Hier, c'était mon anniversaire.
J'aurais aimé écrire un post rigolo sur la difficulté d'être née un 29 juillet. Une des pires dates de l'année, avec les 30 et 31 juillet. Parce qu'à cette époque là, il n'y a personne. Soit on part en vacances, soit on en revient (je ne compte plus le nombre d'anniversaires fêtés dans la voiture, ou à Flunch, le soir du retour de vacances). Et quand je dis "on", ça veut dire "tout le monde". Du coup, quand on est né un 29 jullet, on perd l'habitude de donner sa date de naissance, parce que ça ne sert à rien.
J'aurais aimé écrire un post pour parler de ça, d'une manière rigolote. Et pour dire combien j'avais été touchée qu'une amie se soit souvenu toute l'année de ma date d'anniversaire, combien j'avais été heureuse de fêter mon anniversaire avec des amis, pour la première fois.
Oui, j'aurais aimé, et je l'aurais fait, si mon père n'avait gâché ce jour, pour le plaisir d'une humiliation de plus. Je lui avais cherché des excuses hier, maladresse, surdité, mais aujourd'hui, il a signé son forfait, me prouvant qu'hier il avait agi de manière parfaitement consciente et qu'il assumait pleinement.
Cette fois, je ne pardonnerai pas. Parce que je croyais qu'il n'était que handicapé social, ce qui reste excusable. Mais en fait, il est aussi et surtout -ce qui jusque là n'était pour moi qu'un doute mais est devenu une certitude- handicapé du coeur. Rien à sauver.
Saturday, July 30, 2005
Tuesday, July 26, 2005
coup de blues
Je viens de regarder des photos avec viking. On y voit des jouets.... "je veux ça", me dit-il en en désignant un..... Bin oui mais non, je l'ai donné!!!! Comme la plupart des autres qu'on voit sur les photos d'ailleurs..... c'est ça d'avoir une maison trop petite et un bébé qui devient un petit garçon.....
L'avantage de devenir un petit garçon, c'est qu'on a un bateau de pirates playmobil, et qu'on va avoir la grue playmobil pour son anniversaire. Ca rattrape les jouets de la toute petite enfance dont maman s'est débarassée avec un petit pincement au coeur, non?
L'avantage de devenir un petit garçon, c'est qu'on a un bateau de pirates playmobil, et qu'on va avoir la grue playmobil pour son anniversaire. Ca rattrape les jouets de la toute petite enfance dont maman s'est débarassée avec un petit pincement au coeur, non?
Sunday, July 24, 2005
souvenirs d'enfance
Ils sont souvent bien simples.
Aussi simples que ces groseilles que je cueillais, enfant, avec mes cousins, dans le jardin de mon oncle et ma tante. Pourquoi ce souvenir en particulier se promène-t-il dans ma mémoire? Pourquoi, de toutes mes vacances d'enfants, me souviens-je essentiellement de ces moments où nous cueillions les groseilles? Je n'en sais rien et ça n'a pas grande importance. Pour moi, la fillette du bitume, c'étaient des fruits magiques, ceux de l'été, du soleil, des vacances, du jardin, ce jardin aux mille jeux, aux mille bêtises. Pour moi, c'était la promesse des confitures que confectionnait ma tante, dont nous allions nous régaler l'hiver. Lorsque je repense à tout ça, je vois les baies rouges dans les feuillages et les pots de confitures dans l'énorme buffet. Je revois mon enfance, sans nostalgie, ou alors celle tendre et douce qui accompagne les souvenirs heureux.......
J'ai toujours voulu offrir ce souvenir à mes enfants. Le partager avec eux, plutôt, parce qu'ils en feront ce qu'ils voudront, après tout. Je n'ai malheureusement pas encore eu l'occasion de retourner dans la maison de mon oncle et ma tante. Mais la Seine-et-Marne est un département plus rural qu'urbain. Un département où nous pouvons aller cueillir auprès des producteurs des légumes et des fruits, et même des fleurs.
Alors j'ai emmené mes enfants du bitume au pays des fruits, et nous avons cueilli des groseilles. Ils ouvraient de grands yeux, riaient, mangeaient, trouvaient ça bon, eux qui n'y avaient encore jamais goûté. Et les premiers pots de confiture ornent le buffet.
Je ne sais pas où ils rangeront cet épisode de cueillette dans leur mémoire. Pour ma part, je l'ai senti comme un partage et comme un don. Comme une passerelle entre mon enfance et la leur.
Il va falloir qu'on aille cueillir des champignons, maintenant.
Aussi simples que ces groseilles que je cueillais, enfant, avec mes cousins, dans le jardin de mon oncle et ma tante. Pourquoi ce souvenir en particulier se promène-t-il dans ma mémoire? Pourquoi, de toutes mes vacances d'enfants, me souviens-je essentiellement de ces moments où nous cueillions les groseilles? Je n'en sais rien et ça n'a pas grande importance. Pour moi, la fillette du bitume, c'étaient des fruits magiques, ceux de l'été, du soleil, des vacances, du jardin, ce jardin aux mille jeux, aux mille bêtises. Pour moi, c'était la promesse des confitures que confectionnait ma tante, dont nous allions nous régaler l'hiver. Lorsque je repense à tout ça, je vois les baies rouges dans les feuillages et les pots de confitures dans l'énorme buffet. Je revois mon enfance, sans nostalgie, ou alors celle tendre et douce qui accompagne les souvenirs heureux.......
J'ai toujours voulu offrir ce souvenir à mes enfants. Le partager avec eux, plutôt, parce qu'ils en feront ce qu'ils voudront, après tout. Je n'ai malheureusement pas encore eu l'occasion de retourner dans la maison de mon oncle et ma tante. Mais la Seine-et-Marne est un département plus rural qu'urbain. Un département où nous pouvons aller cueillir auprès des producteurs des légumes et des fruits, et même des fleurs.
Alors j'ai emmené mes enfants du bitume au pays des fruits, et nous avons cueilli des groseilles. Ils ouvraient de grands yeux, riaient, mangeaient, trouvaient ça bon, eux qui n'y avaient encore jamais goûté. Et les premiers pots de confiture ornent le buffet.
Je ne sais pas où ils rangeront cet épisode de cueillette dans leur mémoire. Pour ma part, je l'ai senti comme un partage et comme un don. Comme une passerelle entre mon enfance et la leur.
Il va falloir qu'on aille cueillir des champignons, maintenant.
Tuesday, July 19, 2005
parents-enfants
"Allô, ma grande soeur chérie que j'aime? ton petit frère à l'appareil... tu pourrais aller acheter une pilule du lendemain à la pharmacie de garde?"
Parce que bien sûr il me demande ça un dimanche. Dimanche dernier en l'occurence. Parce que bien sûr il a demandé à sa grande soeur chérie d'amour des informations sur les préservatifs, mais que son amie ne prend pas la pilule, n'a pas le droit de prendre la pilule, donc lorsque le préservatif craque (ce qui s'est passé apparemment) on est un peu embêtés. Parce que les parents d'ados de 16ans 1/2 et 17 ans pensent pouvoir tout maîtriser de leurs enfants (qui n'en sont plus, des enfants), en particulier leur vie sexuelle. Parce que ceux-ci n'ont même pas le droit de dormir ensemble, parce que les parents de ces ados ont les idées mal placées et voient le mal partout (non, les ados ne se sautent pas dessus comme des bêtes sauvages, même si au bout d'un moment les hormones prennent le dessus, hein, forcément.)
Je me souviens de mon petit frère il y a quelques mois, suppliant ma mère, "je veux juste dormir avec elle, on ne fera rien c'est promis" (comme si on devait promettre ce genre de choses!) et ma mère qui refusait parce qu'elle voulait se lever tranquille le matin. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahh!!!!!!!!!!!!!!! voilà un prétexte qui n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, la mienne en l'occurence: "c'est simple, ils viennent garder Princesse et Viking, moi je sors, je les ramène le lendemain matin." Bien sûr, les parents des deux côtés ont fait la tronche, (surtout ma mère :"mais ils sont trop jeunes pour coucher ensemble", "s'ils veulent le faire ils le feront que tu le veuilles ou non, autant que ce soit chez moi et pas dans un endroit glauque", c'est fou ça, on finit par gérer la virginité de son frère) mais j'étais à ce moment-là dans un tel état d'épuisement moral que les miens ont accepté (j'avais besoin de m'aérer les neurones d'urgence), suivis des parents de la jeune fille.
Mais!!!!! A la seule condition qu'ils ne dorment pas dans le même lit!!!!!!
On se leurre comme on peut.... on tente d'empêcher toute relation sexuelle à distance...... pourtant il est bien clair que je sors, que je ne suis donc pas là pour vérifier ce qui se passe et qu'en plus je n'en ai pas envie, mais l'honneur est sauf et les parents sont contents, puisque lorsque les deux pauvres ados font du baby-sitting (rémunéré quand même, je vous rassure), ils ne dorment pas ensemble, donc n'ont pas de relations sexuelles (en vrai je leur laisse mon lit et ils se débrouillent, mais ne le répétez pas).
C'est devenu un grand sujet de discussion dans la famille, j'en suis désolée pour mon petit frère. Surtout lorsque la tante vieille fille versée dans la psychologie (et qui maintient que ma fille à moi s'est faite violée, si ce n'est par son père, c'est par le voisin) déclare tout haut à ma mère que "mais si, ils ont déjà couché ensemble", pas possible, ça l'excite ou quoi???? En quoi ça les regarde franchement???
Mes parents reviennent de 15 jours de vacances avec mon frère et son amie, qui ont dormi dans la même chambre, mais il ne s'est rien passé, bien sûr. La mère de la jeune fille est d'ailleurs claire à ce sujet: "s'il se passe quelque chose, je leur interdirai de se revoir."
C'est pourquoi donc elle refuse que sa fille prenne la pilule, seul garant de chasteté selon elle.
Mais franchement, me retrouver un dimanche après-midi de canicule à traîner mes enfants à la pharmacie de garde pour acheter une pilule du lendemain, me retrouver à couvrir contre vents et marées mon petit frère, en me demandant si je fais bien (c'est moi qui en vient à se poser des questions sur le bien et le mal!), ça me donne envie de foutre deux baffes à ces parents qui refusent d'être des adultes.
Des GROSSES baffes. A la mesure de la honte qu'ils infligent à ces deux pauvres amoureux.
Parce que bien sûr il me demande ça un dimanche. Dimanche dernier en l'occurence. Parce que bien sûr il a demandé à sa grande soeur chérie d'amour des informations sur les préservatifs, mais que son amie ne prend pas la pilule, n'a pas le droit de prendre la pilule, donc lorsque le préservatif craque (ce qui s'est passé apparemment) on est un peu embêtés. Parce que les parents d'ados de 16ans 1/2 et 17 ans pensent pouvoir tout maîtriser de leurs enfants (qui n'en sont plus, des enfants), en particulier leur vie sexuelle. Parce que ceux-ci n'ont même pas le droit de dormir ensemble, parce que les parents de ces ados ont les idées mal placées et voient le mal partout (non, les ados ne se sautent pas dessus comme des bêtes sauvages, même si au bout d'un moment les hormones prennent le dessus, hein, forcément.)
Je me souviens de mon petit frère il y a quelques mois, suppliant ma mère, "je veux juste dormir avec elle, on ne fera rien c'est promis" (comme si on devait promettre ce genre de choses!) et ma mère qui refusait parce qu'elle voulait se lever tranquille le matin. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahh!!!!!!!!!!!!!!! voilà un prétexte qui n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, la mienne en l'occurence: "c'est simple, ils viennent garder Princesse et Viking, moi je sors, je les ramène le lendemain matin." Bien sûr, les parents des deux côtés ont fait la tronche, (surtout ma mère :"mais ils sont trop jeunes pour coucher ensemble", "s'ils veulent le faire ils le feront que tu le veuilles ou non, autant que ce soit chez moi et pas dans un endroit glauque", c'est fou ça, on finit par gérer la virginité de son frère) mais j'étais à ce moment-là dans un tel état d'épuisement moral que les miens ont accepté (j'avais besoin de m'aérer les neurones d'urgence), suivis des parents de la jeune fille.
Mais!!!!! A la seule condition qu'ils ne dorment pas dans le même lit!!!!!!
On se leurre comme on peut.... on tente d'empêcher toute relation sexuelle à distance...... pourtant il est bien clair que je sors, que je ne suis donc pas là pour vérifier ce qui se passe et qu'en plus je n'en ai pas envie, mais l'honneur est sauf et les parents sont contents, puisque lorsque les deux pauvres ados font du baby-sitting (rémunéré quand même, je vous rassure), ils ne dorment pas ensemble, donc n'ont pas de relations sexuelles (en vrai je leur laisse mon lit et ils se débrouillent, mais ne le répétez pas).
C'est devenu un grand sujet de discussion dans la famille, j'en suis désolée pour mon petit frère. Surtout lorsque la tante vieille fille versée dans la psychologie (et qui maintient que ma fille à moi s'est faite violée, si ce n'est par son père, c'est par le voisin) déclare tout haut à ma mère que "mais si, ils ont déjà couché ensemble", pas possible, ça l'excite ou quoi???? En quoi ça les regarde franchement???
Mes parents reviennent de 15 jours de vacances avec mon frère et son amie, qui ont dormi dans la même chambre, mais il ne s'est rien passé, bien sûr. La mère de la jeune fille est d'ailleurs claire à ce sujet: "s'il se passe quelque chose, je leur interdirai de se revoir."
C'est pourquoi donc elle refuse que sa fille prenne la pilule, seul garant de chasteté selon elle.
Mais franchement, me retrouver un dimanche après-midi de canicule à traîner mes enfants à la pharmacie de garde pour acheter une pilule du lendemain, me retrouver à couvrir contre vents et marées mon petit frère, en me demandant si je fais bien (c'est moi qui en vient à se poser des questions sur le bien et le mal!), ça me donne envie de foutre deux baffes à ces parents qui refusent d'être des adultes.
Des GROSSES baffes. A la mesure de la honte qu'ils infligent à ces deux pauvres amoureux.
Sunday, July 17, 2005
"c'est incroyable!!!"
Réaction indignée de mon fiston lorsqu'on s'est aperçu que les deux boulangeries du coin étaient fermées!!
"C'est incroyable", a-t-il donc lâché, et je n'ai pu m'empêcher de rire alors que l'heure était grave - il me fallait absolument des sandwichs pour ma princesse qui allait achever ses 3 heures matinales d'équitation et devait se nourrir avant d'entamer les 3 de l'après-midi, et je devais lui balancer les sandwichs rapidement pour cause de rendez-vous médical dans la foulée pour moi.
J'ai ri, parce que je ne m'attendais pas à ce qu'il dise ça à ce moment-là et pour cette raison-là, et peut-être aussi parce que je me suis entendue.
J'aime bien cette période où les tous-petits utilisent nos paroles à plus ou moins bon escient.
"c'est incroyable" est une chose que je dis souvent, et que viking décline sur tous les tons depuis mon fou-rire de la première fois. Par contre je décline toute responsabilité au sujet du "c'est pas zuste", qui provient plutôt d'une fillette d'environ 6 ans et que viking cotoie plus qu'un peu.
Quant au "c'est pas grave", c'est un automatisme chez nous trois. Princesse le disait déjà très souvent à l'âge que viking a aujourd'hui -presque 3 ans.
Par contre elle ne disait jamais "j'en ai marre", comme son frère actuellement. Quand elle avait 3 ans, j'étais au chômage, bedonnante, donc j'avais du temps pour elle, et je n'étais pas seule pour l'élever. Elle avait certainement une vie un peu plus cool que viking aujourd'hui. Qu'elle-même aujourd'hui d'ailleurs.
Seule avec deux enfants et un boulot, c'est largement autre chose qu'en couple avec un enfant. Nous courons beaucoup, et dès qu'une chose est finie il faut se précipiter vers les autres qui menacent de s'écrouler, et ce sans relâche. Ca demande beaucoup d'énergie, pour les enfants comme pour moi. Et la difficulté lorsqu'on est dans cette situation, c'est le refus d'en sortir. L'envie de se montrer super woman, sans arrêt. Mais pour quoi? pourquoi?
Ce sont les vacances. Elles passent trop vite. J'ai décidé de profiter davantage des enfants, de leur faire profiter davantage d'une maman-cool, en cessant de m'embarquer dans les complications qui nous énervent tous.
Du coup j'ai délégué, j'ai téléphoné au prétendant pour qu'il prenne des sandwichs à côté de chez lui, j'ai annulé mon rendez-vous médical, on a pique-niqué au club d'équitation et on a passé l'après-midi à regarder ma cavalière préférée.
C'est incroyable non?
"C'est incroyable", a-t-il donc lâché, et je n'ai pu m'empêcher de rire alors que l'heure était grave - il me fallait absolument des sandwichs pour ma princesse qui allait achever ses 3 heures matinales d'équitation et devait se nourrir avant d'entamer les 3 de l'après-midi, et je devais lui balancer les sandwichs rapidement pour cause de rendez-vous médical dans la foulée pour moi.
J'ai ri, parce que je ne m'attendais pas à ce qu'il dise ça à ce moment-là et pour cette raison-là, et peut-être aussi parce que je me suis entendue.
J'aime bien cette période où les tous-petits utilisent nos paroles à plus ou moins bon escient.
"c'est incroyable" est une chose que je dis souvent, et que viking décline sur tous les tons depuis mon fou-rire de la première fois. Par contre je décline toute responsabilité au sujet du "c'est pas zuste", qui provient plutôt d'une fillette d'environ 6 ans et que viking cotoie plus qu'un peu.
Quant au "c'est pas grave", c'est un automatisme chez nous trois. Princesse le disait déjà très souvent à l'âge que viking a aujourd'hui -presque 3 ans.
Par contre elle ne disait jamais "j'en ai marre", comme son frère actuellement. Quand elle avait 3 ans, j'étais au chômage, bedonnante, donc j'avais du temps pour elle, et je n'étais pas seule pour l'élever. Elle avait certainement une vie un peu plus cool que viking aujourd'hui. Qu'elle-même aujourd'hui d'ailleurs.
Seule avec deux enfants et un boulot, c'est largement autre chose qu'en couple avec un enfant. Nous courons beaucoup, et dès qu'une chose est finie il faut se précipiter vers les autres qui menacent de s'écrouler, et ce sans relâche. Ca demande beaucoup d'énergie, pour les enfants comme pour moi. Et la difficulté lorsqu'on est dans cette situation, c'est le refus d'en sortir. L'envie de se montrer super woman, sans arrêt. Mais pour quoi? pourquoi?
Ce sont les vacances. Elles passent trop vite. J'ai décidé de profiter davantage des enfants, de leur faire profiter davantage d'une maman-cool, en cessant de m'embarquer dans les complications qui nous énervent tous.
Du coup j'ai délégué, j'ai téléphoné au prétendant pour qu'il prenne des sandwichs à côté de chez lui, j'ai annulé mon rendez-vous médical, on a pique-niqué au club d'équitation et on a passé l'après-midi à regarder ma cavalière préférée.
C'est incroyable non?
Friday, July 08, 2005
Panaris
Vous avez trop de la chance (comme dirait princesse) de lire ce blog: je vais vous parler panaris, parce que j'ai un sujet d'étude en la matière depuis 1 mois, j'ai nommé viking. Grâce à moi vous saurez tout ou presque sur le panaris. C'est cool, non?
Comment débute un panaris: par une porte qui coince un doigt, un tout petit peu aidée en cela par un individu de sexe féminin et d'environ 6 ans.
Comment reconnaît-on un panaris: lorsqu'une bonne semaine après, le doigt se transforme brutalement en mini-saucisse (le genre que vous aimez en apéro, ne niez pas) et devient douloureux.
Conduite à tenir en cas de panaris: courez plusieurs fois à l'hôpital jusqu'à ce que la décision soit prise d'opérer la mini-saucisse. Une fois la mini-saucisse opérée, il faut administrer au sujet d'étude un antibiotique et surtout "surveiller", mais comme vous avez fait des études de lettres et non de médecine, vous êtes bien incapable de reconnaître une mini-saucisse opérée correcte d'une mini-saucisse opérée qui prend une vilaine tournure.
La mini-saucisse est enrubannée dans un pansement qu'une infirmère change tous les 2 jours, enfin qu'elle devrait changer mais en fait elle doit se contenter simplement d'en faire un nouveau chaque fois, le précédent ayant été ôté par le sujet d'étude lors de l'une de ses activités diurnes, aquatique souvent mais pas toujours. L'infirmière choisie partant en vacances au bout d'une semaine, elle est remplacée par une autre infirmière qui ne peut surveiller l'évolution de la mini-saucisse puisqu'elle n'a pas vu l'état initial post-opératoire. Retournez donc chez un médecin qui vous prescrit un nouvel antibiotique et une nouvelle manière de procéder pour le pansement, que vous devez dorénavant faire vous-même.
Evolution du panaris: de rouge, gonflé et purulent avant l'opération, ça devient un peu moins rouge, un peu moins gonflé et presque plus purulent après, mais ensuite ça redevient rouge et gonflé et y'a du blanc sous l'ongle, serait-ce du pus? Pis aussi y'a l'ongle qui menace de se détacher....... beurk..... j'espère que vous n'êtes pas enceinte.
Comment se débarasser d'un panaris: j'aimerais bien le savoir...... si vous avez des infos je suis preneuse.
Le plus chiant en ce qui concerne le panaris: condamne le sujet d'étude et son entourage proche à ne pas pouvoir se baigner. Faut mieux se chopper un panaris en hiver, quoi.
Comment débute un panaris: par une porte qui coince un doigt, un tout petit peu aidée en cela par un individu de sexe féminin et d'environ 6 ans.
Comment reconnaît-on un panaris: lorsqu'une bonne semaine après, le doigt se transforme brutalement en mini-saucisse (le genre que vous aimez en apéro, ne niez pas) et devient douloureux.
Conduite à tenir en cas de panaris: courez plusieurs fois à l'hôpital jusqu'à ce que la décision soit prise d'opérer la mini-saucisse. Une fois la mini-saucisse opérée, il faut administrer au sujet d'étude un antibiotique et surtout "surveiller", mais comme vous avez fait des études de lettres et non de médecine, vous êtes bien incapable de reconnaître une mini-saucisse opérée correcte d'une mini-saucisse opérée qui prend une vilaine tournure.
La mini-saucisse est enrubannée dans un pansement qu'une infirmère change tous les 2 jours, enfin qu'elle devrait changer mais en fait elle doit se contenter simplement d'en faire un nouveau chaque fois, le précédent ayant été ôté par le sujet d'étude lors de l'une de ses activités diurnes, aquatique souvent mais pas toujours. L'infirmière choisie partant en vacances au bout d'une semaine, elle est remplacée par une autre infirmière qui ne peut surveiller l'évolution de la mini-saucisse puisqu'elle n'a pas vu l'état initial post-opératoire. Retournez donc chez un médecin qui vous prescrit un nouvel antibiotique et une nouvelle manière de procéder pour le pansement, que vous devez dorénavant faire vous-même.
Evolution du panaris: de rouge, gonflé et purulent avant l'opération, ça devient un peu moins rouge, un peu moins gonflé et presque plus purulent après, mais ensuite ça redevient rouge et gonflé et y'a du blanc sous l'ongle, serait-ce du pus? Pis aussi y'a l'ongle qui menace de se détacher....... beurk..... j'espère que vous n'êtes pas enceinte.
Comment se débarasser d'un panaris: j'aimerais bien le savoir...... si vous avez des infos je suis preneuse.
Le plus chiant en ce qui concerne le panaris: condamne le sujet d'étude et son entourage proche à ne pas pouvoir se baigner. Faut mieux se chopper un panaris en hiver, quoi.
Wednesday, July 06, 2005
50 euros
Ce que le géniteur (il ne mérite pas d'autre mot) m'a réclamé hier lorsque je lui ai déposé les enfants, "pas pour moi, pour les nourrir".
Plus les gentillesses habituelles, auxquelles je tente de ne pas répondre devant les enfants.
M'en fous, dans 15 ans, quand numéro 2 sera majeur et vacciné, je serai débarassée de tout ça......
c'est pas grand chose 15 ans quand même?
Plus les gentillesses habituelles, auxquelles je tente de ne pas répondre devant les enfants.
M'en fous, dans 15 ans, quand numéro 2 sera majeur et vacciné, je serai débarassée de tout ça......
c'est pas grand chose 15 ans quand même?
Monday, July 04, 2005
"peut-être dommage"
"J'ai appris que Princesse ne passerait pas de vacances avec moi, sa cousine et sa tante, peut-être dommage pour elle."
Ceci sur une carte postale adressée uniquement à ma princesse, de la part de ma chère ex-belle-mère.
Ce que je trouve très certainement dommage, ma chère ex-belle-mère, c'est que vous n'écriviez toujours qu'à Princesse et vous n'ayez pas invité vos 2 petits-enfants, parce qu'en passant je vous rappelle qu'effectivement votre fils a eu 2 enfants de moi, que le grand sport dans votre famille c'est l'infidélité, mais que contrairement à tous les membres de votre charmante famille et contrairement à ce que vous voulez bien penser parce que ça arrange davantage votre fils que d'assumer une paternité qu'il désirait pourtant, je n'ai rien à me reprocher. Et quand bien même, je trouve très certainement dommage et pour tout dire dégueulasse qu'un enfant de même pas 3 ans en fasse les frais.
Ce que je trouve complètement dommage, c'est que vous n'ayez pas décroché directement votre téléphone pour organiser un éventuel séjour avec la mère des enfants en question, ou simplement de princesse puisque l'autre n'existera jamais à vos yeux.
Il est très certainement dommage que vous soyiez passée, non par le père des enfants, mais par la femme de votre fils aîné.
Je trouve aussi extrêmement dommage que vous vous contentiez, pour tout rapport avec votre petite-fille, d'écrits aussi blessants pour leur mère. Je trouve totalement dommage et même surprenant que vous pensiez qu'un silencieux mépris de 18 mois, une courte après-midi en février dernier, 4 cartes postales depuis suffisent à vos yeux pour motiver une petite fille de 6 ans, naturellement angoissée de surcroît, à avoir envie de partir en vacances avec vous.
Parce que si ma Princesse a le malheur - dont elle ne se remettra sans doute jamais - de ne pas partir avec vous cette année, ce n'est pas de mon fait, c'est qu'elle n'en avait pas envie. Ce qui est un tout petit peu dommage mais pas trop en fait c'est que je n'aie même pas envie de vous dire ça, parce que dans votre système de valeur où un enfant est un objet, pour ne pas dire une marchandise, il n'y a pas de place pour la parole et les désirs d'une petite fille de 6 ans.
Mais le plus dommage de tout, c'est que vos petits-enfants devraient passer au moins une partie du mois de juillet avec leur père, dont je suis sans nouvelle. Le plus dommage, ce sont les coups de fil sans résultat, l'emploi du temps incertain, au jour le jour, les mots que nous sommes obligés de laisser sur la porte pour dire où nous sommes "au cas où", et le mot toujours à la même place lorsque l'on rentre. Le plus dommage et le plus triste ce sont les larmes et les déceptions, les réactions de mes enfants, leurs personnalités qui se construisent chaque jour davantage dans l'absence, le rejet, les mensonges, les sentiments d'abandon et de trahison - tout ce que vous avez offert à leur père.
Parce que ce que vous ne trouvez pas dommage et qui l'est pourtant, c'est que vous ayiez loupé votre éducation à ce point, que vos 3 enfants soient totalement déglingués - vous devirez écrire le manuel de la parfaite mère fouettarde - et que vous ne voyiez malgré tout que la paille dans mon oeil. Et ça, limite, je trouve ça tellement pitoyable et risible que je vous laisse à votre aigreur. Moi je retourne à mes enfants, à l'amour, au bonheur, à la vie.
Ceci sur une carte postale adressée uniquement à ma princesse, de la part de ma chère ex-belle-mère.
Ce que je trouve très certainement dommage, ma chère ex-belle-mère, c'est que vous n'écriviez toujours qu'à Princesse et vous n'ayez pas invité vos 2 petits-enfants, parce qu'en passant je vous rappelle qu'effectivement votre fils a eu 2 enfants de moi, que le grand sport dans votre famille c'est l'infidélité, mais que contrairement à tous les membres de votre charmante famille et contrairement à ce que vous voulez bien penser parce que ça arrange davantage votre fils que d'assumer une paternité qu'il désirait pourtant, je n'ai rien à me reprocher. Et quand bien même, je trouve très certainement dommage et pour tout dire dégueulasse qu'un enfant de même pas 3 ans en fasse les frais.
Ce que je trouve complètement dommage, c'est que vous n'ayez pas décroché directement votre téléphone pour organiser un éventuel séjour avec la mère des enfants en question, ou simplement de princesse puisque l'autre n'existera jamais à vos yeux.
Il est très certainement dommage que vous soyiez passée, non par le père des enfants, mais par la femme de votre fils aîné.
Je trouve aussi extrêmement dommage que vous vous contentiez, pour tout rapport avec votre petite-fille, d'écrits aussi blessants pour leur mère. Je trouve totalement dommage et même surprenant que vous pensiez qu'un silencieux mépris de 18 mois, une courte après-midi en février dernier, 4 cartes postales depuis suffisent à vos yeux pour motiver une petite fille de 6 ans, naturellement angoissée de surcroît, à avoir envie de partir en vacances avec vous.
Parce que si ma Princesse a le malheur - dont elle ne se remettra sans doute jamais - de ne pas partir avec vous cette année, ce n'est pas de mon fait, c'est qu'elle n'en avait pas envie. Ce qui est un tout petit peu dommage mais pas trop en fait c'est que je n'aie même pas envie de vous dire ça, parce que dans votre système de valeur où un enfant est un objet, pour ne pas dire une marchandise, il n'y a pas de place pour la parole et les désirs d'une petite fille de 6 ans.
Mais le plus dommage de tout, c'est que vos petits-enfants devraient passer au moins une partie du mois de juillet avec leur père, dont je suis sans nouvelle. Le plus dommage, ce sont les coups de fil sans résultat, l'emploi du temps incertain, au jour le jour, les mots que nous sommes obligés de laisser sur la porte pour dire où nous sommes "au cas où", et le mot toujours à la même place lorsque l'on rentre. Le plus dommage et le plus triste ce sont les larmes et les déceptions, les réactions de mes enfants, leurs personnalités qui se construisent chaque jour davantage dans l'absence, le rejet, les mensonges, les sentiments d'abandon et de trahison - tout ce que vous avez offert à leur père.
Parce que ce que vous ne trouvez pas dommage et qui l'est pourtant, c'est que vous ayiez loupé votre éducation à ce point, que vos 3 enfants soient totalement déglingués - vous devirez écrire le manuel de la parfaite mère fouettarde - et que vous ne voyiez malgré tout que la paille dans mon oeil. Et ça, limite, je trouve ça tellement pitoyable et risible que je vous laisse à votre aigreur. Moi je retourne à mes enfants, à l'amour, au bonheur, à la vie.
Friday, July 01, 2005
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