Tuesday, April 28, 2009

Foetussette

Vous avez bien lu.... Foetussette, c'est ainsi que Princesse et Viking surnomment leur future petite soeur.

Elle va être traumatisée avant même de naître.... Surtout si finalement c'est un garçon!

Sunday, April 26, 2009

Les temps modernes 2

L'épisode 1 est

Hier, nous sommes allés voir Ponyo sur la falaise.
Magnifique, en passant, nous étions tous subjugués.

Mais ce n'est pas pour parler du film (d'autres le font mieux que moi) que j'entame ce post.
Notre petit cinéma de ville est en train de mourir - nous en avions 3 lorsque je suis arrivée ici en 1980... Merci à la politique actuelle, qui veut du grand, de l'industriel, au détriment du petit, de l'humain... Notre cinéma ne passait pas Ponyo et n'avait sans doute pas l'intention de le passer un jour, préférant les films grand public pour tenter d'attirer encore.

Nous voici donc dans l'un des temples de la consommation à outrance, un gigantesque centre commercial qui ne proposait pas encore assez de magasins puisqu'une autre zone commerciale s'est installée en face l'an dernier.

Le cinéma possède une vingtaine de salles.
La dernière fois que je m'y suis rendue, il y a une éternité apparemment, nous avions le choix entre acheter nos billets à des caisses tenues par de zentils zhumains ou acheter nos billets via des machines automatiques.

Hier soir, il n'y avait plus que des machines automatiques. Exit les zentils zhumains.
Les machines n'acceptent bien sûr que les CB. Donc, si t'es jeunes et que tu n'as pas encore de compte en banque, si tu es interdit bancaire, ou simplement si tu n'as pas envie de posséder une CB, tu n'as plus accès aux loisirs.

Ah si, suis-je bête, tu peux acheter des billets auprès des zentils zhumains (mais pour combien de temps sont-ils encore là ceux-là?) qui tiennent le stand de confiseries et boissons. Bien sûr, tu es obligé d'acheter une bouteille de soda ou un pot de pop-corn en plus.

Merci, la modernité...

Thursday, April 23, 2009

Aveu

Il y a des choses qui sont si honteuses, si gênantes, qu'on préfère les taire.

Pourtant, depuis que j'en ai parlé il y a 4 jours sur un forum où je me sens "en sécurité", je n'ai plus aucune nausée, plus de dégoût, et mon bébé (une fille!) se fait sentir.

J'ai du mal à accepter cette grossesse.

Je comprends ce que cela a de choquant, à une époque et en un lieu où on peut maîtriser ses grossesses, où tant de femmes ont du mal à tomber enceinte, où la grossesse est considérée comme l'une des plus belles périodes de la vie d'une femme....

D'où ma honte, ma gêne, ma difficulté à le dire: pour moi, aujourd'hui, c'est difficile d'admettre cette grossesse.

Pour des tas de raisons.
Parce que je m'étais faite à l'idée de ne pas avoir d'autre enfant. Et que si l'idée faisait son chemin depuis que j'étais avec Mister , elle ne devait être à l'ordre du jour que dans 2 ou 3 ans.

Parce que ça repousse de plusieurs années les activités que j'avais commencées pour moi, pour la première fois depuis la naissance de Princesse il y a 10 ans.

Parce que rien n'est réglé dans l'affaire qui m'oppose au père de mes enfants, et que depuis le début me hante l'image de la salle de procès et de Mister K qui m'attend dans les couloirs du palais de justice, notre bébé dans les bras pour que je puisse l'allaiter entre 2 plaidoiries.

Parce que j'espérais pouvoir prendre le temps de voir grandir mon 3ème enfant, et que ça ne sera pas possible - c'est Mister K qui prendra un congé parental.

Parce que Mister K et moi ne vivons pas ensemble, et que nous ne vivrons pas ensemble avant au moins un an, sans doute plus, à cause de nos problèmes de fric et de nos situations familiales respectives - nous ne voulons pas léser nos aînés.

Parce que Mister K devra continuer de jongler entre deux appartements, deux villes, entre ses 2 enfants.

Parce que je ne sais comment accueillir ce bébé, dans mon petit F3 dans lequel moi-même je n'ai pas de chambre - au fur et à mesure que les jours passent, ça devient une angoisse de plus en plus oppressante.

Lorsque j'ai réalisé que j'étais enceinte, j'ai dit à Mister K que ce bébé n'était pas le bienvenu. Il m'a reprise: un enfant, c'est toujours bienvenue.

C'est vrai. Malgré tout, je l'attends, cet enfant. Je me suis attachée à lui. Je l'imagine, je le fantasme. Je sais qu'il n'est pas là par hasard.

J'ai du mal à imaginer que tout ira bien après, étant données toutes les embûches qui nous attendent... Mais je n'ai pas d'autre choix que de continuer la route.

Wednesday, April 22, 2009

Comment ne pas être des parents parfaits en une leçon

Hier soir, nous avons eu le bonheur de garder P'tit Crabe (mon neveu)

Ma soeur l'allaite toujours, mais ne parvient plus à tirer suffisamment de lait pour les fois où il est gardé.

Hier donc, son mari et elle arrivent avec le sac à couches et changes, les hochets, l'eau minérale et le lait en poudre.

Il manque quelque chose, vous ne trouvez pas? Allez, relisez.... oui, c'est ça, le biberon!
2H plus tard, nous avions un P'tit Crabe hurlant dans les bras, et nous étions totalement impuissants face à cet énorme chagrin, cette colère débordante!

En attendant le retour de ses parents, nous lui avons signifié à plusieurs reprises que nous n'étions en rien responsables, que c'était la faute de ses parents!

Pas sûr qu'il nous ait cru...

Friday, April 17, 2009

Je suis naïve!

Il y a 2 jours, nous étions en voiture, largement engagés dans une minuscule rue qui a le tort d'être à sens unique.
Peu passante, heureusement.
A mi-chemin, cette ruelle en rencontre une autre sur la gauche.
Il y a 2 jours, donc, j'étais presque à la hauteur du croisement lorsqu'un gros 4X4 - poussez-vous-de-là-je-vous-écrase-tous a déboulé de l'autre rue.

Le conducteur m'a fait plein de signes. Clairement, il ne voulait pas me laisser passer, alors que j'avais la priorité (je venais de sa droite), qu'il me fallait, moi, reculer sans aucune visibilité sur une bonne quinzaine de mètres avec le risque qu'une voiture ne déboule et qu'on se rentre dedans, alors que lui était encore à moitié dans sa rue et n'avait à reculer que d'un mètre.

Je ne perds jamais mon sang-froid dans ces cas-là. Une fois où quelqu'un m'avait fait un coup semblable, j'avais mis mon frein à main, coupé le moteur, et sorti mon livre en cours.... l'autre a cédé, comprenant que je n'étais pas prête à le faire!

Mais il y a 2 jours, nous étions un peu pressés. J'ai ouvert la portière et fait part de mes arguments au conducteur récalcitrant, qui était à moitié sorti par la fenêtre. Il est illico rentré dans sa voiture et a fait marche arrière.

Je l'ai trouvé bien courtois, d'un coup, de se rendre à mes arguments sans discuter davantage - alors qu'à la base, il n'allait quand même pas se laisser rouler par une modeste voiture de ville, lui le monsieur gros 4X4!
J'ai trouvé ça bizarre aussi, je n'étais pas persuadée qu'il ait pu entendre ce que je lui disais, il pleuvait, il était de l'autre côté de sa voiture par rapport à moi....

C'est après que j'ai réalisé.
Monsieur gros 4X4 a renoncé à se prévaloir de sa grosse bagnole parce que Mister K était sorti de la voiture!

Mon argument le plus percutant!

Comme s'il fallait compter sur la courtoisie des messieurs gros 4X4 en ville....

Wednesday, April 15, 2009

Traditions françaises

Figurez-vous que lorsque j'ai le dos tourné, Mister K. enseigne des chansons traditionnelles à mes enfants.

Oh formidable, me direz-vous, "il pleut bergère, " à la claire fontaine"?

Heu, on parle de Mister K là, pas de ma mère....

Non, voilà ce que Mister K a enseigné à mes enfants, et que mon fiston chantonne désormais sans y penser...

(sur l'air de la marche funèbre de Chopin)

Un corbillard s'enfonçait dans le brouillard
suivi de 2 squelettes à bicyclette
la bicyclette creva, il fallu marcher à pied, marcher à pied,
jusqu'à la morgue
pour voir s'il n'y avait rien à bouffer
y'avait une vieille qu'était si verte
qu'on aurait dit des épinards nards nards
et sur son dos, des asticots, qui lui grattaient ces quelques mots mots mots
"j'aime le crachat des vieux, la morve des vieilles
la diarrhée des nouveaux-nés
les boutons percés
c'est bon, c'est gluant, ça coule entre les dents"
ouarf ouarf ouarf

Heu.... sinon il joue à Risk avec eux, ça rattrape...

Sunday, April 12, 2009

Verdict....

C'est une pyélonéphrite!

Oh le joli mot, j'essaierai de le placer au scrabble ou dans nos jeux de lettres - nous choisissons un thème mais Mister K ne veut jamais le thème "médecine", allez savoir pourquoi...

Mister K va sortir à temps de l'hôpital pour voir Bébé Oups à la télévision mercredi :-) Et à part ça repos repos repos... je ne sais pas trop comment ça va être possible ça, chez moi il y a les enfants, chez lui des travaux toute la journée (si si, c'est prévu qu'on habite ensemble dès que possible...)

En attendant, Mister K a de quoi se consoler lors de son séjour à l'hôpital, il voit la Tour Eiffel de sa chambre... Ah non, en fait il s'en fout... Quel difficile!

Pour changer de sujet et évoquer ce qui ne préoccupe tous en ce jour, sachez qu'hier j'ai exploité les enfants... Bin oui, les cloches de Pâques n'allaient pas pouvoir déposer les chocolats dans la poussière! On a donc fait un brin de ménage express, tous armés de chiffons... héhé, autant que ça serve :-)

En mauvaise mère que je suis, j'ai aussi exigé d'eux qu'ils se lavent exceptionnellement en ce jour exceptionnel, et nous filons chez des amis chers.... où je vais les abandonner pour rejoindre Mister K et la Tour Eiffel!

Friday, April 10, 2009

Nouvelles rassurantes

Mister K. va mieux mais ne rentre que mardi....
C'est dur, plusieurs jours sans lui...
Ça me fait réfléchir et il ne sort que du positif de ces réflexions.

Rien à voir, mais ma fille a commencé un blog... si vous pouviez lui laisser un mot pour l'encourager...

c'est

Thursday, April 09, 2009

Tirer sur la corde

Il m'avait prévenu pourtant....

Qu'avec ses jambes foutues et son rein greffé, la vie que nous menons était pour lui du véritable surmenage.
Pourtant il faut bien... qu'il bosse, pas beaucoup heureusement mais quand même, qu'on emmène les enfants à droite à gauche, qu'on fasse les courses...
Et puis mon début de grossesse qui m'a mise sur le carreau (je suis enfin arrêtée depuis le début de la semaine, j'avais 9 de tension), il a dû tout assumer, la maison, les enfants...
Et puis toujours un truc à faire, quelque part où aller, des amis à voir...

Bref, le corps de Mister K a dit stop.
Fièvre qui oscille entre 38°c et 42, douleurs partout depuis la nuit de mardi à mercredi...
Ce matin, nous avons appelé l'hôpital où il est suivi, il s'est entendu répondre - pas une surprise du tout - que son état nécessitait une hospitalisation.
Une ambulance est venue le chercher...il allait mal, si mal....

J'espère que ce n'est rien de grave, juste un message pour qu'on lève le pied, enfin...
Et je découvre ce que c'est, la vie avec un conjoint à la santé défaillante...

Sunday, April 05, 2009

Le 4ème rein

Viking: Pourquoi Mister K est parti tôt ce matin?

Moi: Il s'est fait greffé un rein l'année dernière....

Princesse: Ouais, même qu'ils lui ont laissé les 2 autres, il a 3 reins maintenant!

Moi: .... et donc là il fait une visite de contrôle à l'hôpital pour voir si tout va bien.

Princesse: Et si tout ne va pas bien, ils vont lui greffer un 4ème rein?

P'tit Elfe (fils de Mister K): Ah bin non hein, avec un 4ème rein, il va exploser!

Thursday, April 02, 2009

Responsabilité

Hier, j'ai lâché Princesse à son cours d'équitation puis j'ai emmené à son activité P'tit Elfe, le fils de Mister K.

En revenant au club d'équitation, j'apprends que nos enfants sont partis en balade.
Il fait beau, le club se trouve dans une base de loisirs entourée d'une forêt, ça serait dommage de ne pas en profiter.

11h, heure de fin du cours, pas une oreille de poney à l'horizon. 11h10, on commence à se poser des questions. 11h15 à s'inquiéter.

11h20, deux autres moniteurs nous annoncent que la monitrice de nos enfants s'est perdue, mais que tout le monde va bien (merci les téléphones portables).
2 minutes plus tard arrivent au galop 4 poneys, seuls.... Les autres mamans sont plus rapides que moi pour aller aux infos (je suis devenue une larve), ce sont elles qui m'apprennent que, d'après les monos, les poneys n'étaient pas montés, les enfants marchaient à côté et ont lâché la bride.

En passant, drôlement pressés de partir avec leurs propres groupes, les monos... Ca sentait mauvais.

Pour cause: à 11h30, le petit groupe est apparu. La mono sur un gigantesque cheval.
Monitrice qui n'est pas la monitrice habituelle des enfants.
Des enfants à dos de poney, 4 autres à pieds, dont la mienne... 4 fillettes qui enfin s'effondrent en larmes en nous voyant.

Et voilà la vérité vraie messieurs-dames:
La monitrice a donc emmené en balade un groupe d'enfants qu'elle ne connaissait pas, dans un endroit qu'elle connaissait encore moins.

C'est pas formidable ça?

Quant aux poneys revenus seuls, ils étaient montés -contrairement à ce qui nous a été dit- et ont jeté bas leurs cavaliers lors d'une folle course dont Princesse ne s'est pas encore remise.

La frayeur de sa vie, elle dit, et je veux bien la croire; les poneys se sont emballés, Princesse se souvient de la monitrice qui criait "mais revenez, faites demi-tour", bin voyons! Elle est tombée loin du groupe, lorsque le poney a sauté une branche, est tombée le dos sur ladite branche, a été aidée par une dame qui passait, a retrouvé les autres copines qui elles aussi avaient chuté....

L'histoire ne s'arrête pas là: la monitrice, donc, non seulement a emmené des enfants qu'elle ne connaissait pas en balade dans un lieu inconnu d'elle, a prétendu que les chevaux avaient été lâchés et que nos enfants n'avaient rien, mais en plus, elle a culpabilisé une fillette qui avait essayé de les en sortir ("à cause de toi on est encore plus perdus").

Je suis allée me plaindre à l'accueil du club, et je veillerai la semaine prochaine à ce qu'aucune circonstance atténuante ne soit retenue contre cette personne (elle a dû donner sa version des faits et j'espère qu'elle sera confrontée aux enfants)

Elle a mis en danger 12 enfants... Ca s'est soldé par de douloureuses chutes et d'énormes frayeurs mais ça aurait pu être pire... et on ne doit pas lui permettre que ça soit pire un jour, avec d'autres-du moins pas tant qu'elle n'aura pas admis ses erreurs et sa responsabilité totale.