Thursday, February 22, 2007

Histoire comme chat (oui je sais, facile)

Je vous avais déjà parlé de mes soirées. C’est pire qu’avant : j’ai désormais 3 chats. Je vous jure, ça explique tout. Déjà, ça augmente la dose de poils de manière très significative. La dose de matière fécale aussi. Et puis surtout, n°2 et n°3 (dans l’ordre d’arrivée dans la maison) ne s’entendent pas du tout. Et encore, c’est un euphémisme. N°1, lui, s’en fout, tant qu’il peut manger et faire ses besoins… Donc lui, il va où il veut. Les deux autres sont cloîtrés chacun à un bout de la maison. Entre les deux bouts, il y a une porte, avec poignée verticale parce que n°2 sait ouvrir lorsque c’est horizontal. Pour passer de Berlin Est à Berlin Ouest, faut montrer patte blanche comme n°1 ou patte non poilue – les enfants et moi. Sinon, c’est la guerre froide comme vous ne l’avez jamais vue avec touffes de poils supplémentaires comme dommage collatéral. Et arrachage de la main lorsqu’on essaie de séparer les belligérants.
Et pour faire dans le poétique, celui des chats qui est dans la partie couloir/chambre a son bac a besoin privé. Dans ma chambre. Odeurs incorporées et tout. Quand je vous dis que je ne suis pas prête d’avoir un homme…

Et donc, pour en revenir à mes soirées : ma sœur a récupéré les matelas que je laissais dans la salle de séjour jusqu’ici, vu que je lui avais déjà filé les lits pour les enfants qu’elle aura bientôt j’espère. Comme je ne suis pas tout à fait indigne encore, j’ai acheté des lits aux enfants. Des lits mezzanines mais pas très hauts. J’ai glissé un matelas sous chacun d’eux. Si vous suivez bien, les enfants ont donc deux matelas chacun. Celui qui est inoccupé est destiné à recevoir la monstrueuse tonne de peluches et poupées, qui jusqu’ici traînaient surtout sous les lits (à côté des chaussettes orphelines et jouets en tout genre)
Donc tous les soirs, je prends un matelas dans un des lits des enfants pour Nana – Tom-Tom s’endort sur le canapé. Avant, je prenais le matelas du haut du lit de Nana. Laissant toutes les peluches à même le sommier. Du coup j’avais la flemme de remettre le matelas à sa place dans la journée. Mais Nana a râlé : la nuit, chat n°3 joue avec les peluches, entre les lattes… Du coup, j’ai opté pour le matelas du bas de Tom-Tom. Pourquoi pas celui du haut de Tom-Tom ? Parce qu’on aurait le même soucis – chat n°3 – peluches-lattes. Pourquoi pas celui du bas de Nana ? Parce qu’il est plus difficile à manœuvrer étant donné la configuration de la chambre –deux lits mezzanines et deux étagères dans un 9m² en même temps, j’abuse… Donc tous les soirs, je soulève l’équivalent en poids d’un cheval mort, je l’extirpe tant bien que mal du lit bêtement mezzanine, j’opère le virage à angle droit imposé par le couloir. J’ouvre le passage dans le mur de Berlin. D’un côté chat n°2, de l’autre chat n°3 cherchent tous les deux la faille. Je dois réussir à ouvrir suffisamment la porte pour passer avec mon matelas dans ce que celle des trois bibliothèques couloiresques la plus proche de la porte me laisse de possibilité – environ 26cm, passer la porte avec le matelas sans que les chats qui se cherchent ne se trouvent, opérer un nouveau virage à angle droit dans ce que la porte à moitié ouverte et la malle en face me laissent de possibilité, et me retourner à temps pour refermer le mur de Berlin. Puis refaire l’ensemble du parcours avec couettes et oreillers – c’est déjà un peu plus facile.
Après, pas le droit de bouger un cil, à peine celui de respirer, le temps que les enfants s’endorment. J’aimerais parfois regarder une grosse nullité à la télévision histoire d’arrêter de cogiter, mais ça réveille Nana. Le bruit des papiers que je trie la réveille aussi. Le cliquetis du clavier un peu, aussi. Bref. Allez j’exagère. Des fois j’arrive à faire un truc pour moi pendant 5 minutes – les seules de la journée en ce moment.
Le plus drôle, c’est qu’au moment où je décide d’aller me coucher, je dois refaire le parcours en sens inverse. Vous savez, matelas-couettes-mur de Berlin-chats ennemis.

Là, je vous sens contents pour moi. Enfin, la bergère va pouvoir se couler dans son lit et lire tranquillement.
Vous avez oublié un détail : chat n°3, qui cesse de me réclamer des caresses de force uniquement lorsque j’éteins la lumière.

Tous les soirs, c’est lui qui gagne.

Tuesday, February 20, 2007

Encore et toujours

Nous sommes tous les trois au bord de la crise de nerfs, trop de choses, trop de stress, trop de noir. Trop de disputes. Mon petit bonhomme qui passe du côté obscur de la force. « Je suis méchant », suivi de « je ne vais pas bien »… 4 ans… Zut quoi…
Alors écrire… J’essaie mais tout se brise… Nous sommes engloutis… Je doute souvent du bien-fondé de ce que j’ai mis en branle… Peut-être que ce n’est pas si grave, peut-être que j’ai l’esprit mal placé, un père ne fait pas de mal à ses enfants, mon ex ne peut faire du mal à nos enfants… Sans doute ce que se disent tout ceux qui savent mais ne veulent pas savoir… C’est plus facile de laisser couler que de braver la tempête, c’est pour ça que je regrette parfois (pas pour ma tranquilité mais pour la douleur actuelle des enfants), mais en même temps, je sais que c’est important… Essentiel…

Heureusement, je parviens à sauver quelques moments. Un soir où j’ai longuement lu, les enfants à côté de moi, bercée par leur respiration. Les BD que nous avons achetées – ça faisait longtemps-, Mélusine pour Nana, le premier tome des Sept Vies de L’Epervier pour moi. Les gâteaux partagés dans notre salon de thé fétiche. La soupe que nous avons mixées ensemble. Tous ces matins où nous sommes obligés de sortir, avec ballon et patins à roulettes ou vélo, pour que notre viking en ébullition se défoule. Notre sortie au cinéma, avec les enfants qui me racontaient à l'avance parce qu'ils avaient déjà vu le film. Le patron que j’ai trouvé pour confectionner une Hello Kitty à ma princesse – dans quoi je me lance encore…

J’ai fait une marmelade d’oranges trop bonne ce matin, déjà testée l’an dernier, fortement approuvée, la recette est ici.
J’ai même réussi à faire des cookies et même de la soupe au chou.
Alors soupe au chou made in moi : un chou, des patates, des carottes, un oignon, on cuit, on passe, et si on n’a pas de famille nombreuse (au moins 10 membres), on n’a pas besoin de se creuser la tête pour savoir quoi manger pendant une bonne semaine.

A suivre d'ici peu:
- la narration de mes soirées formidables entre mes enfants et mes chats (ça a évolué depuis la dernière fois)
- une rencontre avec un acteur français
- le récit du spectacle de fin d'année de l'année dernière, oui je sais ça date mais c'est tordant quand même

Wednesday, February 14, 2007

Ma Saint-Valentin

Parce que bon, y’a pas de raisons.

J’ai une carte de transport qui me permet de voyager dans les zones de la grande couronne de la région parisienne – la plus éloignée de Paris quoi. De quoi aller chaque jour travailler et revenir à la maison. Lorsque je me rends dans la capitale, j’achète un ticket de ma gare de départ à la gare d’arrivée.
Ce matin, je prends le RER, j’arrive Gare de Lyon, je passe ma carte… ça bipe et ça clignote rouge… Hors zone ! J’ai voyagé avec ma carte de transport 5-6 zones au lieu d’utiliser un ticket 1-6 zones…
Une porte étant ouverte, je pourrais passer et continuer mon voyage gratuitement, mais je suis incapable de faire ça.
J’avise un contrôleur qui s’ennuie dans un guichet circulaire. Je lui montre ma carte, mon ticket non oblitéré, lui explique mon étourderie.
« ah, oui, vous êtes amoureuse, ça fait tout oublier »
S’il s’avait que je me rends à mon rendez-vous avec mon avocat…
« non, je n’ai même pas cette excuse. »
J’ai l’air tellement désemparée et mon sourire est tellement à tomber par terre – si si, il est à tomber par terre, je vous assure – même s’il est teinté de tristesse, je le sais, je le sens –remuer le couteau de l’amour dans la plaie, c’est pas humain, en plus- que le contrôleur a pitié de moi. Comme c’est le jour de la Saint Valentin, je cite, il me fait cadeau du ticket 1-6 zones, me fait passer un tourniquet de sortie avec son pass, et je peux ainsi passer des tourniquets d’entrée un peu plus loin avec un ticket de métro.

Oui, bon, d’accord, mais on a les histoires qu’on peut.

Sunday, February 11, 2007

La 18è dimension au moins

Encore un très long message que je ne posterai pas, finalement.

Juste ça: je ne sais plus... J'ai tenté d'avoir une petite vie à peu près organisée, sujet-verbe-complément, 1+1=2, la Seine passe par Paris, ce genre de choses... Et là tout est en vrac, et ça empire à chaque nouvelle révélation, et en même temps il ne se passe rien, encore quelques jours de répit que je ne savoure pas, parce que je ne sais ni quand ni comment ils s'achèveront, parce que toutes les hypothèses sur tout un tas de sujets se bousculent douloureusement- qu'est-ce que mon ex a fait à mes enfants exactement, comment va-t-il réagir lorsqu'il saura que j'ai lancé la machine?

Et puis ça aussi: c'est normal qu'une psy scolaire déclare à une petite fille de 8 ans qu'elle sera vue par un médecin parce que peut-être son papa met des trucs dans ses aliments pour qu'elle s'endorme plus vite, sans en parler à la mère? Mère qui se doutait d'un truc louche sans en être arrivée à imaginer ça. C'est même pire que la 18è dimension là...

Et si la psy a abordé le sujet avec Nana, c'est soit qu'elle est incroyablement stupide, soit que quelque chose s'est mis en marche côté école sans que j'en aie été avertie...

Dites, elle est où la porte de sortie du gouffre...

Saturday, February 10, 2007

Journée ordinaire

Matin
J’ai toujours autant de mal avec le réveil. Le fait d’être tirée du sommeil alors qu’il ne fait pas encore jour et que la nuit fut trop courte.
Tom-Tom est de mauvais poil. Il est toujours de mauvais poil le matin. Il n’aime pas le réveil non plus. Il ne veut pas sortir du lit. Il ne veut pas prendre de petit-déjeuner. Et puis si finalement. Mais le pain n’est pas assez grillé, il n’y a pas assez de beurre, pas assez de chocolat en poudre. Et puis il ne veut pas le tee-shirt préparé la veille, il veut celui avec dingo, ou celui de foot. Il ne veut pas ce pull-là, « demain ». Il veut mettre ses basquets, et puis non, ses bottes. Lorsque je m’énerve parce qu’il ne veut pas se préparer, il s’énerve encore plus, c’est pas de sa faute, il veut un câlin.
Je n’aime pas le matin.

Je cours prendre le train, parfois j’ai du bol, j’attrape un bus. Sinon je vais à la gare à pattes, et je suis souvent en retard, parce qu’en plus de perdre de précieuses minutes à arrondir les angles avec Tom-Tom, je dois aider Nana à s’habiller, en ce moment.

J’arrive à l’école, juste le temps de lancer mon sac dans la classe, faire le tour des collègues, donner les dernières nouvelles, les élèves s’engouffrent dans la classe.
Ils sont tout mon horizon tant que nous sommes ensemble, en classe. Je n’ai pas l’impression d’être très efficace en ce moment, pourtant la classe tourne, j’ai pointé les difficultés particulières de certains élèves, j’ai renouvelé les affichages, j’ai des photocopies en avance, notre projet d’arts visuels d’après la Fabuloserie est presque bouclé…Mais entre les gastro de Tom-Tom puis de Nana, l’opération trois- soirées- aux- urgences, cette période a été trop en pointillée… Pas vraiment là…

Midi
Je lâche les élèves, et les larmes me montent aux yeux. Peut-être parce qu’ils sont mon refuge et que sans eux, la vie me retombe dessus, fatalement. Je me reprends, je ne dois pas me laisser aller, même si la tentation en est grande. Les collègues sont là, heureusement… Discussions profondes ou futiles, qui cachent la réalité le temps du repas… La solitude de ma classe, où je ne parviens pas vraiment à rester… Toujours un truc urgent à dire à une collègue, une photocopie à faire…Ne pas se laisser aller à penser…

Fin d’après-midi
Non, ne pas pleurer lorsque les élèves franchissent la porte… Ne pas se laisser envahir pas le néant… Par cet inconnu effrayant qui se trouve devant moi… Inconnu… Effrayant… Lorsque tout tient à un seul être imprévisible… Peut-être dangereux…
Non, ne pas penser… Pourtant il ne me reste plus que ça à faire… Une collègue me jette à la gare, et me voilà loin de l’agitation de l’école, seule avec moi-même… J’ai du mal à lire parfois, à cause de l’angoisse et des idées noires.

J’arrive à l’école des enfants. Tom-Tom joue au foot. Ca s’est mal passé à l’école aujourd’hui, ça fait plusieurs jours d’ailleurs, il est intenable, fait des bêtises… Régresse sur plusieurs points… Le mot est dit et ne m’étonne pas… Oui, il a beaucoup changé, beaucoup trop, nous nous retrouvons plusieurs moi en arrière, en pire… Nana a voulu revoir la psychologue scolaire qui l’avait aidée lors du meurtre de sa tante. « Je trouve qu’elle est triste », a noté son enseignante dans son cahier de liaison.
Triste, on le serait à moins. Un meurtre à encaisser, un père qui flanche, des dénonciations qu’on regrette ensuite… Vivre avec ça, j’ai dénoncé papa… Une mère au bout du rouleau qui se contente de mettre un pied devant l’autre chaque jour, parce que plus, c’est pas possible… Un petit frère épuisant, qui laisse couler sa détresse autrement.
Nous rentrons. Les crises commencent. D’ailleurs elles ont commencé dès qu’il m’a vue à la garderie. Me faire payer ? Vérifier jusqu’où il peut aller, jusqu’à quel point je l’aime ? Il prend systématiquement le contre-pied de ce que je lui demande, puis le contre-pied de ce qu’il vient de faire ou de proclamer, s’excuse sans raison, exige de même le pardon… Monte d’un cran, réclame tout puis son contraire, un câlin mais pas de moi et de personne d’autre mais un câlin quand même, tape, jette, cogne, crie, se roule par terre, veut un câlin mais pas de moi…
Ce soir, ça sera pâtes comme d’habitude, comment cuisiner dans ces conditions ?
Tout est prétexte à crise, il veut du gruyère dans ses pâtes, puis non, puis si, si, si heu ! n’a plus faim, mais veut un bonbon. Est fatigué. Saute partout, joue au foot – comprendre, tape du pied dans n’importe quoi sans interruption. Ne veut pas se mettre en pyjama, puis si, mais saute partout. Lasse de tenter de le contenir, je baisse les bras. Il pleure, veut son pyjama. Rebelotte au sujet du brossage des dents.
Nana fait ce qu’elle peut, nous essayons d’avoir des bouts de conversation malgré les conditions imposées par Tom-Tom. Mais le livre du soir, on a oublié depuis un bout de temps.

Soir
Je dois corriger, préparer mes cours… Essayer de ne pas penser… De repousser le gouffre à demain, il sera toujours temps.
Parfois – souvent - j’aimerais tout arrêter. A quoi bon lutter, lutter toujours, lutter chaque jour ? Lutter pour quoi, au final ? Au risque de tout perdre, voire d’empirer la situation ?
Chaque fois, je me souviens pour qui je lutte. Pour une petite fille triste et un petit garçon qui tombe. Et pourquoi, aussi. Pour celle qui aurait tout fait, s’il avait fallu, si une tombe n’était pas désormais sa maison, dans le petit village breton de son enfance. Pour celle qui ne peut plus prendre sa petite fille dans ses bras pour la consoler. Par respect pour elle, donc. Par devoir, presque. Celui de mémoire. Celui de la vie contre la mort.



Hier soir, les amoureux même pas vingtenaires ont fêté leurs deux ans d’amour au restaurant. Ils se sont pomponnés, habillés, parfumés. Je lui ai fait des boucles avec le fer à friser. Je les ai conduits au restaurant. Je les ai enviés, j’ai envié leur bonheur, celui d’aimer, d’être aimé, d’être ensemble. Lorsqu’ils sont revenus, j’ai eu du mal à m’extasier sur leurs cadeaux mutuellement offerts. Je n’avais qu’une envie, qu’ils aillent étaler leurs sentiments et émotions ailleurs.
Ce n’est pas de la jalousie. C’est juste que le bonheur des autres, il est insupportable, lorsqu’on n’est pas heureux.

Sunday, February 04, 2007

Un peu de légèreté

Depuis le meurtre de ma belle-soeur, je manque de mots. J'écris, mais c'est si vide de sens. J'écris pour oublier que je ne dis pas l'essentiel.

[hem... finalement je coupe, j'en dis trop, il faut mieux que je me taise pour le moment]

Mais j'avais promis en titre un peu de légèreté, alors voici un texte écrit courant janvier.

Je ne sais pas chez vous, mais ici, j’ai des enfants avec option « croissance ». Ca grandit sans arrêt ces bêtes-là, il y a toujours des vêtements à racheter, comme si je n’avais que ça à faire, et mon argent à dépenser exclusivement là-dedans.
Bon, je suis comme vous tous et toutes, je fais porter au maximum, mais là franchement, je dois faire quelque chose pour ma fille, qui n’a plus un pull chaud potable à se mettre- juste les trop légers, le tricoté par la mamie avec plein de petite perles et qui ne tiendra donc pas une heure à l’école, et ceux qui sont tout abîmés à force d’avoir été portés – certains ont quand même tenu trois ans, on applaudit.
Bref, aujourd’hui, j’ai mis le nez dans le tas de vêtements à donner, et j’en ai exhibé un pull parme que j’avais acheté une misère dans un vide-grenier et que je n’ai finalement jamais porté.
Il allait formidablement bien à ma fille.
Elle n’a que 8 ans.
Au secours.

(Ceux qui me disent « dans 2 ans elle t’a rattrapé », je les boude)

Thursday, February 01, 2007

Et pour finir... splatch, au fond du gouffre...

Des jours, des semaines, que j’essaie d’écrire des textes que je ne poste pas, de mettre des mots sur… sur… Je crois que j’ai toujours essayé, en fait, depuis la création de ce blog, et même déjà avant, ailleurs sur le net… Mais à l’époque c’était si… incroyable… inconcevable… Ca en devenait inavouable.

Les mots du quotidien, les mots des bonheurs petits et grands me paraissent souvent si dérisoires face aux maux qui régulièrement nous tombent dessus en écrasant tout.

Aujourd’hui, c’est devenu sordide.

Comment commencer…. Que dire… Depuis le mot innocent lancé par Tom-Tom il y a 2 jours, largement explicité par une Nana en larmes depuis…

Rien…

Je ne suis pas tombée de si haut que ça, c’était si prévisible, même si j’essayais de ne pas voir, de ne pas croire… Mais l’atterrissage, ça fait toujours mal. Et puis on ne sait jamais sur quoi on va tomber, ni comment…

Je sais, vous n’êtes pas sûrs de comprendre, vous imaginez, vous tremblez… Je préfère ne pas m’avancer davantage, comme toujours, on ne sait jamais.

Soyez là, juste là…