Puisque vous faites grève de commentaires alors que vous êtes chaque jour plus de 100 à me lire, un petit post facile mais qui fait toujours rire, les gougeuleries
jeune bergère c'est moi
la jeune bergère c'est toujours moi
walt disney cendrillon heure début du bal je ne sais pas, c'est précisé nulle part il me semble, je vérifie pour la prochaine fois
version de Roal Dahl du chaperon rouge je sais pas, je vais me renseigner aussi, ça m'intéresse
qu'est-ce qu'une bergerie cte question.... tellement trop facile que j'y réponds pas, tiens
convaincre ma soeur de me prêter ses vêtements si t'es une fille, ça peut se négocier... si t'es un garçon, je le sens moins
lili bergerie prénom, nom, classique
une bergerie dans la lune c'est bien ici
il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée oui, sinon on s'enrhume
prénom de cendrillon j'eusse su il me semble, je ne susse plus
traligator trop tard, je l'ai revendu
paroles d'inconnus ça dépend de quels inconnus on parle
dessin moi j'irai dans la lune moi aussi (enfin, j'y suis déjà)
chaise en osier pierre bachelet t'es sûr pour le titre?
dimanche j'ai déjà un truc prévu, désolée
paroles de cendrillon quand les souris font sa robe il suffit de visionner le dessin-animé, les paroles sont très compréhensibles
cendrillon de grimm et de disney comparaison dans l'une il y a les souris et Lucifer le chat, dans l'autre pas
conte la princesse et le crapaud la princesse fait un bisou au crapaud (elle avait dû faire un pari avec ses copines), trop de bol, paf! la princesse se transforme en rainette et peut épouser le crapaud
platon moitié orange pour tout dire, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un concept platonien au sens strict
coucher les enfants dans notre lit bonne idée, comme ça tout le monde dort (bon, on est un peu serré, faut bien l'admettre)
quel est le prénom du prince dans cendrillon le prince non?
robe de cendrillon mariage je ne me rappelle pas qu'on en fasse tout un fromage dans le conte
les oiseaux dans cendrillon ils font cui cui, comme tous les oiseaux
appareil qui va dans la lune suppositoire, ou fusée
images d'élève avec un cartable faut taper gougle image
symbolisme des histoires de walt disney le dollar
proverbe lune être dans la lune?
versions de cendrillon si je gagnais 1 euro par requête incluant cendrillon...
dans quel pays habites-tu? regarde le titre du blog!
chat miaule à ma porte le soir coucher faut apprendre à faire des phrases sujet-verbe-compléments hein, c'est plus facile pour se faire comprendre
hématome à l'école ça change quoi, que ça vienne de l'école?
bergerie de noel ça doit être joli
nom des souris dans cendrillon gustave dit gus, les autres j'ai oublié
antibiotique panaris oui, c'est mieux
Allez, c'est tout pour aujourd'hui!
Tuesday, September 30, 2008
Le corps dans notre société
J'ai déjà parlé ici des problèmes d'alimentation de Nana, qui a parfois tendance à verser dans la boulimie. Dans ces périodes, elle prend un chouilla de graisse, rien de dramatique, elle reperd très vite.
Elle est comme moi, elle a des fesses rebondies, des bras et des cuisses "pleins", par contre elle a un ventre plat, elle (contrairement à sa mère, donc).
Elle s'inquiète parfois, se trouve grosse quand elle se regarde d'en haut, mais a constaté qu'on voyait ses côtes - c'est quand même un peu le contraire du surpoids ça...
Pourtant, une des amies avec qui j'ai passé une partie de l'été, qui a 3 enfants dont une du même âge que ma fille, m'a confié qu'elle trouvait Nana en léger surpoids- voire plus que léger. Ca m'a beaucoup surprise, et attristée aussi.
Elle est juste pas maigre, ma fille... Comme je l'ai dit, elle a des formes.
Je suppose qu'elle a conscience de ne pas correspondre aux stéréotypes actuels puisqu'elle se lamente parfois d'être grosse.
Je ne cesse de la rassurer de diverses manières, en rageant intérieurement contre notre société qui continue de mettre en avant l'extrême minceur voire la maigreur comme idéal à atteindre et pousse les gamines, de plus en plus tôt catapultées dans le monde de l'image - et le monde des adultes - à se sous-estimer et se bourrer de complexes avant même l'entrée dans l'adolescence...
Elle est comme moi, elle a des fesses rebondies, des bras et des cuisses "pleins", par contre elle a un ventre plat, elle (contrairement à sa mère, donc).
Elle s'inquiète parfois, se trouve grosse quand elle se regarde d'en haut, mais a constaté qu'on voyait ses côtes - c'est quand même un peu le contraire du surpoids ça...
Pourtant, une des amies avec qui j'ai passé une partie de l'été, qui a 3 enfants dont une du même âge que ma fille, m'a confié qu'elle trouvait Nana en léger surpoids- voire plus que léger. Ca m'a beaucoup surprise, et attristée aussi.
Elle est juste pas maigre, ma fille... Comme je l'ai dit, elle a des formes.
Je suppose qu'elle a conscience de ne pas correspondre aux stéréotypes actuels puisqu'elle se lamente parfois d'être grosse.
Je ne cesse de la rassurer de diverses manières, en rageant intérieurement contre notre société qui continue de mettre en avant l'extrême minceur voire la maigreur comme idéal à atteindre et pousse les gamines, de plus en plus tôt catapultées dans le monde de l'image - et le monde des adultes - à se sous-estimer et se bourrer de complexes avant même l'entrée dans l'adolescence...
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Ca m'énerve,
Nana la princesse
Monday, September 29, 2008
Le scandale des cartables trop lourds
En principe, les écoliers français ne devraient avoir dans leur cartable que leur cahier de texte, celui de liaison, une pochette à élastiques, avec une leçon à apprendre (si le prof utilise un classeur pour les leçons, sinon le cahier de leçon), à la limite un manuel pour une lecture ou un exercice.
Nana n'a pas le temps de glisser sa feuille de leçon à apprendre dans la pochette à 16h30, elle ramène donc son classeur entier -ou alors elle l'oublie, c'est selon.
Elle a aussi un ou deux magazines pour tuer le temps à l'étude, un cahier dans lequel elle écrit je ne sais quoi avec les copines, une trousse de Petshops à échanger, sa bouteille d'eau, et avant elle emmenait systématiquement ses deux trousses - celle avec stylos-crayons de papier-colle-gomme-etc et l'autre avec les crayons de couleur et les feutres, on a opté pour la trousse "spéciale étude" (un stylo 4 couleurs pour faire ses devoirs, quelques mini-stylo, quelques feutres), les deux autres trousses restent dans la case.
Elle trouve que sa sacoche est lourde....
Le plus rigolo, c'est Tom-Tom, avec son petit cartable d'élève du CP...
Il me fait penser à une planche de Titeuf, où on voit le petit héros déposer dans son cartable ses céréales du matin, ses chips pour la récré, des BD, son robot... et y'a plus de place pour le livre de maths.
Tom-Tom trimballe en effet sa boîte à goûter, sa bouteille d'eau pour la 1/2h qui précède l'étude, son gobelet en plastique dur que normalement il devrait laisser dans sa classe pour que sa maîtresse le serve en eau en rentrant de récré, quelques magazines, l'Imagier du Fantastique.... J'ai eu du mal hier soir à glisser au milieu de tout ça les quelques minces cahiers qui devraient pourtant y avoir une place de choix.
L'année prochaine, je leur achète une valise.
Nana n'a pas le temps de glisser sa feuille de leçon à apprendre dans la pochette à 16h30, elle ramène donc son classeur entier -ou alors elle l'oublie, c'est selon.
Elle a aussi un ou deux magazines pour tuer le temps à l'étude, un cahier dans lequel elle écrit je ne sais quoi avec les copines, une trousse de Petshops à échanger, sa bouteille d'eau, et avant elle emmenait systématiquement ses deux trousses - celle avec stylos-crayons de papier-colle-gomme-etc et l'autre avec les crayons de couleur et les feutres, on a opté pour la trousse "spéciale étude" (un stylo 4 couleurs pour faire ses devoirs, quelques mini-stylo, quelques feutres), les deux autres trousses restent dans la case.
Elle trouve que sa sacoche est lourde....
Le plus rigolo, c'est Tom-Tom, avec son petit cartable d'élève du CP...
Il me fait penser à une planche de Titeuf, où on voit le petit héros déposer dans son cartable ses céréales du matin, ses chips pour la récré, des BD, son robot... et y'a plus de place pour le livre de maths.
Tom-Tom trimballe en effet sa boîte à goûter, sa bouteille d'eau pour la 1/2h qui précède l'étude, son gobelet en plastique dur que normalement il devrait laisser dans sa classe pour que sa maîtresse le serve en eau en rentrant de récré, quelques magazines, l'Imagier du Fantastique.... J'ai eu du mal hier soir à glisser au milieu de tout ça les quelques minces cahiers qui devraient pourtant y avoir une place de choix.
L'année prochaine, je leur achète une valise.
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Sunday, September 28, 2008
Petit blues du dimanche soir
On va croire que je suis devenue accro aux vide-greniers, je l'ai toujours été côté cliente, je lui suis devenue cette année côté marchande!
J'ai cependant eu des coups de blues à les préparer.
J'ai vendu des jouets qui avaient appartenu à mes enfants. Des choses que j'avais dénichées en vide-grenier, acheté lors de promo... Des cadeaux de la famille...
Ils ont grandi. Tant mieux pour eux, chaque pas en avant est un pas qui permet de s'éloigner des drames qu'ils ont vécu.
Ils ont beaucoup changé, en peu de temps. Ou alors, c'est moi qui n'ai pas vu.
J'en parlais à une autre maman-solo cet après-midi. Comme moi, elle a eu sa fille à 22 ans, à une époque où nous n'avions pas encore pu nous poser en tant qu'adulte. Nous avons eu à mener de front études, formations, problèmes financiers, nuits hachées, bobos de la petite enfance, solitude.
Et un jour, on prend le temps de poser ses valises, enfin, sa peine, son stress, on se retourne, et nos enfants ont 6 ans et 9 ans1/2. On a loupé tout ce temps, à courir après sa vie.
J'ai cependant eu des coups de blues à les préparer.
J'ai vendu des jouets qui avaient appartenu à mes enfants. Des choses que j'avais dénichées en vide-grenier, acheté lors de promo... Des cadeaux de la famille...
Ils ont grandi. Tant mieux pour eux, chaque pas en avant est un pas qui permet de s'éloigner des drames qu'ils ont vécu.
Ils ont beaucoup changé, en peu de temps. Ou alors, c'est moi qui n'ai pas vu.
J'en parlais à une autre maman-solo cet après-midi. Comme moi, elle a eu sa fille à 22 ans, à une époque où nous n'avions pas encore pu nous poser en tant qu'adulte. Nous avons eu à mener de front études, formations, problèmes financiers, nuits hachées, bobos de la petite enfance, solitude.
Et un jour, on prend le temps de poser ses valises, enfin, sa peine, son stress, on se retourne, et nos enfants ont 6 ans et 9 ans1/2. On a loupé tout ce temps, à courir après sa vie.
Friday, September 26, 2008
Ma prof de musique
Elle avait une telle réputation qu'en quittant le CM2, nous la connaissions déjà.
Elle avait les cheveux jaunes pisseux hyper laqués, qui remontait comme un toboggan d'un côté.
Plus de sourcils, remplacés par un trait de crayon noir outrancier.
Rien que ça, déjà, c'était un cauchemar.
Mais le plus terrible, en fait, c'étaient ses cours.
Elle nous faisait écouter des morceaux, nous devions en donner les instruments de musique.
Puis en trouver les thèmes. Nous avions beaucoup de mal à comprendre ce que c'était. Elle finissait par nous les donner. Nous devions les écrire sur notre cahier. Oui, les écrire. Avec des points dans tous les sens, que nous devions relier, et ceci était censé nous aider à retrouver le thème de l'œuvre.
Régulièrement, on avait interro de thème.
On piochait un papier avec le nom d'une œuvre, si on arrivait à sortir le thème, on avait 20. Sinon, on avait "zzzzzzzzzzérrrrrrrrrrrooooooooooooooo". A croire que c'était une jouissance pour elle de nous mettre des "zzzzzzzzzzérrrrrrrrrrrooooooooooooooos".
Vous me direz qu'elle n'était pas méchante, qu'elle n'avait juste rien compris à la pédagogie de base et ne savait pas enseigner la musique.
C'est pas faux.
Là où je lui en veux, 20 ans après, c'est que je ne peux entendre sereinement "le carnaval des animaux" ou "le beau Danube Bleu" sans entendre la voix de mon ancienne prof en surimpression asséner le thèèèèèemeuuuuuuuu (laaaaaaaaaaa lalaaaaaaaaaa lalaaaaaaaa lala lala, la LA la la laaaaaaaaaaa lala, celui ou celle qui retrouve le titre gagnera toute mon estime!) et entendre son "zzzzzzzzzzérrrrrrrrrrrooooooooooooooo" à la fin.
C'est criminel de sa part, d'avoir assassiné autant les œuvres musicales que les jeunes oreilles qui ont vieilli et ne s'en sont pas remis!
Elle avait les cheveux jaunes pisseux hyper laqués, qui remontait comme un toboggan d'un côté.
Plus de sourcils, remplacés par un trait de crayon noir outrancier.
Rien que ça, déjà, c'était un cauchemar.
Mais le plus terrible, en fait, c'étaient ses cours.
Elle nous faisait écouter des morceaux, nous devions en donner les instruments de musique.
Puis en trouver les thèmes. Nous avions beaucoup de mal à comprendre ce que c'était. Elle finissait par nous les donner. Nous devions les écrire sur notre cahier. Oui, les écrire. Avec des points dans tous les sens, que nous devions relier, et ceci était censé nous aider à retrouver le thème de l'œuvre.
Régulièrement, on avait interro de thème.
On piochait un papier avec le nom d'une œuvre, si on arrivait à sortir le thème, on avait 20. Sinon, on avait "zzzzzzzzzzérrrrrrrrrrrooooooooooooooo". A croire que c'était une jouissance pour elle de nous mettre des "zzzzzzzzzzérrrrrrrrrrrooooooooooooooos".
Vous me direz qu'elle n'était pas méchante, qu'elle n'avait juste rien compris à la pédagogie de base et ne savait pas enseigner la musique.
C'est pas faux.
Là où je lui en veux, 20 ans après, c'est que je ne peux entendre sereinement "le carnaval des animaux" ou "le beau Danube Bleu" sans entendre la voix de mon ancienne prof en surimpression asséner le thèèèèèemeuuuuuuuu (laaaaaaaaaaa lalaaaaaaaaaa lalaaaaaaaa lala lala, la LA la la laaaaaaaaaaa lala, celui ou celle qui retrouve le titre gagnera toute mon estime!) et entendre son "zzzzzzzzzzérrrrrrrrrrrooooooooooooooo" à la fin.
C'est criminel de sa part, d'avoir assassiné autant les œuvres musicales que les jeunes oreilles qui ont vieilli et ne s'en sont pas remis!
Thursday, September 25, 2008
Pour les ingénieurs en mal d'idée
Mardi, j'ai revu mon ex dans le cabinet de la JAF.
Je n'ai pas le courage d'en parler, là, tout de suite, sachez pour le moment que j'ai vécu cet événement le mieux possible, après plus de 18 mois d'attente et les jours précédents éprouvants pour les nerfs... Depuis, je savoure le simple bonheur de continuer à marcher dans les rues de ma ville, à dormir dans mon lit, à voir les gens qui nous aiment, à oser me projeter dans l'avenir avec les enfants.
Pour se changer les idées, un mot d'enfant, pas d'un des miens, ni même d'un de mes élèves, mais d'un copain de mon fils. Nous étions en compagnie d'une dame qui promenait son chien. Le petit garçon s'est étonné de découvrir un numéro de téléphone sur son collier - du chien. "C'est au cas où il se perde", lui avons-nous expliqué.
Il réfléchit, puis se lance:
"Mais, comment il fait pour appeler, le chien?"
C'est clair, il faut des touches sacrément grandes pour que le chien puisse composer le numéro de ses maîtres avec ses pattes!
Je n'ai pas le courage d'en parler, là, tout de suite, sachez pour le moment que j'ai vécu cet événement le mieux possible, après plus de 18 mois d'attente et les jours précédents éprouvants pour les nerfs... Depuis, je savoure le simple bonheur de continuer à marcher dans les rues de ma ville, à dormir dans mon lit, à voir les gens qui nous aiment, à oser me projeter dans l'avenir avec les enfants.
Pour se changer les idées, un mot d'enfant, pas d'un des miens, ni même d'un de mes élèves, mais d'un copain de mon fils. Nous étions en compagnie d'une dame qui promenait son chien. Le petit garçon s'est étonné de découvrir un numéro de téléphone sur son collier - du chien. "C'est au cas où il se perde", lui avons-nous expliqué.
Il réfléchit, puis se lance:
"Mais, comment il fait pour appeler, le chien?"
C'est clair, il faut des touches sacrément grandes pour que le chien puisse composer le numéro de ses maîtres avec ses pattes!
Monday, September 22, 2008
Jour-J
Mardi 11h...
Audience auprès du juge aux affaires familiales (l'enquête n'est pas finie et je n'ai aucune idée de quand aura lieu le procès ni s'il aura lieu un jour)
Que dire.... si ce n'est que j'espère que la justice ne commettra pas une bourde et sera du côté des enfants...
Audience auprès du juge aux affaires familiales (l'enquête n'est pas finie et je n'ai aucune idée de quand aura lieu le procès ni s'il aura lieu un jour)
Que dire.... si ce n'est que j'espère que la justice ne commettra pas une bourde et sera du côté des enfants...
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Sunday, September 21, 2008
Et puis....
Et puis le week-end fut joli.
Un barbecue dans un joli jardin plein de noix, d'où nous avons ramené un cageot de délicieux raisin bio.
Un vide-grenier, encore un, épuisant, peu satisfaisant sur le plan financier... Mais les enfants, ravis, ont pu acheter des babioles qui leur plaisaient, je leur ai acheté des livres pour 5 euros à un jeune qui les vendait à la criée sur la fin, puis je me suis amusée, à la toute fin, à faire le tour de ce qui avait été abandonné sur place: des vêtements, des sacs, des boîtes en métal, un joli plateau du Maghreb, qui seront plus utiles dans ma maison que dans la benne à ordures.
Un petit week-end ensoleillé, plein d'amour, d'amitié, de soutien. Qui m'a permis d'écarter par moment le noir qui m'a envahi il y a quelques jours. Qui m'a redonné espoir, un peu, un tout petit peu.
J'ai réalisé aussi combien nous parvenons, les enfants et moi, à profiter de chaque minute de bonheur qui passe...
J'ai vu les enfants heureux, aujourd'hui. Puissent-ils l'être toujours.
Un barbecue dans un joli jardin plein de noix, d'où nous avons ramené un cageot de délicieux raisin bio.
Un vide-grenier, encore un, épuisant, peu satisfaisant sur le plan financier... Mais les enfants, ravis, ont pu acheter des babioles qui leur plaisaient, je leur ai acheté des livres pour 5 euros à un jeune qui les vendait à la criée sur la fin, puis je me suis amusée, à la toute fin, à faire le tour de ce qui avait été abandonné sur place: des vêtements, des sacs, des boîtes en métal, un joli plateau du Maghreb, qui seront plus utiles dans ma maison que dans la benne à ordures.
Un petit week-end ensoleillé, plein d'amour, d'amitié, de soutien. Qui m'a permis d'écarter par moment le noir qui m'a envahi il y a quelques jours. Qui m'a redonné espoir, un peu, un tout petit peu.
J'ai réalisé aussi combien nous parvenons, les enfants et moi, à profiter de chaque minute de bonheur qui passe...
J'ai vu les enfants heureux, aujourd'hui. Puissent-ils l'être toujours.
Saturday, September 20, 2008
....
J'ai relu un truc que j'ai écrit il y a un an, où je disais que le 5 mars 2007 avait été pour moi une petite mort.
Mardi, je mourrai peut-être pour de bon. Le tout, ce sera de rester quand même vivante pour les enfants.
Je suis incapable d'écrire d'ici là. Dommage, j'avais plein de chouettes notes sous le coudes. Mais hier, j'ai réalisé qu'il y avait pire que le pire. Depuis, je ne vis plus. Je suis en apnée. Je ne mange plus. J'attends.... le couperet. Mardi.
Mardi soir, vous saurez....peut-être....
D'ici là.... Je vais tenter de mettre un pied devant l'autre.
Mardi, je mourrai peut-être pour de bon. Le tout, ce sera de rester quand même vivante pour les enfants.
Je suis incapable d'écrire d'ici là. Dommage, j'avais plein de chouettes notes sous le coudes. Mais hier, j'ai réalisé qu'il y avait pire que le pire. Depuis, je ne vis plus. Je suis en apnée. Je ne mange plus. J'attends.... le couperet. Mardi.
Mardi soir, vous saurez....peut-être....
D'ici là.... Je vais tenter de mettre un pied devant l'autre.
Thursday, September 18, 2008
10 ans....cette claque...
Je les ai rencontrés il y a un peu plus de 10 ans.
Nous étions les deux couples du fast food où nous travaillions tous les 4.
Lui est venu à nos fiançailles.
Cet été-là, l'été 1998, nous étions tout le temps ensemble.
Ma fille est née. On se voyait moins, mais quand même toujours, comme nous pouvions.
Ils se sont séparés. Nous continuions de les voir tous les 2.
Et puis, il y a 6 ans, j'ai pris mes deux enfants sous les bras, et je suis partie, sans un regard derrière moi. Pas le temps, pas l'énergie. Je les rappellerai, oui, oui, je le ferai... Je ne l'ai pas fait. Eux non plus.
Je les ai cherchés, ensuite. Sans succès.
Et puis le miracle internestique s'est produit (merci FB)
Elle, il y a 2 mois; mariée, deux enfants.
Lui, aujourd'hui; une belle-fille, un bébé.
Je vais les revoir, l'un comme l'autre. Nous étions des gamins mal dégrossis. C'était il y a 10 ans, c'était hier. Le tiers de ma vie. Sacré parcours...
Nous étions les deux couples du fast food où nous travaillions tous les 4.
Lui est venu à nos fiançailles.
Cet été-là, l'été 1998, nous étions tout le temps ensemble.
Ma fille est née. On se voyait moins, mais quand même toujours, comme nous pouvions.
Ils se sont séparés. Nous continuions de les voir tous les 2.
Et puis, il y a 6 ans, j'ai pris mes deux enfants sous les bras, et je suis partie, sans un regard derrière moi. Pas le temps, pas l'énergie. Je les rappellerai, oui, oui, je le ferai... Je ne l'ai pas fait. Eux non plus.
Je les ai cherchés, ensuite. Sans succès.
Et puis le miracle internestique s'est produit (merci FB)
Elle, il y a 2 mois; mariée, deux enfants.
Lui, aujourd'hui; une belle-fille, un bébé.
Je vais les revoir, l'un comme l'autre. Nous étions des gamins mal dégrossis. C'était il y a 10 ans, c'était hier. Le tiers de ma vie. Sacré parcours...
Wednesday, September 17, 2008
Puisque c'est comme ça, je rends mon tablier
Bon, j'ai des lectrices qui suivent et qui sont intelligentes et qui ont donc trouvé ce qui se cache dans la boîte du post précédent... Un tuba effectivement.
J'avais très envie de faire un truc pour moi cette année (plutôt que payer un psy), j'avais pensé à un instrument (et à de la poterie mais trop cher et puis horaires pas pratiques pour moi), plutôt violon (tentative deux fois déjà, à 7 ans puis à 20 ans), guitare, piano (5 ans de pratique) ou clarinette, des trucs hyper classiques quoi.
Il y a quelques mois, ma sœur, qui fait partie de l'orchestre philharmonique du conservatoire, m'a signalé qu'un prof de tuba venait d'être engagé et que le conservatoire était donc à la recherche d'élèves... Avec deux avantages non négligeables: une réduction des frais d'inscription pour cause d'instrument rare, et surtout, surtout, la possibilité, très rapidement - surtout après les années de solfège que j'ai derrière moi - de rejoindre l'orchestre à mon tour! Perspective plutôt sympa!
Je me suis donc portée volontaire, malgré les ricanements de la foule, oui, même vous, je vous vois derrière vos écrans.
Et j'ai eu mon premier cours lundi; le prof s'était procuré les tubas pour chacun de ses élèves. J'ai peiné pour réussir à sortir de vagues trucs qui ressemblent à un début de note. Normal, c'est un début, je dois m'entraîner.
Hier, Viking a voulu essayé.
Il a approché la bouche de l'embouchure, a pris sa respiration et...
nous a fait un concerto maison. A croire qu'il fait ça depuis la sortie de mon ventre!
De quoi m'écœurer copieusement. Sale gosse!
Le prof l'attend lundi, on avisera... Viking va peut-être pouvoir s'inscrire dès cette année, finalement... Le génie n'attend pas :-)
J'avais très envie de faire un truc pour moi cette année (plutôt que payer un psy), j'avais pensé à un instrument (et à de la poterie mais trop cher et puis horaires pas pratiques pour moi), plutôt violon (tentative deux fois déjà, à 7 ans puis à 20 ans), guitare, piano (5 ans de pratique) ou clarinette, des trucs hyper classiques quoi.
Il y a quelques mois, ma sœur, qui fait partie de l'orchestre philharmonique du conservatoire, m'a signalé qu'un prof de tuba venait d'être engagé et que le conservatoire était donc à la recherche d'élèves... Avec deux avantages non négligeables: une réduction des frais d'inscription pour cause d'instrument rare, et surtout, surtout, la possibilité, très rapidement - surtout après les années de solfège que j'ai derrière moi - de rejoindre l'orchestre à mon tour! Perspective plutôt sympa!
Je me suis donc portée volontaire, malgré les ricanements de la foule, oui, même vous, je vous vois derrière vos écrans.
Et j'ai eu mon premier cours lundi; le prof s'était procuré les tubas pour chacun de ses élèves. J'ai peiné pour réussir à sortir de vagues trucs qui ressemblent à un début de note. Normal, c'est un début, je dois m'entraîner.
Hier, Viking a voulu essayé.
Il a approché la bouche de l'embouchure, a pris sa respiration et...
nous a fait un concerto maison. A croire qu'il fait ça depuis la sortie de mon ventre!
De quoi m'écœurer copieusement. Sale gosse!
Le prof l'attend lundi, on avisera... Viking va peut-être pouvoir s'inscrire dès cette année, finalement... Le génie n'attend pas :-)
Un p'tit jeu?
Monday, September 15, 2008
"Mon p'tit loup"
Il y a des chansons qui nous parlent jusqu'au fond de notre être, qui semblent écrites pour nous.
J'ai souvent parlé de "tu es là", de Pierre Bachelet, qui me ramène à la relation que j'ai avec mon fils, à mon rendez-vous manqué avec lui les premiers jours de sa vie.
Les rendez-vous d'amour on croit que c'est facile
On a fixé le jour, on compte les heures
Si certains mots d'amour ne passent pas ma bouche
J'espère qu'au fond de toi tu vas deviner
J'en ai fait du chemin pour aller jusqu'à toi
J'attendais ce moment et maintenant me voilà
Qu'importe le décor et qu'importe le droit
J'en ai fait du chemin et c'est le dernier pas
Lorsqu'elle était petite, je chantais à ma fille "Lucile et les Libellules", ça lui va bien encore aujourd'hui, à cette petite fille qui tente désespérément de rendre la vie aussi douce et légère que le vent...
Hier, sur la route qui m'emmenait à la fête, une chanson de Pierre Perret a surgi... Je l'ai trouvée parfaite actuellement pour mes enfants, pour leur dire ce que j'ai envie de leur dire, à ces deux petits cabossés par la vie, mes espoirs pour eux, la vie que je tente de leur bricoler malgré tout, jour après jour...
Et aujourd'hui, j'ai récupéré mon fils à la fin de l'heure d'étude, les vêtements réduits en lambeaux (slip compris) par les ciseaux - qui ont fini cassés par l'effort.
Personne ne s'en est rendu compte.
Comment réagir? Rien, il n'y a rien à faire... On sait tous que c'est un appel à l'aide, auquel nous ne pouvons répondre.
J'ai eu une bouffée de haine pour le type qui l'a bousillé.
J'ai lu ce qu'il a subi - je l'ai entendu, aussi, mon petit garçon, raconter son enfer.
J'évite de trop le dire, mais je suis inquiète, très inquiète, de plus en plus.
Je vois trop d'enfants, trop de comportements alarmants, pour pouvoir me voiler la face, pour ne pas me dire que ça devient grave.
Bien sûr, à elle seule, cette "bêtise" ne veut rien dire, mais c'est un ensemble que moi je vois...
Je me souviens, lorsque l'avocate, totalement sciée par mes révélations, m'a secouée en me disant que la situation était grave. Je le savais, moi, mais personne ne m'avait écoutée jusque là. Personne. Tout le monde a laissé faire l'horreur - pire, certains professionnels l'ont couverte, et on me traitait, moi, de mauvaise mère, trop ceci ou pas assez cela.
Alors la question que je me pose, là, maintenant, c'est: qui va enfin m'écouter et quand, maintenant que je tire le signal d'alarme pour mon fils? Qui va enfin considérer, comme moi, que ce n'est pas "juste" un enfant de 6 ans qui teste les limites mais un petit garçon qui s'enfonce sous nos yeux à tous?
Ce soir, j'ai le coeur et l'âme en miettes.
J'aimerais, parfois, que la vie soit aussi simple qu'une chanson...
T'en fais, pas mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleure pas.
T'oublieras, mon p'tit loup,
Ne pleur' pas.
Je t'amèn'rai sécher tes larmes
Au vent des quat' points cardinaux,
Respirer la violett' à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazon'
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonn'nt
Le ventre avec des fleurs coupées.
Allons voir la terre d'Abraham.
C'est encore plus beau qu'on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goût'ra les harengs crus
Et on boira du vin d'Moselle.
J'te racont'rai l'succès qu'j'ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.
Je t'amèn'rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de Haddock
Et des pays où y a des poul's
Qui chant'nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d'Marcel Aymé,
Ceux de Rab'lais ou d'Léautaud,
Je suis sûr qu'tu vas les aimer.
J't'apprendrai, à la Jamaïque
La pêche' de nuit au lamparo
Et j't'emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d'la Sixtine.
On s'ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menine.
Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu'y a un hiver.
On en a des chos's à voir
Jusqu'à la Louisiane en fait
Où y a des typ's qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompett'.
T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
Oublie-les, les p'tits cons
Qui t'ont fait ça.
T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
J't'en supplie, mon p'tit loup,
Ne pleure pas.
J'ai souvent parlé de "tu es là", de Pierre Bachelet, qui me ramène à la relation que j'ai avec mon fils, à mon rendez-vous manqué avec lui les premiers jours de sa vie.
Les rendez-vous d'amour on croit que c'est facile
On a fixé le jour, on compte les heures
Si certains mots d'amour ne passent pas ma bouche
J'espère qu'au fond de toi tu vas deviner
J'en ai fait du chemin pour aller jusqu'à toi
J'attendais ce moment et maintenant me voilà
Qu'importe le décor et qu'importe le droit
J'en ai fait du chemin et c'est le dernier pas
Lorsqu'elle était petite, je chantais à ma fille "Lucile et les Libellules", ça lui va bien encore aujourd'hui, à cette petite fille qui tente désespérément de rendre la vie aussi douce et légère que le vent...
Hier, sur la route qui m'emmenait à la fête, une chanson de Pierre Perret a surgi... Je l'ai trouvée parfaite actuellement pour mes enfants, pour leur dire ce que j'ai envie de leur dire, à ces deux petits cabossés par la vie, mes espoirs pour eux, la vie que je tente de leur bricoler malgré tout, jour après jour...
Et aujourd'hui, j'ai récupéré mon fils à la fin de l'heure d'étude, les vêtements réduits en lambeaux (slip compris) par les ciseaux - qui ont fini cassés par l'effort.
Personne ne s'en est rendu compte.
Comment réagir? Rien, il n'y a rien à faire... On sait tous que c'est un appel à l'aide, auquel nous ne pouvons répondre.
J'ai eu une bouffée de haine pour le type qui l'a bousillé.
J'ai lu ce qu'il a subi - je l'ai entendu, aussi, mon petit garçon, raconter son enfer.
J'évite de trop le dire, mais je suis inquiète, très inquiète, de plus en plus.
Je vois trop d'enfants, trop de comportements alarmants, pour pouvoir me voiler la face, pour ne pas me dire que ça devient grave.
Bien sûr, à elle seule, cette "bêtise" ne veut rien dire, mais c'est un ensemble que moi je vois...
Je me souviens, lorsque l'avocate, totalement sciée par mes révélations, m'a secouée en me disant que la situation était grave. Je le savais, moi, mais personne ne m'avait écoutée jusque là. Personne. Tout le monde a laissé faire l'horreur - pire, certains professionnels l'ont couverte, et on me traitait, moi, de mauvaise mère, trop ceci ou pas assez cela.
Alors la question que je me pose, là, maintenant, c'est: qui va enfin m'écouter et quand, maintenant que je tire le signal d'alarme pour mon fils? Qui va enfin considérer, comme moi, que ce n'est pas "juste" un enfant de 6 ans qui teste les limites mais un petit garçon qui s'enfonce sous nos yeux à tous?
Ce soir, j'ai le coeur et l'âme en miettes.
J'aimerais, parfois, que la vie soit aussi simple qu'une chanson...
T'en fais, pas mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleure pas.
T'oublieras, mon p'tit loup,
Ne pleur' pas.
Je t'amèn'rai sécher tes larmes
Au vent des quat' points cardinaux,
Respirer la violett' à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazon'
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonn'nt
Le ventre avec des fleurs coupées.
Allons voir la terre d'Abraham.
C'est encore plus beau qu'on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goût'ra les harengs crus
Et on boira du vin d'Moselle.
J'te racont'rai l'succès qu'j'ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.
Je t'amèn'rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de Haddock
Et des pays où y a des poul's
Qui chant'nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d'Marcel Aymé,
Ceux de Rab'lais ou d'Léautaud,
Je suis sûr qu'tu vas les aimer.
J't'apprendrai, à la Jamaïque
La pêche' de nuit au lamparo
Et j't'emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d'la Sixtine.
On s'ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menine.
Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu'y a un hiver.
On en a des chos's à voir
Jusqu'à la Louisiane en fait
Où y a des typ's qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompett'.
T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
Oublie-les, les p'tits cons
Qui t'ont fait ça.
T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
J't'en supplie, mon p'tit loup,
Ne pleure pas.
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Tom-Tom le viking
Sunday, September 14, 2008
Week-end intense...
Deux bourses aux vêtements le samedi - dont une de matériel d'équitation, l'anniversaire de la fille d'une copine à laquelle nous avons assisté en entier, Viking ayant renoncé au match de foot pour ça, puis une visite (trop) rapide à des amis qui viennent de s'installer dans leur nouvelle maison, et le samedi soit fut là, mon temps à moi, première fois depuis bien longtemps.
Nous étions invité ma sœur et moi dans un restaurant à Tapas branchouille où nous avons peu mangé pour 30 euros - mais beaucoup discuté, couchée 3 heures du matin passé, réveil 7h pour me préparer à aller donner un coup de main à la fête d'un journal communiste connu (je ne mets pas son nom pour qu'on n'arrive pas sur mon blog comme ça)
J'avais beaucoup culpabilisé de ne pas passer le dimanche avec mes enfants et ne de les coucher deux soirs de suite... Le dimanche matin, en attendant les amis, je me demandais si je ne ferais pas mieux de rentrer... mais ça aurait été dommage.
J'ai passé la journée derrière le comptoir à servir les cafés - ah les têtes de lendemain de fête! je n'étais pas fraîche non plus...- puis des boissons diverses et variées, à servir en salle un peu le midi, à écouter de la musique, à parler, à rire, à voir tous ces gens qui forment avec moi une grande famille qui espère autre chose pour demain.
Et puis, l'espace d'une journée, j'ai été autre chose que juste une mère, j'étais une femme jolie dans le regard des autres, et attirante, qui plaît même aux jeunes de 20 ans qui pensent que je suis à peine plus âgée qu'eux (huhu). Ca fait du bien, ça va de soi.
Le soir, j'ai retrouvé mes enfants, dont mon Viking qui avait perdu une dent, ce dont j'avais été mise au courant par la magie du portable, c'est donc la petite-souris-de-la-fête qui est passée.
Jolie parenthèse, et ce matin, ma directrice et moi - je choisis bien mes directrices- retournons travailler... Où sont les allumettes?
(Je n'ai pas eu le temps de répondre aux commentaires des 2 messages précédents, je le fais ce soir :-D)
Nous étions invité ma sœur et moi dans un restaurant à Tapas branchouille où nous avons peu mangé pour 30 euros - mais beaucoup discuté, couchée 3 heures du matin passé, réveil 7h pour me préparer à aller donner un coup de main à la fête d'un journal communiste connu (je ne mets pas son nom pour qu'on n'arrive pas sur mon blog comme ça)
J'avais beaucoup culpabilisé de ne pas passer le dimanche avec mes enfants et ne de les coucher deux soirs de suite... Le dimanche matin, en attendant les amis, je me demandais si je ne ferais pas mieux de rentrer... mais ça aurait été dommage.
J'ai passé la journée derrière le comptoir à servir les cafés - ah les têtes de lendemain de fête! je n'étais pas fraîche non plus...- puis des boissons diverses et variées, à servir en salle un peu le midi, à écouter de la musique, à parler, à rire, à voir tous ces gens qui forment avec moi une grande famille qui espère autre chose pour demain.
Et puis, l'espace d'une journée, j'ai été autre chose que juste une mère, j'étais une femme jolie dans le regard des autres, et attirante, qui plaît même aux jeunes de 20 ans qui pensent que je suis à peine plus âgée qu'eux (huhu). Ca fait du bien, ça va de soi.
Le soir, j'ai retrouvé mes enfants, dont mon Viking qui avait perdu une dent, ce dont j'avais été mise au courant par la magie du portable, c'est donc la petite-souris-de-la-fête qui est passée.
Jolie parenthèse, et ce matin, ma directrice et moi - je choisis bien mes directrices- retournons travailler... Où sont les allumettes?
(Je n'ai pas eu le temps de répondre aux commentaires des 2 messages précédents, je le fais ce soir :-D)
Saturday, September 13, 2008
Les hommes et moi - 2
Bon allez, ok, ce n'est pas possible. Pas possible de se détourner de l'amour tout ce paquet d'années. Pas possible d'ignorer les hommes et la tendresse.
J'ai juste besoin de me protéger en me disant qu'il ne pourra rien y avoir de "sérieux", de "constructible" avant que mes enfants ne soient plus grands, simplement parce qu'ils ne me laissent aucune intimité, qu'ils ont un immense besoin de moi, qu'ils n'ont qu'une seule enfance, déjà bien amochée alors l'urgence et l'essentiel c'est de leur consacrer les prochaines années.
Mais...Il y aura des histoires, avant mes 40 ans. J'ai toujours vécu ce que j'avais à vivre, je préfère largement les remords aux regrets. Le tout c'est d'éviter d'impliquer trop mes enfants, même si c'est difficile quand on est maman-solo à temps complet.
Oui, il y aura des histoires, parce que....
"Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres, si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."
On ne contredit pas les grands maîtres de la littérature :-)
J'ai juste besoin de me protéger en me disant qu'il ne pourra rien y avoir de "sérieux", de "constructible" avant que mes enfants ne soient plus grands, simplement parce qu'ils ne me laissent aucune intimité, qu'ils ont un immense besoin de moi, qu'ils n'ont qu'une seule enfance, déjà bien amochée alors l'urgence et l'essentiel c'est de leur consacrer les prochaines années.
Mais...Il y aura des histoires, avant mes 40 ans. J'ai toujours vécu ce que j'avais à vivre, je préfère largement les remords aux regrets. Le tout c'est d'éviter d'impliquer trop mes enfants, même si c'est difficile quand on est maman-solo à temps complet.
Oui, il y aura des histoires, parce que....
"Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres, si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."
On ne contredit pas les grands maîtres de la littérature :-)
Friday, September 12, 2008
Les hommes et moi - 1
J'avais promis à Valérie d'en faire une note (y'a un bout de temps, je sais) alors voilà :-)
Au sujet de ma récente rupture, j'avais plaisanté en parlant de mon grand âge...
Bien sûr, ce n'est pas la cause de l'échec de cette histoire...
Oserai-je avouer que ce sont les enfants? Bin oui, voilà, c'est dit...
Et les enfants, je les ai et ça risque de durer un bout de temps. C'est une donnée inéchangeable.
C'est là que j'ai réalisé un truc: étant donné mon mode de vie, étant donné ce qui est arrivé à mes enfants, qui fait qu'ils ont plus besoin de ma présence que d'autres enfants (et ça empire mois après mois), je ne risque pas de trouver chaussure à mon pieds avant un paquet d'années. Ou alors je vais continuer de cumuler les expériences désastreuses et franchement c'est trop dur de gérer ça en plus du reste.
Du coup, depuis quelques semaines, j'ai décidé de ne plus me formaliser - et d'inciter mon entourage de cesser de se formaliser à mon sujet: je n'aurai personne avant mes 40 ans au moins, et même plus - dans 8 ans Viking n'aura encore que 14 ans, il ne dormira certes plus dans mon lit mais il pourrait quand même se montrer très casse-pieds.
Je vais donc attendre plusieurs années, une bonne dizaine, mais à ce moment-là, au moins, il n'y aura plus l'enjeu des enfants. Et puis les hommes de 40 ans sont nettement plus... comment dire... Matures? Finis? Intelligents? que les moins de 40 ans (oui oui, c'est complètement idiot mais j'essaie de me convaincre et c'est quand même un peu vrai) Et on n'a plus rien à prouver, ni à la famille, ni aux amis.
Bref, que de bonnes raisons d'attendre mes 40 ans et plus. J'ai hâte en fait. J'aurai des années à rattraper et ça sera FO-MI-DABLE!
(A suivre)
Au sujet de ma récente rupture, j'avais plaisanté en parlant de mon grand âge...
Bien sûr, ce n'est pas la cause de l'échec de cette histoire...
Oserai-je avouer que ce sont les enfants? Bin oui, voilà, c'est dit...
Et les enfants, je les ai et ça risque de durer un bout de temps. C'est une donnée inéchangeable.
C'est là que j'ai réalisé un truc: étant donné mon mode de vie, étant donné ce qui est arrivé à mes enfants, qui fait qu'ils ont plus besoin de ma présence que d'autres enfants (et ça empire mois après mois), je ne risque pas de trouver chaussure à mon pieds avant un paquet d'années. Ou alors je vais continuer de cumuler les expériences désastreuses et franchement c'est trop dur de gérer ça en plus du reste.
Du coup, depuis quelques semaines, j'ai décidé de ne plus me formaliser - et d'inciter mon entourage de cesser de se formaliser à mon sujet: je n'aurai personne avant mes 40 ans au moins, et même plus - dans 8 ans Viking n'aura encore que 14 ans, il ne dormira certes plus dans mon lit mais il pourrait quand même se montrer très casse-pieds.
Je vais donc attendre plusieurs années, une bonne dizaine, mais à ce moment-là, au moins, il n'y aura plus l'enjeu des enfants. Et puis les hommes de 40 ans sont nettement plus... comment dire... Matures? Finis? Intelligents? que les moins de 40 ans (oui oui, c'est complètement idiot mais j'essaie de me convaincre et c'est quand même un peu vrai) Et on n'a plus rien à prouver, ni à la famille, ni aux amis.
Bref, que de bonnes raisons d'attendre mes 40 ans et plus. J'ai hâte en fait. J'aurai des années à rattraper et ça sera FO-MI-DABLE!
(A suivre)
Thursday, September 11, 2008
L'argent de poche
Je donne un euro par semaine d'argent de poche à Nana - quand j'y pense... C'est-à-dire rarement, je l'avoue... Du coup je lui donne plutôt 5 ou 10 euros par à-coups.
Il lui est déjà arrivé plusieurs fois d'acheter des babioles pour elle, ou pour son frère et moi.
Elle grandit.
L'une de ses motivations pour vendre ses jouets en vide-grenier était l'argent...Elle voulait s'acheter une DS, et puis, coup de baguette magique, hem, elle n'a plus eu besoin de s'en acheter une (j'ai un ange gardien formidable).
Avec ses économies+l'argent du précédent vide-grenier, elle s'est acheté des petshops, nouvelle manie des cours de récré.
Il lui restait encore environ 40 euros. Qu'elle a voulu entièrement dépenser la semaine dernière pour un seul jeu de DS.
Là, j'avoue, je m'y suis opposée... Je souhaite vraiment qu'elle soit libre de faire ce qu'elle veut de son argent de poche - vu que moi, enfant, je n'avais absolument pas le droit d'en faire ce que je voulais et que j'en ai souffert... Mais 40 euros, le prix des courses de la semaine, 40 euros, lorsque joindre les 2 bouts tient du numéro d'équilibriste, c'était... insupportable. D'autant plus (et c'est surtout pour cela que j'ai refusé, vu qu'il y avait une autre solution!) qu'en attendant un peu, elle pouvait avoir ce jeu d'occasion, et donc moins cher!
Entretemps, nous avons fait notre seconde vide-grenier, elle a obtenu 33 euros.
Hier, nous sommes retournés au magasin, où elle a trouvé son jeu d'occasion, plus un autre...55 euros d'un coup... Ca fait toujours mal à notre génération de vieux :-D, mais j'ai trouvé ça plus raisonnable... Qu'elle attende pour acheter d'occas, ce que moi-même je fais la plupart du temps.
Je ne sais pas si j'ai bien fait, de m'opposer la première fois. On dit souvent que c'est à eux de faire leurs expériences, de réaliser combien tout coûte cher, qu'on peut se débrouiller autrement (attendre, échanger, s'en passer, se rabattre sur autre chose...). D'un autre côté, il est bon aussi de vivre en fonction des possibilités de sa famille il me semble... 40 euros, pour nous, c'est une somme énorme, et d'ailleurs, Nana n'aura pas l'occasion de se gagner à nouveau rapidement et aisément ce qu'elle a dépensé en une fois.
Qu'en pensez-vous? Comment ça se passe chez vous?
Il lui est déjà arrivé plusieurs fois d'acheter des babioles pour elle, ou pour son frère et moi.
Elle grandit.
L'une de ses motivations pour vendre ses jouets en vide-grenier était l'argent...Elle voulait s'acheter une DS, et puis, coup de baguette magique, hem, elle n'a plus eu besoin de s'en acheter une (j'ai un ange gardien formidable).
Avec ses économies+l'argent du précédent vide-grenier, elle s'est acheté des petshops, nouvelle manie des cours de récré.
Il lui restait encore environ 40 euros. Qu'elle a voulu entièrement dépenser la semaine dernière pour un seul jeu de DS.
Là, j'avoue, je m'y suis opposée... Je souhaite vraiment qu'elle soit libre de faire ce qu'elle veut de son argent de poche - vu que moi, enfant, je n'avais absolument pas le droit d'en faire ce que je voulais et que j'en ai souffert... Mais 40 euros, le prix des courses de la semaine, 40 euros, lorsque joindre les 2 bouts tient du numéro d'équilibriste, c'était... insupportable. D'autant plus (et c'est surtout pour cela que j'ai refusé, vu qu'il y avait une autre solution!) qu'en attendant un peu, elle pouvait avoir ce jeu d'occasion, et donc moins cher!
Entretemps, nous avons fait notre seconde vide-grenier, elle a obtenu 33 euros.
Hier, nous sommes retournés au magasin, où elle a trouvé son jeu d'occasion, plus un autre...55 euros d'un coup... Ca fait toujours mal à notre génération de vieux :-D, mais j'ai trouvé ça plus raisonnable... Qu'elle attende pour acheter d'occas, ce que moi-même je fais la plupart du temps.
Je ne sais pas si j'ai bien fait, de m'opposer la première fois. On dit souvent que c'est à eux de faire leurs expériences, de réaliser combien tout coûte cher, qu'on peut se débrouiller autrement (attendre, échanger, s'en passer, se rabattre sur autre chose...). D'un autre côté, il est bon aussi de vivre en fonction des possibilités de sa famille il me semble... 40 euros, pour nous, c'est une somme énorme, et d'ailleurs, Nana n'aura pas l'occasion de se gagner à nouveau rapidement et aisément ce qu'elle a dépensé en une fois.
Qu'en pensez-vous? Comment ça se passe chez vous?
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Tuesday, September 09, 2008
Finalement, ils sont mieux devant la télé
Donc, hier soir, après l'étude, nous sommes quand même allés acheter les bottes d'équitation.
Dans un des grands temples de la consommation moderne, lieu sacré de tous les sportifs du dimanche ou plus, où nous avions 3 jours plus tôt acheté pour chacun des enfants deux paires de baskets - une pour le sport en intérieur, une pour le sport en extérieur, ça rigole pas dans c't'école.
Il nous a fallu une heure et toute la patience et la gentillesse d'un adorable vendeur pour trouver les boots - parce que ma fille en vrai n'aime pas les bottes d'équitation, elle préfère les boots, mais avec ça il faut des chaps, ma fille en avait des marrons, mais pas de bol, aucune boots marron à sa taille comme un fait exprès, donc il a fallu acheter des boots noires -il n'en restait qu'une paire à sa taille, toutes les petites filles font du 35 de nos jours ou quoi? - et les chaps qui allaient avec évidemment (de toute façon, les chaps marrons étaient sans doute trop petites, vu que ça ne grandit pas, contrairement aux enfants), et puis forcément pour être à l'aise maman un pantalon d'équitation, et puis les chaussettes bien hautes aussi maman parce que ça déstabilise de sentir les chaussettes habituelles glisser le long des mollets, et puis après il fallait bien le gilet d'équitation pour protéger le dos en cas de chute, ça sera bien maman je serai complètement en sécurité comme ça, oui c'est évident il faut aussi absooooooooolument la veste sans manche pour la mi-saison puis la parka pour l'hiver mais ça attendra le mois prochain ma chérie, voire celui d'après parce que bon, en plus du jogging que j'ai dû racheter parce que tu passes le plus clair de ton temps à grandir, bin ma carte bleue pleure beaucoup très fort - z'avez qu'à faire le calcul - oui Tom-Tom, c'est ça, rajoute le ballon de foot, je ne suis plus à 4 euros près.
Non, ne vous précipitez pas sur les commentaires (enfin si, quand même, mais après) pour me dire que j'ai oublié d'acheter l'essentiel: la bombe! Parce qu'on l'avait déjà, donnée cet été par cette même adorable ado à la guitare que j'ai connue même pas conçue. Heureusement, hein, qu'est-ce que ça aurait été sinon.
Si j'avais eu des regrets - ce qui n'étais pas le cas- ils auraient été balayés ce matin par la vision de ma fille, toute belle, toute heureuse, dans sa tenue flambant neuve. Non, je n'ai pas regretté, même après mon passage à la CAF où j'ai appris que mon quotient familial était de 7 euros trop élevé pour que j'aie droit à quoi que ce soit, aide aux vacances, aide aux loisirs et temps libres, aide au logement, rien, nada, allez c'est pas grave, on mangera des pâtes jusqu'à Noel, mais dans la joie et la bonne humeur puisqu'on fait du sport et de la musique.
Des fois quand même, pour de rire, je me dis cf le titre :-D
Dans un des grands temples de la consommation moderne, lieu sacré de tous les sportifs du dimanche ou plus, où nous avions 3 jours plus tôt acheté pour chacun des enfants deux paires de baskets - une pour le sport en intérieur, une pour le sport en extérieur, ça rigole pas dans c't'école.
Il nous a fallu une heure et toute la patience et la gentillesse d'un adorable vendeur pour trouver les boots - parce que ma fille en vrai n'aime pas les bottes d'équitation, elle préfère les boots, mais avec ça il faut des chaps, ma fille en avait des marrons, mais pas de bol, aucune boots marron à sa taille comme un fait exprès, donc il a fallu acheter des boots noires -il n'en restait qu'une paire à sa taille, toutes les petites filles font du 35 de nos jours ou quoi? - et les chaps qui allaient avec évidemment (de toute façon, les chaps marrons étaient sans doute trop petites, vu que ça ne grandit pas, contrairement aux enfants), et puis forcément pour être à l'aise maman un pantalon d'équitation, et puis les chaussettes bien hautes aussi maman parce que ça déstabilise de sentir les chaussettes habituelles glisser le long des mollets, et puis après il fallait bien le gilet d'équitation pour protéger le dos en cas de chute, ça sera bien maman je serai complètement en sécurité comme ça, oui c'est évident il faut aussi absooooooooolument la veste sans manche pour la mi-saison puis la parka pour l'hiver mais ça attendra le mois prochain ma chérie, voire celui d'après parce que bon, en plus du jogging que j'ai dû racheter parce que tu passes le plus clair de ton temps à grandir, bin ma carte bleue pleure beaucoup très fort - z'avez qu'à faire le calcul - oui Tom-Tom, c'est ça, rajoute le ballon de foot, je ne suis plus à 4 euros près.
Non, ne vous précipitez pas sur les commentaires (enfin si, quand même, mais après) pour me dire que j'ai oublié d'acheter l'essentiel: la bombe! Parce qu'on l'avait déjà, donnée cet été par cette même adorable ado à la guitare que j'ai connue même pas conçue. Heureusement, hein, qu'est-ce que ça aurait été sinon.
Si j'avais eu des regrets - ce qui n'étais pas le cas- ils auraient été balayés ce matin par la vision de ma fille, toute belle, toute heureuse, dans sa tenue flambant neuve. Non, je n'ai pas regretté, même après mon passage à la CAF où j'ai appris que mon quotient familial était de 7 euros trop élevé pour que j'aie droit à quoi que ce soit, aide aux vacances, aide aux loisirs et temps libres, aide au logement, rien, nada, allez c'est pas grave, on mangera des pâtes jusqu'à Noel, mais dans la joie et la bonne humeur puisqu'on fait du sport et de la musique.
Des fois quand même, pour de rire, je me dis cf le titre :-D
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IN-GRATS!
Cette année, mes enfants vont à l'étude. Mon école actuelle est à 25 minutes de marche de la leur, et je finis à 16h30, comme eux. Si j'arrive avant 17h, je peux les récupérer, sinon je dois attendre 18h.
Jeudi dernier, j'ai réussi à les attraper au vol avant la fermeture des grilles, en marchant vite, en courant parfois.
Les autres fois, je suis sortie trop tard de l'école (un parent à voir, un problème à résoudre, un enfant qui a du mal à enfiler son manteau), je n'ai même pas essayé.
Ce matin, je leur demande de me guetter, j'aurai l'une des voitures de ma mère (pour pouvoir emmener ma princesse à l'équitation le lendemain matin, endroit inaccessible sans voiture) et j'arriverai donc avant 17h.
"Oui, mais c'est bien, l'étude, jouer avec les copains tout ça"
Grumph, on doit aller acheter les bottes d'équitation, je leur propose d'arriver à l'heure pile de la montée dans les classes - 17h donc - pour qu'ils puissent profiter du meilleur moment de l'étude - avant 17h.
Ce soir, tout contente, j'arrive, je cours, je roule, je vole vers mes pioupioux que j'aime d'amour, il est 17h pile, mais ils tiennent à rester avec les copains jusqu'à 18h, non mais qu'est-ce que vous voulez faire face à deux gamins qui s'éclatent tellement à courir après leurs copains qu'ils préfèrent passer une heure de plus en collectivité que de se précipiter dans les bras de leur mère, hein?
On verra s'ils seront toujours aussi ravis cet hiver par 0°, mouarf!
Jeudi dernier, j'ai réussi à les attraper au vol avant la fermeture des grilles, en marchant vite, en courant parfois.
Les autres fois, je suis sortie trop tard de l'école (un parent à voir, un problème à résoudre, un enfant qui a du mal à enfiler son manteau), je n'ai même pas essayé.
Ce matin, je leur demande de me guetter, j'aurai l'une des voitures de ma mère (pour pouvoir emmener ma princesse à l'équitation le lendemain matin, endroit inaccessible sans voiture) et j'arriverai donc avant 17h.
"Oui, mais c'est bien, l'étude, jouer avec les copains tout ça"
Grumph, on doit aller acheter les bottes d'équitation, je leur propose d'arriver à l'heure pile de la montée dans les classes - 17h donc - pour qu'ils puissent profiter du meilleur moment de l'étude - avant 17h.
Ce soir, tout contente, j'arrive, je cours, je roule, je vole vers mes pioupioux que j'aime d'amour, il est 17h pile, mais ils tiennent à rester avec les copains jusqu'à 18h, non mais qu'est-ce que vous voulez faire face à deux gamins qui s'éclatent tellement à courir après leurs copains qu'ils préfèrent passer une heure de plus en collectivité que de se précipiter dans les bras de leur mère, hein?
On verra s'ils seront toujours aussi ravis cet hiver par 0°, mouarf!
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Un bout de quotidien
Nouvelles familles
Durant la période électorale du début d'année, je suis devenue très amie avec une fille formidable (bien obligée de dire ça, elle lit mon blog :-D), maman-solo comme moi, instit comme moi, et, incroyable mais vrai, dans la même école que moi... Enfin, c'est plutôt moi qui squatte son école quelques temps! Il s'agit d'un grand groupe scolaire découpé géographiquement en cycles, elle dans les locaux du cycle 3, moi dans les locaux du cycle 2, on mange ensemble le midi, on repart ensemble le soir, et hors école, on passe beaucoup de temps ensemble, nos enfants s'entendent bien, tout ça, tout ça, et on a même la vague idée de faire de la collocation, si c'est pas prêter le flanc à tous les commérages ça...
Son fils est dans son école cette année.
Aujourd'hui, nous avons quitté l'école en même temps que les élèves. Nous marchions tous les trois derrière un groupe d'élèves, lorsqu'une fillette se retourne, nous salue, puis nous demande "maîtresses, c'est votre fils à toutes les deux?"
Nous avons farouchement nié. En éclatant de rire.
Après tout, hein... Avec les progrès de la science, un jour...
Son fils est dans son école cette année.
Aujourd'hui, nous avons quitté l'école en même temps que les élèves. Nous marchions tous les trois derrière un groupe d'élèves, lorsqu'une fillette se retourne, nous salue, puis nous demande "maîtresses, c'est votre fils à toutes les deux?"
Nous avons farouchement nié. En éclatant de rire.
Après tout, hein... Avec les progrès de la science, un jour...
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Monday, September 08, 2008
Vide-grenier
Nous avions prévu depuis plusieurs semaines de participer au vide-grenier du village de ma sœur.
Malheureusement, la météo a œuvré contre nous...
Quand je me suis retrouvée toute seule avec tous mes cartons sous une pluie certes fine mais quand même, j'ai failli d'abord tout remballer, ensuite prendre en photo le désastre pour vous montrer :-) et puis finalement, je m'y suis mise...
Ma sœur s'est trompée et ne m'a pris que 4 mètres au lieu des 6 dont j'aurais eu grand besoin... Une nouvelle fois, tout était entassé et donc peu visible... Pour les vêtements, je n'avais qu'un petit tankarville qui n'arrêtait pas de tomber, jusqu'à ce que ma sœur m'en apporte un autre, plus pratique, mais toujours pas suffisant pour tout exposer.
Malgré tout, malgré le mauvais temps, petit à petit, et à tout petits prix, des choses sont parties...Le bilan n'est pas si mauvais... Mais il nous restait presque toutes les cassettes vidéos (on se demande ce qu'on pourrait bien en faire...) et beaucoup de jouets, dont les plus encombrants! Je ne parle pas des vêtements...Quel découragement, cette impression d'avoir tant fait pour peu de résultats!
Je retiens cependant de belles images: le monsieur du stand d'en face qui m'a apporté une bâche et un parapluie lorsque je me suis retrouvée totalement démunie sous une forte averse, la famille du stand d'à côté qui a supporté toutes les instrusions et les papoteries de Viking et chez qui mes enfants ont copieusement dépensé l'argent qu'ils venaient de gagner par la vente de leurs jouets: un avion militaire avec tanks et soldats - alors qu'il a une mère pacifiste! limite anarchiste! ce scandale! - deux boîtes de jeux, un "GI Joe" - je crois, ou un truc du genre, un beau tee shirt avec un cheval, et puis ma fille, si timide, si peu sûre d'elle, partant faire la tournée des stands voisins à la recherche de vêtements, osant demander, refuser, jusqu'à trouver une très jolie veste, un peu chère - certains prix à ce vide-grenier était honteusement exagérés! - mais elle était si mignonne dedans, si heureuse, que je n'ai pas pu refuser!
Voilà... Et aujourd'hui, comme pour me narguer, les nuages étaient rares, blancs, et le soleil tapait fort!
Malheureusement, la météo a œuvré contre nous...
Quand je me suis retrouvée toute seule avec tous mes cartons sous une pluie certes fine mais quand même, j'ai failli d'abord tout remballer, ensuite prendre en photo le désastre pour vous montrer :-) et puis finalement, je m'y suis mise...
Ma sœur s'est trompée et ne m'a pris que 4 mètres au lieu des 6 dont j'aurais eu grand besoin... Une nouvelle fois, tout était entassé et donc peu visible... Pour les vêtements, je n'avais qu'un petit tankarville qui n'arrêtait pas de tomber, jusqu'à ce que ma sœur m'en apporte un autre, plus pratique, mais toujours pas suffisant pour tout exposer.
Malgré tout, malgré le mauvais temps, petit à petit, et à tout petits prix, des choses sont parties...Le bilan n'est pas si mauvais... Mais il nous restait presque toutes les cassettes vidéos (on se demande ce qu'on pourrait bien en faire...) et beaucoup de jouets, dont les plus encombrants! Je ne parle pas des vêtements...Quel découragement, cette impression d'avoir tant fait pour peu de résultats!
Je retiens cependant de belles images: le monsieur du stand d'en face qui m'a apporté une bâche et un parapluie lorsque je me suis retrouvée totalement démunie sous une forte averse, la famille du stand d'à côté qui a supporté toutes les instrusions et les papoteries de Viking et chez qui mes enfants ont copieusement dépensé l'argent qu'ils venaient de gagner par la vente de leurs jouets: un avion militaire avec tanks et soldats - alors qu'il a une mère pacifiste! limite anarchiste! ce scandale! - deux boîtes de jeux, un "GI Joe" - je crois, ou un truc du genre, un beau tee shirt avec un cheval, et puis ma fille, si timide, si peu sûre d'elle, partant faire la tournée des stands voisins à la recherche de vêtements, osant demander, refuser, jusqu'à trouver une très jolie veste, un peu chère - certains prix à ce vide-grenier était honteusement exagérés! - mais elle était si mignonne dedans, si heureuse, que je n'ai pas pu refuser!
Voilà... Et aujourd'hui, comme pour me narguer, les nuages étaient rares, blancs, et le soleil tapait fort!
Friday, September 05, 2008
C'est affreux!
Ma fille a deux maîtresses.
Une le vendredi, une les autres jours.
C'est affreux, je ne sais pas comment on va s'en sortir.
Il va falloir que j'achète deux boîtes de chocolats pour les fêtes de fin d'année! Et deux cadeaux de fin d'année! Et offrir deux pots de confiture lorsqu'on en fera!
C'est bien gentil d'être maître formateur et donc de bénéficier d'une décharge, mais faudrait songer à la baisse du pouvoir d'achat, quand même.
Une le vendredi, une les autres jours.
C'est affreux, je ne sais pas comment on va s'en sortir.
Il va falloir que j'achète deux boîtes de chocolats pour les fêtes de fin d'année! Et deux cadeaux de fin d'année! Et offrir deux pots de confiture lorsqu'on en fera!
C'est bien gentil d'être maître formateur et donc de bénéficier d'une décharge, mais faudrait songer à la baisse du pouvoir d'achat, quand même.
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Nana la princesse
Fêlure
J'ai donc emmené Viking à son premier entraînement de foot.
Je l'ai laissé devant le vestiaire, sachant qu'il est assez débrouillard pour trouver une place et se changer seul.
Quelques minutes après, j'ai jeté un œil, et je ne l'ai pas vu. Un monsieur est allé voir au fond de la salle, derrière la cloison abritant les douches, et m'a fait signe qu'il se trouvait là. A ce moment, le directeur a commencé à faire l'appel. Quand il a donné le nom de mon fils, j'ai enfin osé pénétrer dans le vestiaire pour aller voir viking, en signalant que mon fils se trouvait là.
"Il va falloir qu'il se change avec les autres la prochaine fois"
Il était au fond, tout au fond des douches. Il avait mis son short et son tee shirt et commençait à se battre avec ses protèges-tibias. Il a l'air petit, si petit, si démuni, avec son problème qui est si grand.
"Je ne voulais pas que les autres me voient en slip", m'explique-t-il.
Il s'approche de moi, je l'aide.
Je constate qu'il avait dans un premier temps ôté son gilet et ses chaussures, qu'il a laissés sous le banc du vestiaire, avant de s'isoler.
Après l'entraînement, il n'a pas voulu se changer. Il est parti en short. La prochaine fois, nous prévoirons un jogging ample qu'il pourra enfiler par-dessus.
On me dira pour me rassurer que certains enfants sont plus pudiques que d'autres, c'est comme ça. Mais on sait que dans le cas de mon fils, ce n'est pas anodin. Qu'il y a une cause à ça. Que ça révèle ses difficultés en matière de pudeur, de sexe, de rapport à son corps et à celui des autres. Que ça réveille des images douloureuses, peut-être.
Se montrer en slip à des garçons de son âge est au dessus de ses forces.
Première étape d'un chemin qui sera douloureux, notamment à l'adolescence.
Je sais que cette image de mon petit garçon réfugié au fond des douches pour se changer va me hanter durablement.
Mais j'en vois aussi l'autre côté, le positif.
Mon bonhomme avait un problème, il a trouvé tout seul une solution pour le régler.
Il a de réels blocages - je ne vous raconte pas tout - qui se résorberont peut-être ou peut-être pas. Mais nous sommes nombreux à sentir qu'il a assez de force, assez de je-ne-sais-quoi pour s'en sortir, pour rebondir quoi qu'il arrive.
Pourvu que je ne me trompe pas... Il se bat et se débat tellement qu'il mérite de s'en sortir.
Je l'ai laissé devant le vestiaire, sachant qu'il est assez débrouillard pour trouver une place et se changer seul.
Quelques minutes après, j'ai jeté un œil, et je ne l'ai pas vu. Un monsieur est allé voir au fond de la salle, derrière la cloison abritant les douches, et m'a fait signe qu'il se trouvait là. A ce moment, le directeur a commencé à faire l'appel. Quand il a donné le nom de mon fils, j'ai enfin osé pénétrer dans le vestiaire pour aller voir viking, en signalant que mon fils se trouvait là.
"Il va falloir qu'il se change avec les autres la prochaine fois"
Il était au fond, tout au fond des douches. Il avait mis son short et son tee shirt et commençait à se battre avec ses protèges-tibias. Il a l'air petit, si petit, si démuni, avec son problème qui est si grand.
"Je ne voulais pas que les autres me voient en slip", m'explique-t-il.
Il s'approche de moi, je l'aide.
Je constate qu'il avait dans un premier temps ôté son gilet et ses chaussures, qu'il a laissés sous le banc du vestiaire, avant de s'isoler.
Après l'entraînement, il n'a pas voulu se changer. Il est parti en short. La prochaine fois, nous prévoirons un jogging ample qu'il pourra enfiler par-dessus.
On me dira pour me rassurer que certains enfants sont plus pudiques que d'autres, c'est comme ça. Mais on sait que dans le cas de mon fils, ce n'est pas anodin. Qu'il y a une cause à ça. Que ça révèle ses difficultés en matière de pudeur, de sexe, de rapport à son corps et à celui des autres. Que ça réveille des images douloureuses, peut-être.
Se montrer en slip à des garçons de son âge est au dessus de ses forces.
Première étape d'un chemin qui sera douloureux, notamment à l'adolescence.
Je sais que cette image de mon petit garçon réfugié au fond des douches pour se changer va me hanter durablement.
Mais j'en vois aussi l'autre côté, le positif.
Mon bonhomme avait un problème, il a trouvé tout seul une solution pour le régler.
Il a de réels blocages - je ne vous raconte pas tout - qui se résorberont peut-être ou peut-être pas. Mais nous sommes nombreux à sentir qu'il a assez de force, assez de je-ne-sais-quoi pour s'en sortir, pour rebondir quoi qu'il arrive.
Pourvu que je ne me trompe pas... Il se bat et se débat tellement qu'il mérite de s'en sortir.
Thursday, September 04, 2008
... comme les autres
Nana m'a souvent parlé de ses difficultés à l'école, du fait qu'elle a parfois le cafard, s'isole, n'écoute pas...
Le prof de l'an dernier était au courant de la situation, ainsi que la directrice, parce que c'était très récent.
Hier, Nana a pensé à parler seule à seule avec sa nouvelle maîtresse - la rentrée l'a beaucoup angoissée. Je lui ai dit que c'était une bonne idée.
Nana a pu lui parler aujourd'hui. Lui dire elle-même, avec ses mots à elle, ce qu'elle avait envie qu'elle sache.
J'ai vu ensuite le prof de l'an dernier, qui m'a dit ne rien avoir révélé à la nouvelle prof, qui est ensuite allé le voir pour obtenir quelques informations.
J'hésitais, justement. Dire? Ou attendre que l'occasion se présente?
Les enfants doivent arriver avec un regard neutre sur eux. J'ai trouvé bien que le prof de l'an dernier et la directrice gardent ça pour eux dans un premier temps. Mes enfants ne peuvent être perpétuellement "ceux qui ont été abusés par leur père". Qu'ils puissent n'en dire que ce qu'ils veulent doit à la fois les libérer et les rassurer. C'est leur histoire, il s'agit de leurs relations avec les autres au sein de l'école, c'est à eux de choisir si et quand ils veulent en parler.
Le prof de l'an dernier était au courant de la situation, ainsi que la directrice, parce que c'était très récent.
Hier, Nana a pensé à parler seule à seule avec sa nouvelle maîtresse - la rentrée l'a beaucoup angoissée. Je lui ai dit que c'était une bonne idée.
Nana a pu lui parler aujourd'hui. Lui dire elle-même, avec ses mots à elle, ce qu'elle avait envie qu'elle sache.
J'ai vu ensuite le prof de l'an dernier, qui m'a dit ne rien avoir révélé à la nouvelle prof, qui est ensuite allé le voir pour obtenir quelques informations.
J'hésitais, justement. Dire? Ou attendre que l'occasion se présente?
Les enfants doivent arriver avec un regard neutre sur eux. J'ai trouvé bien que le prof de l'an dernier et la directrice gardent ça pour eux dans un premier temps. Mes enfants ne peuvent être perpétuellement "ceux qui ont été abusés par leur père". Qu'ils puissent n'en dire que ce qu'ils veulent doit à la fois les libérer et les rassurer. C'est leur histoire, il s'agit de leurs relations avec les autres au sein de l'école, c'est à eux de choisir si et quand ils veulent en parler.
Maman d'élève indigne
Je ne cesse de râler contre les parents démissionnaires, qui considèrent que l'école doit pourvoir à tout - et surtout à leurs propres manquements - tout en regrettant que les enseignants soient des incapables.
Et ce soir, j'ai réalisé que ça faisait deux jours que mon fils allait à l'école sans sa boîte-à-étiquettes, alors que ce matin, je n'ai pas omis de glisser dans son cartable une trousse avec quelques billes, "5 seulement maman, c'est la maîtresse qui a dit".
Ouais, la honte.
Mais bon, la récré, c'est le moment le plus important de la journée d'école, moi j'dis.
Et ce soir, j'ai réalisé que ça faisait deux jours que mon fils allait à l'école sans sa boîte-à-étiquettes, alors que ce matin, je n'ai pas omis de glisser dans son cartable une trousse avec quelques billes, "5 seulement maman, c'est la maîtresse qui a dit".
Ouais, la honte.
Mais bon, la récré, c'est le moment le plus important de la journée d'école, moi j'dis.
Wednesday, September 03, 2008
Rentrée sportive
La rentrée scolaire s'est passée correctement pour tous les 3, malgré quelques loupés du côté des enfants...
On attend une ouverture de classe chez les CP (plutôt positif, les classes plafonnent à 30 élèves!) donc Viking pourrait changer de maîtresse... Nana a retrouvé sa meilleure amie, ses copines préférées, mais a eu des remontrances pour bavardages et a ensuite oublié son cahier de liaison avec tous les papiers à signer, elle a peur de se faire gronder!
Dans la foulée, il fallait bien que les activités extra-scolaires commencent!
Ce matin, nous avons emmené Nana dans un nouveau club d'équitation, (un peu) moins cher et (beaucoup) plus sympa que celui qu'elle a fréquenté 4 ans. Un peu plus loin, mais dans un cadre plus agréable: une base de loisirs, plusieurs hectares de jeu pour Viking en attendant sa sœur! Et nous pouvons nous asseoir sur des gradins, luxe suprême pour moi qui ai pataugé 4 ans dans la gadoue et le froid. Nana était ravie de pouvoir enfin remonter, après cette série de fractures et d'entorses (D'ailleurs, elle a récidivé durant l'été, en se fissurant le sternum...) . L'entraîneuse était patiente, compréhensive tout en restant exigeante, juste ce qu'il faut pour une petite fille qui a déjà peu confiance en elle et vient en plus d'un club "marche ou crève" (greu)
Cet après-midi, Viking a eu son premier entraînement de foot! Depuis le temps qu'il l'attendait... Bon, je me suis mise un peu en colère, parce qu'il nous a mis en retard par un énième caprice, et je déteste ça... Ensuite, il y a eu un petit événement que je raconterai la prochaine fois... Mais pour finir, il s'est bel et bien retrouvé sur le terrain de foot, totalement ravi, malgré la pluie! C'est vraiment le sport qu'il lui fallait. On me suggère souvent de l'inscrire au judo "pour le canaliser", mais je ne vois pas au nom de quoi il faudrait absolument qu'un enfant de 6 ans un peu remuant se canalise! Je crois au contraire qu'il a besoin de s'adonner à ses penchants naturels: courir, sauter, donner des coups de pieds et crier!
D'ici 15 jours, je pourrai vous parler de notre rentrée musicale... Et j'ai bien dit "notre" :-)
On attend une ouverture de classe chez les CP (plutôt positif, les classes plafonnent à 30 élèves!) donc Viking pourrait changer de maîtresse... Nana a retrouvé sa meilleure amie, ses copines préférées, mais a eu des remontrances pour bavardages et a ensuite oublié son cahier de liaison avec tous les papiers à signer, elle a peur de se faire gronder!
Dans la foulée, il fallait bien que les activités extra-scolaires commencent!
Ce matin, nous avons emmené Nana dans un nouveau club d'équitation, (un peu) moins cher et (beaucoup) plus sympa que celui qu'elle a fréquenté 4 ans. Un peu plus loin, mais dans un cadre plus agréable: une base de loisirs, plusieurs hectares de jeu pour Viking en attendant sa sœur! Et nous pouvons nous asseoir sur des gradins, luxe suprême pour moi qui ai pataugé 4 ans dans la gadoue et le froid. Nana était ravie de pouvoir enfin remonter, après cette série de fractures et d'entorses (D'ailleurs, elle a récidivé durant l'été, en se fissurant le sternum...) . L'entraîneuse était patiente, compréhensive tout en restant exigeante, juste ce qu'il faut pour une petite fille qui a déjà peu confiance en elle et vient en plus d'un club "marche ou crève" (greu)
Cet après-midi, Viking a eu son premier entraînement de foot! Depuis le temps qu'il l'attendait... Bon, je me suis mise un peu en colère, parce qu'il nous a mis en retard par un énième caprice, et je déteste ça... Ensuite, il y a eu un petit événement que je raconterai la prochaine fois... Mais pour finir, il s'est bel et bien retrouvé sur le terrain de foot, totalement ravi, malgré la pluie! C'est vraiment le sport qu'il lui fallait. On me suggère souvent de l'inscrire au judo "pour le canaliser", mais je ne vois pas au nom de quoi il faudrait absolument qu'un enfant de 6 ans un peu remuant se canalise! Je crois au contraire qu'il a besoin de s'adonner à ses penchants naturels: courir, sauter, donner des coups de pieds et crier!
D'ici 15 jours, je pourrai vous parler de notre rentrée musicale... Et j'ai bien dit "notre" :-)
Monday, September 01, 2008
La vraie rentrée...
Ces derniers jours ont été sereins... comme si d'avoir admis notre état avait apaisé les tensions.
Tout s'est mis en place tranquillement, alors que j'appréhendais cette ultime semaine, entre un retour de longues vacances et une rentrée dans une classe particulière - et puis la rentrée au CP de mon viking, que je ne sens pas prêt...
Les enfants sont inscrits à leurs activités, moins que l'année dernière, ça sera moins fatiguant.
Les cartables sont bouclés. J'ai fini les trousses.
Celle-ci, une chacun
Et une pour Viking (Nana en a d'autres)
La directrice de l'école où je commence souhaite que je remplace celle qui fait sa "décharge de direction" à partir de fin novembre (j'aurai alors fini l'actuel congé maternité que je remplace), je suis contente de me sentir appréciée.
Je me suis achetée un sac-à-tout, portefeuille, appareil photo, pochette de classe, petite folie qui rend heureux.
Nous avons passé un joli week-end.
Il y eut les cris de joie de mon fils découvrant son deuxième cadeau d'anniversaire, auquel il ne s'attendait pas: sa première tenue de foot!
Une soirée avec des amis chers, des bêtises chuchotées, des discussions décousues, des rires complices et pour finir, la nuit improvisée, parce qu'il était trop tard pour rentrer.
Le réveil tardif, le brunch pour les enfants ravis, la visite d'un merveilleux château où les enfants ont pu faire des essais de heaume!
Et puis moi aussi!
Coup d'envoi d'une nouvelle année demain...
L'attente est toujours là, l'angoisse, la peur, les réponses vont arriver dans l'année, peut-être assez vite.
J'ai enfin lâché prise sur bien des choses. Je me/nous mets moins d'exigences, moins d'obligations. C'est ça où je deviens folle. Avec le recul, je me demande comment j'ai pu résister à l'année scolaire passée.
J'ai décidé de me laisser aller avec les élèves. J'ai passé un an à refuser de m'attacher, c'est ce qui m'a conduit à un immense malentendu avec les élèves, j'ai même pensé à quitter ce métier. Ca ira mieux cette fois. J'ai l'impression de m'être retrouvée, et en même temps d'être si différente.
C'est si vrai... que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
Tout s'est mis en place tranquillement, alors que j'appréhendais cette ultime semaine, entre un retour de longues vacances et une rentrée dans une classe particulière - et puis la rentrée au CP de mon viking, que je ne sens pas prêt...
Les enfants sont inscrits à leurs activités, moins que l'année dernière, ça sera moins fatiguant.
Les cartables sont bouclés. J'ai fini les trousses.
Celle-ci, une chacun
Et une pour Viking (Nana en a d'autres)
La directrice de l'école où je commence souhaite que je remplace celle qui fait sa "décharge de direction" à partir de fin novembre (j'aurai alors fini l'actuel congé maternité que je remplace), je suis contente de me sentir appréciée.
Je me suis achetée un sac-à-tout, portefeuille, appareil photo, pochette de classe, petite folie qui rend heureux.
Nous avons passé un joli week-end.
Il y eut les cris de joie de mon fils découvrant son deuxième cadeau d'anniversaire, auquel il ne s'attendait pas: sa première tenue de foot!
Une soirée avec des amis chers, des bêtises chuchotées, des discussions décousues, des rires complices et pour finir, la nuit improvisée, parce qu'il était trop tard pour rentrer.
Le réveil tardif, le brunch pour les enfants ravis, la visite d'un merveilleux château où les enfants ont pu faire des essais de heaume!
Et puis moi aussi!
Coup d'envoi d'une nouvelle année demain...
L'attente est toujours là, l'angoisse, la peur, les réponses vont arriver dans l'année, peut-être assez vite.
J'ai enfin lâché prise sur bien des choses. Je me/nous mets moins d'exigences, moins d'obligations. C'est ça où je deviens folle. Avec le recul, je me demande comment j'ai pu résister à l'année scolaire passée.
J'ai décidé de me laisser aller avec les élèves. J'ai passé un an à refuser de m'attacher, c'est ce qui m'a conduit à un immense malentendu avec les élèves, j'ai même pensé à quitter ce métier. Ca ira mieux cette fois. J'ai l'impression de m'être retrouvée, et en même temps d'être si différente.
C'est si vrai... que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
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