheter sur Ebay... Il faudrait vraiment que je m'y mette. Mais je ne sais pas non plus où les stocker au quotidien, il faudrait au préalable qu'on finisse le tri des nombreux doubles de toutes sortes qu'on a sur les bras depuis notre emménagement en provenance de 2 maisons différentes - et puis on a encore un meuble de salle de bain à monter.

Je vais allaiter, donc pas de biberons ni de stérilisateur à acheter.

J'ai toujours l'écharpe porte-bébé que j'avais pour Viking et des amis nous ont donné un système de portage pour Mister k, qui doit également se faire prêter une écharpe plus grande que la mienne par ma soeur.

Mister k doit bidouiller un rebord plus grand côté mur de notre baignoire, pour qu'on puisse poser la baignoire et la planche sur laquelle nous poserons un matelas à langer - matelas toujours pas acheté, planche non plus d'ailleurs...

Rien n'est prêt non plus pour l'accouchement proprement dit, pourtant un accouchement à domicile nécessite un matériel particulier... Je ne sais même pas encore ce qu'il faut au juste.

Bref, réellement, rien n'est prêt pour accueillir Bébé. Ca s'explique déjà par le fait que nous ne sommes pas du tout consuméristes. On fait dans le minimum. Et puis c'est tout à fait nous, d'avoir des projets (ce qu'on doit nous prêter/nous vendre d'occasion/ce qu'on doit préparer/acheter) et de tout reporter aux calendes grecques... Et puis... C'est notre 4ème enfant, on n'est pas affolés, on sait que tout se mettra en place en temps et en heure... Même si parfois j'aimerais être sûre d'avoir au moins quelques couches et vêtements le jour de la naissance!

J'aurais aimé fabriquer quelque chose pour elle, mais le déménagement et l'emménagement -toujours pas achevé - m'ont fatiguée, j'ai mal partout toute la journée et une partie de la nuit, pas évident pour coudre ou broder... et puis coudre quoi? L'année dernière j'ai cousu une turbulette pour mon neveu, ma sœur me l'a confiée, on nous en a prêté d'autres, le sac à couches serait inutile étant donné la configuration de notre salle de bain... Broder quelque chose et le mettre sous cadre? Bof, tant qu'elle n'a pas de chambre...

Et puis... Il y a cette petite chose dans un coin de ma tête, cette histoire pas réglée, ces dates qui se font attendre... L'enquête concernant mes enfants me bouffe la vie, me file par moments de terribles coups de cafard, je n'en vois pas le bout; désormais, c'est avec un bébé dans les bras que j'affronterai tout ça - pas question qu'elle manque de tétées et de câlins à cause du père de ses aînés! Et en même temps, c'est si compliqué d'envisager un bébé dans les couloirs des palais de justice....

C'est bien ce que je pressentais dès le début, ce que j'avais écrit ici en annonçant ma grossesse. Que ce bébé était celui de la maturité - on l'attend tranquillement, mais pas celui de la sérénité....

Thursday, September 17, 2009

Accouchement: notre souhait

Je réalise que je ne vous ai toujours pas parlé des modalités prévues pour mon accouchement....

Au préalable, petit retour en arrière.

Pour Princesse, j'ai été harnachée à la table d'accouchement pendant de très longues heures. Ne pas pouvoir bouger ralentit le travail et rend les contractions plus douloureuses, j'ai donc réclamé une péridurale, qui n'a pas marché: j'avais toujours mal! Et la péridurale ralentit encore le travail, ce qui n'a pas manqué chez moi.
Princesse s'est retrouvée coincée durant plusieurs heures- j'ai lu récemment que ça arrive également souvent lorsqu'on est immobilisée comme je l'étais.
Pour finir, je n'ai pas pu pousser convenablement: la péridurale m'avait ôté les sensations nécessaires pour cela. Ca s'est fini avec les forceps - je n'ai pas donné naissance à ma fille, on me l'a sortie du ventre - et épisio bien sûr. J'ai toujours parlé de cet accouchement comme d'un cauchemar.

Pour Viking, j'avais décidé d'affronter la douleur, puisque la péridurale ne marchait manifestement pas sur moi.
J'ai passé la journée à m'occuper de ma fille, je l'ai même emmené au parc! Les contractions étaient bel et bien là, régulières, douloureuses mais gérables. J'ai fini quand même par me rendre à la maternité, le soir... J'en étais à 8 de dilatation! On m'a quand même proposé la péridurale (bin oui, tous les gestes médicaux étant chiffrés....) que j'ai refusée bien sûr.
Là où ça s'est corsé, c'est qu'on m'a interdit de me lever pour pouvoir marcher -j'ai appris par la suite que c'était pourtant mon droit le plus strict... Les 3 heures qui ont suivi ont donc été pénibles -j'ai une fois de plus pu constater que les contractions sont nettement plus douloureuses lorsqu'on ne bouge pas! Puis finalement, j'ai senti mon fils glisser en moi, et j'ai ressenti une réelle envie de pousser, ce qui m'a rendue efficace cette fois. Mon fils, je l'ai réellement mis en monde...En regrettant ce passage à la maternité! J'ai même songé que j'aurais pu faire la même chose chez moi...

Et voilà que je rencontre un Mister k qui déteste les hôpitaux et le corps médical, pour les avoir côtoyés trop longtemps et de trop près! Bon, je fais un gros raccourci là... Mais nous sommes très vite tombés d'accord: nous souhaitions trouver une alternative à l'accouchement en maternité...

J'avais envie de maîtriser mon accouchement et pas de livrer une nouvelle fois mon corps aux pratiques et gestes médicaux souvent effectués par facilité, pour le seul confort de l'équipe médicale.
Je voulais donner naissance à mon bébé dans le respect de mon corps et du sien, dans le respect de nos besoins à ce moment-là, dans la douceur et la sérénité; je voulais également pouvoir garder mon bébé contre moi, je ne voulais pas qu'on me l'enlève tout de suite pour le récurer, le laver, lui faire faire une batterie de tests qui peuvent attendre (sauf si on sait à l'avance que le bébé a un problème, bien sûr...)

L'idée de l'accouchement à domicile est donc venue assez vite, puisque malheureusement, il n'y a rien d'autre dans le coin (je pense aux "maisons de naissance" qui se développent dans d'autres pays). Mes dernières craintes sont tombées lors de l'hospitalisation de Mister k à Pâques: décidément, l'hôpital, c'est le lieu où on soigne les maladies, les accidents, le lieu où l'on meurt aussi, pas celui où on doit naître systématiquement!

Nous avons donc contacté une sage-femme qui pratique les accouchements à domicile. Nous avons découvert que c'était très encadré: elle n'a pas le droit de m'accoucher à domicile si je souffre de diabète gestationnel, d'hypertention, si bébé se présente en siège ou arrive plus d'un mois à l'avance.
Ensuite, pendant l'accouchement, si elle a le moindre doute, la moindre crainte, elle appelle le SAMU et je suis transférée à l'hôpital (les sages-femmes pratiquant les accouchements à domicile ne sont pas assurées, elles sont donc très vigilantes!).

Vous allez (peut-être) me dire que c'est profiter du système, que si je veux accoucher à la maison je vais jusqu'au bout... Je ne vois pas les choses ainsi.

On risque tous les jours de tomber gravement malade, d'avoir un accident de la circulation, un accident domestique... et pour autant, on ne passe pas sa vie à l'hôpital "au cas où"! On ne s'y rend qu'en cas d'accident...
A mes yeux, c'est la même chose pour l'accouchement: tant que tout va bien pour la mère comme pour l'enfant, l'accouchement à domicile se justifie, comme se justifient une hospitalisation et des gestes médicaux si les choses dérapent! Ce n'est pas un échec, ce n'est pas "profiter du système" non plus.

Quant au souci de l'hygiène dont on me parle parfois... On sait que les maladies nosocomiales font des ravages; Mister k a failli mourir d'une gangrène contractée à l'hôpital... Alors non, les hôpitaux ne sont pas totalement stériles, loin de là! De plus, si on va jusqu'au bout, si on considère qu'il y a trop de microbes à la maison pour bébé, pourquoi ne le laisse-t-on pas à la maternité, passés les 3 jours au bout desquels on sort souvent?
Enfin, j'ai lu que le bébé est en quelques sortes "habitués" aux microbes de l'environnement de la mère.

Comme dernier argument, l'accouchement à domicile étant montré du doigt par les médecins qui ne supportent pas qu'on empiète sur "leur" domaine, je suis persuadée que les médias auraient fait leur beurre d'un seul accouchement à domicile à l'issue fatale (décès de la mère ou du bébé) ou au moins dramatique (handicap lié à l'accouchement)... Il n'en est rien!
Dans les pays où l'accouchement à domicile se pratique couramment (notamment aux Pays-Bas), il n'y a pas plus de décès qu'en maternité.

Tout ceci dit pour rassurer ceux et celles qui pourraient s'inquiéter pour nous, et absolument pas pour faire du prosélytisme :-)

Tuesday, September 15, 2009

Caisses prioritaires

Je ne cesse d'être étonnée par l'attitude de certaines personnes qui font la queue aux caisses prioritaires et qui soupirent lorsque je leur passe devant!
Pourtant, y'a pas tromperie, ces personnes savent qu'elles doivent céder la priorité, mais malgré tout, elles râlent.

Une fois, je faisais la queue à une caisse, derrière un couple qui avait un tout petit bébé. Dans ce magasin, la priorité était aussi offerte aux jeunes mamans. Je signale donc aux parents qu'ils peuvent passer devant la dame qui était devant nous, son chariot débordant. Ils étaient étonnés, ils n'avaient pas vu qu'ils avaient priorité sur elle! Mais celle-ci a commencé à pleurnicher, "oh, j'ai déjà laissé la place à plein de personnes prioritaires, je n'aurais pas dû venir à cette caisse, je vais être en retard pour rendre ma voiture de location." Le couple a cédé, et je me voyais mal passer devant eux. Malheureusement, Mister k n'est arrivé qu'une ou 2 minutes après, la dame avait déjà mis ses achats sur le tapis roulant.

Parce que Mister k ne se laisse pas faire dans ce genre de situation!
Il faut dire qu'il est lui-même porteur d'une carte lui donnant la priorité, une carte d'adulte handicapé, dont il se sert lorsqu'il ne va pas bien. Mais comme il paraît valide, il lui a parfois fallu se justifier - ça n'est jamais arrivé devant moi mais je me souviens d'un homme, il y a quelques années, qui a utilisé sa carte pour passer en priorité et a dû justifier son handicap devant la foule mécontente; il souffrait de diabète, pour beaucoup, ce n'est pas une excuse suffisante pour passer devant les autres... Mais comme dit Mister k, cette carte, on ne la donne pas à n'importe qui n'importe comment! Comme c'est pénible et humiliant, ce regard des autres...

Et puis cette fameuse petite phrase: ils n'ont qu'à faire les courses aux heures où nous, on ne les fait pas! Phrase que j'ai surtout entendue à propos des personnes âgées et qui m'énerve depuis toujours. Comme si ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ne travaillent pas (retraités, handicapés, femmes enceintes à partir de 8 mois, femmes au foyer....) devaient organiser leur vie en fonction des travailleurs - qui d'ailleurs ne travaillent pas tous les mêmes jours ni aux mêmes heures!

Je fais les courses quand ça m'arrange, en fonction de ma vie à moi.

Récemment, nous sommes passés devant une dizaine de personnes. Mister k est très courtois, il demande à chaque personne, en commençant par la dernière, si elle est prioritaire. Certaines personnes n'ont même pas répondu! D'autres ont râlé très clairement. Il faut dire que cet hypermarché donne la priorité aux femmes enceintes et aux handicapés à la caisse "moins de 10 articles"! C'est débile évidemment, mais est-ce à moi d'en payer les conséquences?

De manière plus globale, je sens parfois un mépris, voire une agressivité latente vis-à-vis des femmes enceintes.
Hier, quelqu'un m'est sciemment passé devant au moment de monter dans le bus, pour être sûr d'avoir une place assise - une des dernières à ce moment-là - avant moi (et que moi je n'en aie plus, peu importe)! Il y a aussi des personnes qui se dépêchent clairement, courent parfois, pour arriver avant moi - ne surtout pas céder un pouce de terrain! J'avais déjà remarqué ça lors de ma première grossesse il y a 11 ans. Ca m'a toujours autant amusée qu'agacée.

Ce qui est risible aussi, c'est l'attitude de certaines personnes une fois que bébé est là.
Pour Princesse, je ne connaissais pas encore les méthodes de portage, j'avais un landau-poussette (que nous avons conservé, qui a porté d'autres enfants depuis, y compris Viking passé un an). Dans un magasin, toujours (décidément, vous allez croire que je passe mon temps à faire des courses!), un type avait manifestement hésité à passer par-dessus, tout simplement! Il avait déjà esquissé le geste de lever la jambe...

Bref, faites des enfants pour nos retraites (je l'ai souvent entendue celle-là aussi) mais surtout, surtout, loin de nous!

Problème de toilettes résolu!

Oui, souvenez-vous, je vous racontais, peu avant notre déménagement, que nous nous apprêtions à vivre un drame terrible: nous allions être privés de lecture aux toilettes.

Finalement....


Enfin, je vous laisse constater par vous-même!






Oui oui, c'est bien une pile de BD/albums jeunesse/magazines qui se trouvent sur l'étagère mauve. Tout le monde en amène, personne ne les range.

En passant, nous nous livrons à un adorable jeu de couple, Mister k et moi: sur cette étagère se trouvent également un magazine de mots croisés, un crayon de papier et une gomme. A chaque passage aux toilettes, nous complétons ce que l'autre à fait. Une façon de communiquer comme une autre!

Friday, September 11, 2009

La faute à qui?

Nous avons eu le plaisir de revoir les films "Jean de Florette" et "Manon des Sources" avec pour excuse (comme s'il en fallait une) de les faire découvrir à Princesse.

Nous lui avions expliqué au préalable que c'était tiré de romans de Marcel Pagnol - un peu de culture nuit rarement à la santé- et surtout tout le problème de l'eau il y a moins d'un siècle -l'histoire débute dans les années 20.

Elle a adoré le premier épisode et nous a tannés pour qu'on puisse regarder le 2ème - et l'école ayant repris, pas facile de trouver un créneau. Bref, nous sommes passés à l'acte mardi soir.

Je ne pense pas vous apprendre grand chose en rappelant ici que Jean était en fait le fils du Papet.
J'ai été saisie par cet instant où le Papet - et Princesse avec, on avait réussi à tenir notre langue- découvre que c'est son propre fils qu'il a tué (comme dit Mister k, c'est digne des tragédies grecques). Admirable Yves Montand, qui découvre l'étendue du désastre - et nous on jubile parce qu'il est parfaitement détestable, ce Papet.

Vous avez peut-être oublié les détails de l'histoire, je vous en rappelle donc un, essentiel: le Papet était amoureux de Florette, il est parti faire l'armée, et lorsqu'il est revenu, Florette était mariée à un autre.
Ce qu'il apprend donc, à la fin de l'histoire, c'est que Florette lui a envoyé une lettre lui annonçant sa grossesse et le fait que son père accepterait le mariage.

Le Papet n'a pas reçu cette lettre, qui eut tout changé.
Plusieurs vies broyées à cause d'une lettre non reçue.

Alors, la faute à qui, mmhhh?

De nos jours, tout aurait été réglé en quelques minutes par la magie d'un mail, moi j'dis - à condition que ce mail n'ait pas été enfoui sous la masse des SPAM, bien sûr....

Wednesday, September 09, 2009

Paperasse

Ca y est? vous avez fait comme moi, comme tous les parents d'enfants scolarisés en début d'année scolaire: vous avez perdu votre temps à remplir des papiers en double exemplaires?

Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m'a fallu, comme l'année dernière et l'année d'avant - depuis que mes enfants sont dans cette école - remplir le papier qui dit comment ils s'appellent, où ils sont nés et quand, comment moi je m'appelle, mon adresse, mon emploi, mes numéros de téléphone, de sécu et de caf, l'adresse du médecin traitant et est-ce que mes enfants portent des lunettes?

Le tout en double exemplaire pour chacun des deux.
Bin oui, un exemplaire pour l'enseignant, un pour la directrice.
Sachant qu'il y a rarement - jamais en fait, à de très rares occasions près - de téléphone dans les classes, et que donc, de toute façon, l'enseignant doit se rendre dans le bureau de la directrice pour téléphoner aux parents en cas de besoin. Donc un exemplaire est largement suffisant, et c'est d'ailleurs ce à quoi se limitent nombre d'écoles.

Par contre, toutes les écoles que je connais font remplir un papier par enfant... Un par famille serait suffisant! D'accord, les papiers sont ensuite réunis par classe dans un porte-revues, mais laisser tous les papiers dans un classeur, avec les noms de famille dans l'ordre alphabétique, je ne vois pas en quoi ça compliquerait la vie des enseignants - dont je suis, je le rappelle!

Enfin, un papier par an.... je sais pas vous, mais mes enfants ne changent pas de date de naissance entre 2 rentrées scolaires, et on déménage rarement chaque année tout en laissant ses enfants dans la même école...
Là encore, certaines écoles -peu malheureusement.... mais ça prouve que c'est faisable et juste une question de volonté!-rendent à chaque rentrée la feuille aux parents, qui n'ont qu'à signaler les éventuels changements qui ont pu avoir lieu: déménagement, changement de numéro de téléphone, naissance, séparation...

Rien ne justifie ce gâchis de papier que je constate dans nombre d'école.
La planète n'est pas prête de dire merci à l'éducation nationale.... qui a mis dans ses programmes... l'éducation à l'écologie et au "développement durable"!

Saturday, September 05, 2009

Rentrée....

Je pourrais vous parler de cette rentrée que j'ai faite en tant que maman, la première depuis 6 ans, du tourbillon dans la cour et de mes enfants qui m'ont donné congé parce qu'il y avait mieux - les copains.

Je pourrais vous parler du soir, lorsqu'on a fait comme tout le monde: la recherche DU cahier de telle taille demandée par le prof dans un hypermarché.

Je pourrais vous parler de ma journée à moi, ce jour-là...

Mais non, je vais vous parler des cahiers que mes enfants ont ramené le soir de la rentrée.
Leurs enseignants, à l'un comme à l'autre, les avaient laissés remplir eux-même la première page de leurs "cahiers de liaison".

L'un comme l'autre n'ont écrit que leur prénom et... mon nom.... mon nom seul.... Mon nom que j'accole à celui de leur père (celui qu'ils portent officiellement) depuis des années.
Mais le nom de leur père, ils ne le veulent plus.
"Ca me ramène à des choses de mon passé que je veux oublier", m'a déclaré Princesse il y a plusieurs mois.
Ce n'est pas la première fois que je la voyais utiliser mon nom uniquement, celui qu'elle souhaite porter.

Mais cette fois, mon fils l'a fait également.
Et comme il ne savait pas l'écrire, parce qu'il n'en avait jamais eu l'occasion, il l'a écrit de manière phonétique.
Ca m'a bouleversée, et je n'arrive pas à expliquer à quel point.
Ce matin-là, il a posé sa revendication, à sa manière, sans rien demander à personne.

Aujourd'hui, nous sommes le 5 septembre 2009, ça fait exactement 2 ans 1/2 que mes enfants ont raconté ce que leur père leur avait fait, 2 ans 1/2 que la plainte a été déposée et que l'enquête suit son cours. Il y en a encore pour au moins un an, plus sans doute. Une année au moins d'expertises et de contre-expertises, d'auditions, pour tous les 3.
Une année durant laquelle on va les obliger à revoir leur père dans un lieu médiatisé.

L'année de trop, pour nous 3. Parce que eux ont signifié de manière très claire qu'ils souhaitaient tourner la page, et que pour moi, c'est l'année de trop, simplement... Celle où j'ai envie de baisser les bras.

Tuesday, September 01, 2009

Pré-rentrée

Oui, aujourd'hui c'était la pré rentrée des profs.

Je me suis réveillée vers 7h30, j'ai sommeillé, je me suis levée, j'ai fait quelque pas dehors, j'ai tourné le coin de la rue, j'ai eu ma prise de sang vers 8h20, je suis rentrée manger un peu et me recoucher.

Jusqu'à ce que Mister k, rentrant du boulot, vienne m'éveiller d'un baiser (houlà, je plagie une certaines histoire-là, ça va trop se voir), bref, il était 11h...

Voilà, je sais, je vais me faire haïr de tous les collègues qui eux, ont dû se lever, subir les réunions inutiles, préparer la salle de classe, bref.... travailler....

Je suis en arrêt maladie et j'enchaînerai sur le congé maternité.

Mais je vous aime fort et je pense à vous (si si)