Tuesday, June 24, 2008

Dernier jour

Mon dernier jour avec ces enfants-là de cette classe-là... leur maîtresse revient jeudi.

La journée a commencé par le cours de natation. Les maîtres nageurs m'avaient prévenus: ils allaient me lancer dans la flotte. Alors j'avais prévu le maillot de bain, et des vêtements de rechange... qui se sont avérés inutiles: un de mes élèves s'est blessé et nous avons dû appeler les pompiers. Un menton à recoudre et une incisive peut-être irrécupérable. Alors le lancer de la maîtresse dans l'eau, on oublie.

La journée s'est faite comme toutes les autres, avec son lot d'histoires tordues - comme cette maman partie en vacances hier en Tunisie sans avoir prévenu son fils, qui s'est retrouvé seul à midi et est revenu en larmes à l'école! - ou sordides.

Comment ai-je fait pour supporter cette année insupportable, dans cette école dont une grande partie des enfants sont déjà brisés par la vie et me tendaient ainsi dans un miroir le reflet de mes propres enfants? Comment ai-je pu supporter ces parents irresponsables, maltraitants, qui tuent leurs enfants à petit feu, alors que le soir je rentrais retrouver mes enfants maltraités par un irresponsable et avec qui tout part de plus en plus de travers?

Ce que je n'ai pas supporté, c'est mon inutilité. Qu'ai-je fait pour eux, si ce n'est refuser cette souffrance, cette misère, refuser tout ce mal-être qu'ils m'envoyaient dans la tête, la refuser jusqu'à m'en rendre malade? La refuser et ne rien faire pour l'amoindrir.

J'ai eu toute la journée l'impression d'un immense gâchis. J'aurais pu, j'aurais dû, faire mieux, faire plus. Mais comme je suis irrémédiablement optimiste, je me suis dit que l'expérience est faite de ratés, et que la prochaine fois, oui, je ferais mieux. J'accepterai tout ça, je ne m'en rendrai pas malade, je ferai ce que j'ai à faire, avec autant de passion que de recul.

A 16h30 ce soir, adieux des enfants, certains émus voire bouleversés - mais grandir c'est ça, leur ai-je dit, dire au-revoir parfois, et continuer.
Salutations des collègues, que j'ai promis de revenir embêter pour éviter qu'ils ne versent leurs larmichettes! Ah, le pouvoir des remplaçants... Semer des graines un peu partout, et revenir les arroser de temps à autre...

Friday, June 20, 2008

Asphyxie

J'aimerais écrire des choses légères et vous dire que tout va bien.
Mais je n'arrive pas à faire semblant.
Non, ça ne va pas.

Si encore c'était comme avant...
Mais il y a cette histoire qui tente de germer... Et une histoire, ça ne peut se contenter d'être une graine, il lui faut de l'eau, de l'air, du soleil, pour éclore, s'enraciner dans la terre et pousser vers le ciel.

Et tout ça... la petite graine ne l'a pas. Manque de chance, aveuglement de l'entourage, hyperprésence excessive des enfants, hyperpossessivité de viking....

Trop dur, tout ça...

J'ai quelques tags de retard, quelques notes hyper sucrées sous le coude quand même....De quoi ne pas faire mourir une nouvelle fois ce blog...

Wednesday, June 18, 2008

Idée reçue

Aujourd'hui, comme souvent, Viking est venu me proposer son aide pour faire la vaisselle. Je lui apprends à ne pas vider toute la mousse contenue dans l'éponge dès le premier verre (faut dire que c'est rigolo!), à faire attention, lors du rinçage, à vider l'eau contenue dans les bols vers le mur plutôt que vers nous...

Princesse s'est glissée derrière nous et m'a assassinée:
" Quand Viking aura une épouse (argh! ce terme d'épouse déjà....) elle sera contente parce qu'il fera tout le ménage, la vaisselle...
- C'est normal non?
- Bin tout le monde dit que c'est les filles qui font ça"

Argh et re-argh.

Comment une petite fille de 9 ans, dans notre monde censé être évolué, qui n'a jamais touché une éponge de sa vie ni n'a jamais passé l'aspirateur (contrairement à son frère, ça ne l'amuse pas du tout et je me dis qu'elle a bien le temps et c'est le genre de truc qui s'apprend tout seul à n'importe quel âge) comment ma fille, donc, peut-elle avoir de telles idées dans la tête? Il faut que ce soit encore rudement ancré dans les mœurs...

Quand elle sera en âge d'avoir un chéri, je vérifierai que le monsieur n'a pas l'intention de lui fiche un balai dans une main et l'éponge dans l'autre, à ma Princesse. Parce que lorsqu'on vit en couple, on est 2 à vivre dans la maison, donc y'a pas de raison que l'un fasse plus que l'autre (et surtout pas la fille juste parce que ç'en est une, de fille!) En tous les cas, c'est ce que j'ai expliqué à ma fille, qui a trouvé ça logique...J'espère que le message sera passé durablement...

Sunday, June 15, 2008

Week-end....

Week-end sous le signe de la musique - vendredi soir, samedi soir, ce matin, concerts, concerts, concerts...Et je me suis définitivement laissée embarquer dans la folie de commencer l'apprentissage d' un instrument - un prof de tuba vient d'être embauché par le conservatoire qui cherche des élèves... Et ça ne se bouscule pas au portillon pour cet instrument... Ma foi, pourquoi pas!

Pique-nique improvisé avec les enfants en rentrant tard hier, de la musique plein les oreilles...C'était gai, c'était chaud, c'était nous trois...

Week-end durant lequel j'ai parlé allemand -enfin, baragouiné tant bien que mal serait plus juste, mais l'essentiel, c'est qu'on puisse communiquer!
Qu'il est dur, ensuite, de dire au revoir... Les enfants ont du mal, avec les adieux.

Week-end de la fête des pères... Hier, les enfants ont choisi un tee-shirt pour celui qu'ils ont élu comme tel. Drôle d'impression... Sacré décision... Tant d'espoir de leur part...

J'ai jeté deux bouteilles à la mer aussi... L'une d'elle parce que l'occasion s'est présentée, l'autre après cogitation, pour les enfants...

Les enfants qui ne vont pas bien, pas bien du tout... Et les nouvelles du côté de la justice ne sont pas des meilleures.

Quant à moi, cette bouteille lancée à la mer, auprès d'une petite fille broyée par la vie, m'a ramenée vers sa maman, qui n'est plus là et dont je n'ai pas fait le deuil. Qui me manque. Qui m'a manqué jusqu'aux larmes samedi soir, lors de l'un des concerts, parce qu'elle aurait tant aimé ça. 18 mois après, je n'arrive toujours pas à croire qu'elle ne sera plus jamais là.
Et il y des choses que j'aurais aimé ne pas avoir à entendre, jeudi soir, chez mon avocate. Des choses aussi insupportables qu'injustes...

Pour ne pas laisser la déprime s'installer, j'ai continué le réaménagement de mon intérieur... Ça fait du bien, de changer un peu. Et puis je suis plongée dans la consolante d'Anna Galvada, dont la manière d'écrire m'a toujours consolée...

C'est l'heure de la toilette de chat des enfants, un petit tour à la cuisine puis peut-être mon amoureux aura-t-il le courage de venir...

Et demain... demain, je saurai, si mardi je me retrouverai face au monstre ou non...

Tuesday, June 10, 2008

La petite fille qui tombait

Ça ferait un chouette titre de roman ça... La petite fille qui tombait... Ou la petite fille qui se cognait...

Au moins, on aurait tout de suite une idée de ce dont ça parle.

Le maître m'a appelée, encore une fois.
Elle tombe sans cesse, sa cheville ne guérit pas, cercle vicieux.

Elle tombe, elle a mal, elle pleure.

Cet après-midi, j'ai lu aux élèves Les interdits des petits et des grands


Le seul livre à ma connaissance qui aborde de front le sujet de la maltraitance.
"Les petits font des bêtises par ignorance, les grands profitent de l'ignorance des enfants"
Ça va loin, jusqu'à la pédophilie.
J'ai insisté. Personne n'a le droit de leur faire de mal. C'est INTERDIT.
Ils ne doivent pas avoir peur, ils ne doivent pas avoir honte, les lois sont pour eux, les autres adultes sont là pour les protéger.
J'ai parlé de cette petite fille qui était venue me voir un jour, parce que j'étais sa maîtresse, pour me dire qu'un adulte lui faisait ce qu'on voit dans le livre, et que cet adulte, c'était son père. Frémissement dans la jeune assemblée... J'ai alerté la police, et depuis, la petite fille et son petit frère ne subissent plus rien, et leur papa va aller en prison, parce que faire mal aux enfants, c'est INTERDIT.
Bien sûr, je n'ai pas mentionné le fait que ces enfants, ce sont les miens. Et que ce n'est pas si simple.
Mes enfants auraient-ils parlé plus tôt à l'aide d'un tel livre, d'une telle discussion?
Comment interpréter l'expression de certains de mes élèves, leurs réactions?
J'ignore... j'ignore l'impact que cela peut avoir... Mais je trouve bien qu'un tel album existe.
La levée des tabous, petit à petit.

Un jour, j'écrirai des livres sur le sujet -oserai-je avouer que j'ai commencé? L'histoire de cette interminable et intolérable attente, du traitement de l'inceste par la justice française, de ma colère.

L'histoire surtout d'une petite fille qui se cogne et qui tombe, celle d'un petit garçon englué dans ses peurs, et de ce perpétuel vertige...

J'aimerais tant qu'ils aillent bien...

Monday, June 09, 2008

Nouvelles du lundi

J'ai été prise d'une envie subite de changement dans ma maison, suite à une suggestion du Jeunot, que j'ai améliorée, n'ayons pas peur des mots.
En fin d'après-midi, donc, j'ai commencé à changer de place les meubles de l'entrée et de la salle de séjour.
Et pour cela, il a d'abord fallu que je débarrasse les bibliothèques des livres dont elles sont surchargées - j'ai compté, au fait, nous avons plus de 1500 livres, je n'en reviens pas!
Donc ça m'a fait pas mal de boulot tout ça, et je n'ai pas fini, du coup il reste pas mal de choses en vrac un peu partout.

Et l'avantage de tout ça, lorsqu'il y en a littéralement partout, c'est qu'un peu plus, un peu moins...donc, pendant quelques jours, le temps d'effectuer tous les changements, je ne courrais plus après tous les trucs qui traînent partout et qui se voient comme le nez au milieu de la figure lorsque la maison est à peu près rangée!

Je vous donne le truc, hein, pour les fois où vous en avez assez de jouer aux fées du logis... Bougez votre chez-vous et surtout, prenez votre temps pour tout réorganiser!

Et comme autre nouvelle, j'en ai une vexante: malgré le remue ménage, j'ai eu le temps de faire une pizza maison de A à Z, j'y ai mis de très bonnes choses, et le Jeunot n'a pas voulu rester la manger avec nous, sous prétexte qu'il devait faire attention à sa ligne et donc manger des légumes...
Y'en avait plus pour nous, mais quand même, y'a de quoi se poser des questions non?

Saturday, June 07, 2008

Overdose

Vous allez finir par croire que c'est tellement trop que je suis en fait une mytho qui déblatère des idioties sur le net, mais il y a des personnes ici qui nous connaissent dans la vraie vie, les enfants et moi, et qui peuvent donc témoigner que nous existons pour de vrai et que tout ceci nous arrive vraiment.

Non, parce que moi-même, j'ai eu du mal à le croire, vendredi midi, lorsque le prof de Nana m'a téléphoné pour me prévenir que ma fille était tombée, qu'elle avait mal et que je devais venir la chercher.

Encore une fois.

Je me suis vraiment sentie très lasse, usée, fatiguée. A tel point qu'une collègue à qui j'annonçais que je partais est venue m'entourer les épaules de ses bras.

Nana n'est pas simplement tombée: elle s'est "endormie" et s'est réveillée allongée au sol, entourée de ses camarades.

Vous allez me trouver atroce peut-être, mais j'ai remarqué qu'elle a tendance à exagérer ses bobos parfois, elle développe une obsession du corps qui pourrait devenir vraiment malsaine- même si elle est compréhensible étant donné qu'on a touché à l'intégrité de son corps de petite fille. Et puis c'est aussi une manière comme une autre d'être le centre de l'intérêt. Récemment, elle a buté contre un caillou et a commencé à boiter, jusqu'à ce que je lui fasse remarquer qu'elle pouvait poser normalement le pied par terre, elle ne s'était pas cassée le pied contre ce caillou - même si, forcément, je n'étais pas totalement sûre de mon coup...Exercice difficile de démêler le vrai du faux sans la vexer!

Donc, je me demandais s'il était nécessaire de l'emmener à l'hôpital, mais cette histoire d'évanouissement - qui n'est pas le premier et pour lequel nous n'avons toujours aucune explication- m'inquiétait.
Donc, direction les urgences. On m'oriente vers les urgences pédiatriques pour qu'on fasse dans un premier temps des examens pour chercher la cause de l'évanouissement. Le médecin la manipule, lui fait tirer la langue, gonfler les joues, nous envoie passer une radio, en me signalant qu'ils risquent de la garder hospitalisée pour la nuit pour lui faire passer divers examens. Gasp. Radio, retour, et finalement non, c'est bon, elle doit juste repasser un nouvel encéphalogramme - on me délivre une ordonnance pour cela, je dois prendre rendez-vous- le 3ème alors que les 2 premiers, récents, n'ont rien donné.
Nous sommes retournées aux urgences habituelles pour voir ce qu'elle avait à la cheville.

Au final par grand chose, juste l'entorse qui s'est légèrement réveillée.

Nous avons passé 5h à l'hôpital. 5h durant lesquels j'ai cogité, dans un état second pour cause d'hypoglycémie - je n'avais pas eu le temps de déjeuner- jusqu'à l'achat de barres chocolatées que nous avons partagées. (Et en passant, j'ai loupé le rendez-vous avec mon avocate...C'était de toute façon forcément une mauvaise journée)

J'ai songé que Nana était brillante à l'école, curieuse, ouverte, drôle, sociable, gentille... Mais il y a une faille, toujours, chez les enfants qui ont été abusés. Sa faille à elle, c'est son corps, qui crie pour elle sa tristesse, sa révolte, sa colère. Il y a peut-être une cause neurologique à ses évanouissements, mais je n'en suis pas si sûre.

Le soir, nous sommes allés chez mes parents, comme souvent le vendredi - plus pratique pour les samedis d'école.
J'ai retrouvé mon Viking en larmes.
Viking a peur en ce moment. Un personnage de film lui a fait peur, mais ça pourrait être n'importe quoi, n'importe qui, toujours est-il qu'il a peur de sa propre ombre et qu'il refuse de rester seul. Même aux toilettes. Nous devons absolument être devant la porte, et la porte doit absolument rester entrouverte, et il vérifie qu'on est toujours là en penchant la tête.
Personne n'a pu aller à côté de lui. Et lui n'a pu se retenir, alors tout est parti quand même dans son slip (et quand je dis tout, c'est tout)

J'ai consolé mon Viking, et tout en le lavant, après ces 5h épuisantes passées à distraire Nana à l'hôpital, je me suis demandée si et quand justice sera faite pour mes enfants.

Wednesday, June 04, 2008

Les bonnes vieilles méthodes

Je n'ai pas encore dit un mot sur ce blog au sujet des réformes diverses et variées qui secouent l'EducNat.

Et pour cause: je suis totalement POUR le retour aux bonnes vieilles méthodes, et ce qui m'agace, c'est que les réformes actuelles ne vont pas assez loin.

En effet, quand remettra-t-on au goût du jour les châtiments corporels? Vous savez, le scotch sur la bouche des bavards, la ficelle pour attacher à leurs chaises les enfants montés sur ressort, et surtout, le coup de règle sur les doigts, l'oreille qu'on tire, la bonne gifle, le coup du pied aux fesses? (Liste non exhaustive, mais mon expérience dans le domaine est bien trop restreinte!) Ajoutons les petites humiliations, le bonnet d'âne, et le cahier mal tenu attaché dans le dos...

Allez, chers collègues, avouez que, comme moi, vous mourez d'envie de vous défouler un peu! Et que l'ancien temps avait du bon sur ce point...

D'autre part, je souhaite aussi le retour au paiement en nature qui avait cours jusqu'à il y a une trentaine d'années. Ah! Ce lapin prêt à être dépecé, ce poulet non déplumé, ce panier de cerises que nos aînés recevaient en sus de leur paye, ça avait du bon non? Ça mettait du beurre dans les épinards - et du baume au cœur aussi, j'en suis sûre, les instit d'autrefois avaient toujours une petite larme à verser, malgré la sévérité de leur mise - alors que les instit de nos jours ne pensent qu'à leurs vacances à Ibiza et à leur prochain jour de grève!

Faut que j'écrive à notre Napoléon moderne, avec un peu de chance, il nous glissera tout ça durant l'été, ni vu ni connu...

Monday, June 02, 2008

Un métier inutile?

Le Jeunot le dit lui-même: il fait un métier inutile.

Bin je vous laisse chercher maintenant (j'ai fait le coup hier dans une salle de prof, je me suis bien amusée des réponses)

Comme vous êtes une trentaine chaque jour à lire mon blog (pas juste à y passer hein, mais bel et bien à lire) j'espère bien trente commentaires et autant de propositions!

Celui ou celle qui trouve gagne un filet garni (enfin, un pot de confiture quoi)(en espérant que la Poste ne le casse pas en route)(sinon un dessin dédicacé des enfants)(faudrait déjà qu'il y ait un gagnant de toutes façons)(hier les profs n'ont pas trouvé)

A vous!

Bon, c'est pas tout ça...

...maintenant, il va falloir les manger ces confitures!




Pour commencer, ce soir, c'est crêpes.

Sunday, June 01, 2008

Pour "Un Autre Monde"

Nom du festival de musique organisé par le PCF local...


J'avoue, je fais mon autruche depuis le lendemain des élections, je croise des copains-de-liste qui me demandent si j'ai pris une décision quant à mon étiquette politique et je reste très évasive, j'évite de répondre à certains numéros, surtout celui du copain de mon père, pilier du communisme, nounours généreux à qui il est impossible de dire non...

Et puis hier matin, j'ai croisé une collègue enseignante à une réunion pédagogique... Elue communiste dans une ville voisine. "Allez quoi, viens au festival cette après-midi".
Ouais, je ne sais pas, j'hésite... Ma mère doit garder les enfants, pour que je sois un peu tranquille avec mon amoureux...Qui est fou de musique alors... Finalement, on décide d'y faire un tour, on verra bien...

Et on a vu... Des amis, des connaissances de mon amoureux ou de moi.
Les camarades de mon père, toujours sur la brèche.
Des groupes de rock ou de reggae qui se relayaient sur scène.
Toute une population de gauche, hippies, bohèmes, éleveurs de chèvres dans le Larzac.
L'incontournable sandwich merguez-frites-bière.
Une tente joliment décorée sous laquelle on pouvait boire du thé à la menthe




sur des tables basses, assis sur des poufs







en laissant ses chaussures à l'entrée



L'envie de m'investir à nouveau, concrètement.

Nous avons fini la soirée chez un ami, et ce matin, je me suis réveillée dans les bras de mon amoureux...

Ce soir, la maison sent la confiture de fraises. Nous sommes allés cueillir les fruits ce midi, avec les enfants.

Joli week-end, tout doux, tout simple...
Le plein de bonnes choses en attendant l'arrivée des nouvelles graves...