Ce soir j'ai fait une chose qui me trottait parfois dans la tête, une chose que bien peu de mères feraient, j'ai abandonné ma fille.
Je l'ai jetée à sa mamie- ma mère- et ne croyez pas que ce soient des vacances (même si elle préfère être chez ses grands-parents de toutes façons), j'ai été très claire, je ne la veux plus, parce que je ne peux plus.
Peu importent les circonstances, ça aurait pu être à n'importe quel moment, n'importe quel endroit, mais pourtant la circonstance était de taille, ma soeur essayait sa robe de mariée, et j'ai le sentiment de lui avoir gâché ce moment.
En même temps, on s'en fout de la robe, lorsqu'il s'agit d'une mère qui n'arrive plus à l'être, d'une petite fille de 6 ans qui se fait rejeter, c'est vrai.
C'est l'aboutissement triste mais logique de 3 années de lutte entre elle et moi. 3 années de hauts mais surtout de bas. De moments où je songeais à abandonner ma fille à mes parents, de journées entières à me traiter intérieurement de mère indigne, de soirées à récapituler et analyser tout ce qui n'avait pas été dans la journée, tout ce qu'il aurait fallu que je fasse pour que ça aille, tout ce qu'il fallait que je fasse pour que ça aille enfin.
D'heures à lire Aletha Solter, Isabelle Fillozat, Gordon, qui me donnaient la certitude que j'avais toutes les clés en main, moi l'adulte, et que lorsque j'actionnais ces clés tout roulait.
Parce qu'il y a -quand même- des moments où tout roule, où ma fille est délicieuse, et mon fils aussi, tiens. Où je me dis que ce n'est pas si difficile que ça.
Mais c'est sans compter sans les valises que je traîne depuis l'enfance, compter sans ma mère, avec qui j'ai des rapports bien trop complexes pour qu'ils soient exposés ici, et qui interfèrent de manière très forte dans mes relations avec ma fille, compter sans les valises de ma fille, enfant de parents divorcés qui balance inévitablement sa colère sur celui qui est toujours là, moi donc, compter sans cette haine de la mère qu'elle trimballe, sans cette haine de moi que je trimballe et qu'elle sent, et qu'il est si facile de manipuler, même quand on a 6 ans........
Bref, Solter, Fillozat, Gordon, c'est pas pour moi, finalement.
Ce soir j'ai abandonné ma fille, parce qu'elle me regarde et me parle comme je le faisais avec mon père quand j'avais 13 ans, avec cette même haine dans la voix, ce même mépris dans les yeux, et que je ne sais plus...... Parce qu'à ses yeux, j'ai toujours tout faux, quoi que je dise, quoi que je fasse, quoi que je ne dise pas, quoi que je ne fasse pas, comme avec son père autrefois, ce qui me fait dire que le problème vient bien de moi.
Parce qu'elle n'est jamais contente avec moi.
Egoïste, aigrie, méprisante, ingrate, haineuse.
Ce ne sont pas des raisons étant donné son âge, certes.
Alors simplement parce que j'ai toujours été incapable d'être une mère pour elle, parce que ma propre mère me l'a volée, parce qu'elle m'a toujours mis dans la tête que j'étais incapable de quoi que ce soir et en particulier d'être mère.
J'ai toujours été nulle avec ma fille, toujours, depuis le début, et sous couvert de maternage à outrance, avec mon fils aussi. Je ne suis pas sûre de leur apporter grand chose, à part le gîte et le couvert.
Je suis à deux doigts d'aller jusqu'au bout. De la laisser définitivement chez mes parents, qui seraient ravis, eux qui n'ont rien dans la vie. Et d'attendre que ma mère soit à la retraite dans quelques mois pour leur laisser aussi mon fils.
Cesser de faire semblant d'être une mère ne serait-ce que potable.
Et pour fuir la culpabilité qui me sauterait forcément dessus, fuir, partir, loin, au bout du monde, pour toujours.
Je ne suis pas sûre que ça soit une bonne idée d'avouer tout ça. Mais puisque c'est la vérité......
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29 comments:
Je ne sais pas quoi dire. Ton post est dur. Ta realite encore plus j en suis sure...
J'espere que tu arriveras tout de meme a faire le point sur tes sentiments, a prendre la bonne decision (pour elle, pour toi).
Sans vouloir le prendre a la legere, parce que je ne suis pas a ta place apres tout, j'ai envie de dire une banalite terrible du genre: c est pas facile tout les jours, pour personne, mais ca vaut le coup.
Alors fais toi confiance non?
Bon j espere que j ai pas mis les pieds dans le plat...
bises,
mamanNous3
mouais...
je crois que, déjà, tu as besoin d'un break. Et c'est bien de le reconnaitre... Je dirais fonce, pose-la chez ta mère provisoirement, ce changement pourrait vous faire du bien à toutes les deux, et au moins faire bouger les choses.
Et dis-toi qu'elle n'a que SIX ANS, votre relation n'est pas gravée dans le marbre à tout jamais, elle peut évoluer... En bien!
Bon je suis peut-être complètement à côté de la plaque... Si c'est le cas je te demande pardon.
Ce que je voudrais faire, là tout de suite, c'est te faire un gros hug et t'emmener boire un verre ou deux entre filles, et parler (ou pas) de nos ptites nanas qui nous font tourner bourrique...
Bon bah je te fais un hug virtuel alors ;)
Je ne sais pas ce qu'est un "hug" (je crois deviner, cela dit...) mais je t'en fais un aussi.
Y'a toujours un moment ou il FAUT que nous les parents on puisse respirer - sans les mômes - et ça fait pas de nous des parents indignes. Loin de là.
Et c'est plus vrai encore quand on est seul(e) à assumer les 2 rôles.
Et les valises qu'on trimballe n'ont que l'importance qu'on veut bien leur donner.
Le plus important(en fait le seul truc à retenir) c'est d'être conscient(e) que les mômes ressentent tout, même et surtout ce qu'on ne veut ni savoir, ni exprimer.
Crois-moi, les valises plombées, je connais, alors profite de ce break, pose-les,aère-toi la tête, laisse tomber les bouquins, et ne sois pas dure avec toi-même, la mère idéale n'existe pas, l'enfant idéal non plus.
courage :-))
Un post comme ca c'est comme une grande claque dans la gueule au petit dejeuner!
Sinon, les mesures de separation d'urgence c'est bien, ca permet de faire le point d'eviter que la situation empire. Mais c'est des mesures d'urgences, pas forcement valables sur le long terme. Tu as pense a aller voir et a emmener ta fille chez un psychologue? Si oui et que ca ne t'as pas aide, changes en! Normalement il (elle) devrait pouvoir te donner des outils vraiment adaptes a votre situation. Et je pense que les outils ta fille aussi en a besoin.
Courage.
Je n'ai aucune solution miracle à te donner. J'espère que tu vas tenir le coup.
Bon courage
Sophie
Le plus souvent les enfants réagissent moins de manière épidermique en grandissant (je le sais je supporte mon père et 2ème femme maintenant).
Sinon il n'y a pas de mauvaise mère tant que de l'amour est donné.
Tout d’abord ton post m’a surpris et puis j’ai repensé au fait qu’après mon dernier commentaire, tu m'avais dit que tu répondrais à ma question. Alors je m’interroge : est-ce que d’une certaine manière ce n’est pas ce que tu as fait ? Est-ce que finalement tu n’as pas répondu à ma question sur « le blog, miroir d’eau d’où l’on se noie » ?
Mais alors, si le blog est un miroir, quel miroir incroyable ! Tu viens d’écrire quelque chose de tellement intime, tu viens de jeter sur la toile un regard si profond que tu portes sur toi... C’est étonnant et surprenant, tous les commentateurs sont unanimes.
Et puis je me suis arrêté sur ta conclusion. La fin de ton message, en forme de doute. "Est-ce que j'ai bien fait d'avouer tout ça, même si c’est sincère ?..." A ce doute, je n'ai pas de réponse toute faite.
Mais si le blog est un miroir, et si c’est un miroir d’eau d’où l’on se noie ?
Tu serais tombée à l’eau aujourd’hui ? A qui veux-tu raconter ça ?
Et puis, tu auras sans doute vite fait de remonter à la surface ?
J’assiste à ça depuis la berge et j’ai envie de crier avec les autres commentateurs :
sors de l’eau ! respires et…vis !
Oui, il faut que tu vives, que tu partages, que tu ris, que tu goûtes à la vie en toute liberté ! Avec bonheur et bonne humeur, avec la certitude profondément inscrite en toi que tu mérites le meilleur, avec naïveté et de façon ingénue…
…prendre du bonheur au bonheur…
La robe de mariée ne serait donc pas là par hasard ?!
Peut-être que pour cela, il faudra arrêter de prendre le temps de t’observer, arrêter le blog et tout ce qui te ramène à toi-même. Goûter à la vie et au bonheur sans y penser… quel luxe !
Tu mérites ce luxe, sans aucun doute : je pense très sincèrement que tu es sensible et intelligente et que « tu le vaux bien. »
Allez, tout ça, c’est des conneries… Tu as raison.
C’était pas une bonne idée d’écrire tout ça.
Mais, merde ! Qu’est-ce que ça fait du bien de dire des conneries !
Surtout pendant les vacances… En plus, tu pourras les effacer.
J’ai lu avec attention tes commentaires depuis le premier, je sais que ce que tu as écrit aujourd’hui était sans doute… sincère ?… utile ?…. Mais j’ai comme le sentiment que tu ne jetteras jamais le bébé avec l’eau du bain ! ;-)
Je t’embrasse très fort (traduction presque littérale de : « big hug »)
C'est la première fois que je te lis et ça me remue beaucoup.
Ma ptite belette,
Je ne crois pas que tu aies abandonné ta fille. Tu as fait une pause salutaire. En tant que maman célib, c'est un truc que je ne peux pas faire quand les valises sont trop lourdes, parce que c'est matériellement impossible. Alors, je ravale mon mal-être et il me mine un peu plus loin, un peu moins visiblement.
Toi, tu as la chance et la malchance d'avoir tes parents à côté. Ca permet d'évacuer un problème pour un moment, mais il y a un prix à payer dans ta relation avec tes loulous.
Prends quelques jours pour toi, rien que pour toi, et tu les retrouveras.
Et sois claire avec ta mère : TU es la mère de tes enfants et si elle te doit une seule aide, c'est de respecter ce rôle et le faire respecter si besoin par Cristina.
Ayé pour ma tartine.
Je t'embrasse fort et on peut se voir ce weekend si tu veux (on peut même aller faire les follettes célibataires et rire, voire même repasser une soirée avec Brad ou un autre ;) )
Ha passer une soirée avec Brad, Vous avez vu Snatch ?
Voilà une journée harassante qui se termine, où mon petit dernier m'a fait payer tous les maux de la terre que je ne pensais pourtant pas lui avoir infligés, une fin de journée où mi-figue mi-raisin, je lui ai dis : "je vais te déguiser en poule et te vendre au marché!"
Et pourtant je n'en ai rien fait, pour la simple et même raison que tu ne baisseras pas les bras: parce qu'on les aime, parce qu'au bout du tunnel les jours où tout va mal, ils demeurent au final ce que l'on a accompli de plus beau, de plus abouti, de plus durable.
Un break est une chose, une rupture en est un autre. Ta fille a besoin que tu lui tiennes tête, que tu lui fasses comprendre que de gré ou de force tu es et resteras sa maman, la seule et que tu entends bien lui prouver que tu es cette maman qu'elle préfèrerait à toutes les autres. Mais pour convaincre il faut être convaincue :o)
C'est le rôle le plus dur de notre vie mais de loin le plus beau...n'abandonne pas, rien au monde ne saurait te gratifier et valoriser dans la vie que le regard de tes enfants.
Aie foi en toi, va te requinquer autour d'un verre avec une amie et reprends des forces.
Gros bisous à toi,
Cris (Cristina au fait... je n'avais pas tilté que c'était le prénom de ta fille)
J'ai passé l'après midi à lire l'intégralité de ton blog...
Je sais pas trop quoi dire pour cette note, si ce n'est : courage.
Plein de bises.
C'est la premiere fois que je te lis. Je suis tres touchee, bien sur. Remuee. Merci de partager ca aussi. Je reviendrais voir comment ca evolue.
J'ai l'impression que dans chacun des malheurs qui t'arrive, c'est finalement ta mère la responsable. Et encore fois, c'est le cas, elle t'a mis dans la tête que tu serais une mauvaise mère alors voilà.
Ta mère est elle un monstre abominable ?
Et même si elle l'était, je ne connais pas ton âge mais il me semble qu'à un moment donné dans la vie il faut arrêter de se dire: ah mais j'ai eu une éducation pourrie. Tu es grande, tu peux aussi aller de l'avant et arrêter de te dire: ah oui mais ma mère a tout raté, c'est à toi de faire ta vie. Si je ne me trompe pas tu as un appartement, et un travail, tu es donc une personne autonome en théorie.
Et je crois que tu as une drôle de vision des choses si tu penses qu'une personne bientôt à la retraite sera ravie de devoir s'occuper d'enfants si jeunes. Je crois que c'est ta haine envers ta mère qui parle. Peut être devrais tu voir les choses de l'autre côté: pour tes parents ce n'est certainement pas un plaisir de de voir s'occuper de ta fille à temps complet, ils ont peut être le droit eux aussi de se reposer après avoir raté ton éducation...
Tu as décidé d'avoir tes enfants, c'est ton choix, après tu peux dire tout ce que tu veux sur le fait que ta mère ne t'a pas aidée, mais elle ne t'a certainement pas forcée à avoir des enfants. Il y a un moment où il serait bon d'assumer ses décisions. A moins qu'elle t'ait élevée dans l'optique que le rôle de la femme est d'enfanter et dans ce cas je m'excuse car encore une fois tout est de sa faute.
J'espère pour tes enfants et pour toi que les choses s'arrangeront, mais vraiment, je crois que tu devrais laisser tes parents en dehors de tout ça.
Harsh,
Pardon, mais je ne vois pas l'intérêt de ce commentaire ?
Penses-tu vraiment qu'on puisse recevoir ce type de paroles sereinement quand on est dans la situation décrite dans cette note ?
Plein de bises, bergère.
(Sophie : mister Smith ;) )
Je suis très émue de te lire, j'espère que tu vas déjà mieux…
Isadora, je trouve simplement qu'il est anormal que personne ne se demande ce que ses parents en pensent et si ce n'est pas aussi difficile pour eux et si ils ne seraient pas dévastés de voir les horreurs que cette personne écrit sur eux.
J'imagine la douleur de cette jeune maman et je la respecte, mais je ne trouve pas pour autant le fait de rejeter la faute sur les autres acceptable.
C'est bien de plaindre les gens, c'est bien aussi de leur dire quand ils devraient prendre leur vie en main et d'assmuer leurs choix sans chercher un autre coupable.
Harsh > et si tu admettais simplement que ce blog a pour but de permettre à la bergère de s'exprimer ? Et qu'elle ne prétend pas y faire d'analyse absolument objective, ce qui est de toute façon impossible?
En plus, je n'ai pas eu l'impression qu'elle rejettait toute la responsabilité sur sa mère, loin de là...
Et enfin, je trouve mesquin de vouloir jouer les moralisateurs à un moment aussi difficile pour elle.
Voilà voilà...désolée hein. Parfois je suis agréable aussi.
merci beaucoup pour tous vos petits mots qui m'ont aidée à récupérer ma fille en me disant que ça n'avait été qu'un break, effectivement.... Deux enfants à élever seule au quotidien, c'est dur, je m'en rends compte lorsque je n'en ai qu'un seul certains jours!!!
Peu importe qu'on ne croie pas aux implications de ma mère dans ma vie actuelle, je sais que c'est ce qui m'a souvent empêchée d'avancer, je sais aussi que ça ne m'a pas empêché d'avancer, malgré tout, et d'être aujourd'hui ce que je suis. Et ça ne m'empêche pas de l'aimer, non plus.
(juste un truc, je ne savais pas qu'un femme était autre chose qu'une machine à enfanter ;-) oui, j'ai été élevée dans cette idée, entre autres.....)
Et je ne compte pas fermer ce blog, qui ne m'empêche pas de vivre..... je fais des tas d'autres trucs inutiles, comme lire, passser du temps avec des amis, broder ou cuisiner ;-)
je compte vous répondre plus longuement dans un prochain post.
Encore merci!!
Ta mère est sans doute un monstre terrible, je ne mets pas cela en doute, par contre il me semble toujours étrange que si elle est si atroce tu lui confies ta fille. N'as tu pas peur qu'elle la détruise psychologiquement comme elle t'a détruite ?
non harsh je te rassure, je ne faisais qu'aller dans ton sens pour que tu puisses confirmer tes certitudes ;-)
je ne comprends pas ta colère envers moi..... t'aurais pas un problème avec ta propre mère? Avec ta fille? ta soeur peut-être? ;-)
enfin en tout cas mon malheureux post écrit dans un moment de cafard terrible ne justifie pas cet énervement de ta part.... Isadora peut confirmer que je suis à peu près normale, en particulier quand j'arrive à ôter ma camisole de force!! ;-)
Harsh, tu sais, je ne connais pas un seul parent et surtout pas un seul parent solo qui n'aie pas à un moment ou un autre la tentation de fuir seul en Patagonie.
Heureusement, c'est en général passager, et on le garde au fond de soi, parce que ce n'est pas acceptable.
Bergère a fait une erreur (affreuse), elle a osé écrire ce truc pas socialement correct. Ca ne l'empêche pas d'avancer et de construire quand même quelque chose de précieux avec ses enfants.
Quant aux traumatismes parentaux, qui n'en a pas ?
han ce post est une véritable claque!
silteplé, donne toi des armes ;) ou vas les chercher chez qui saura te les forger.
je te bizoute, et un poutou pourr tes loulous qui ont une maman en or, quoiqu'elle en dise ;)
Je n'ai aucune colère ou animosité contre toi, je suis bien triste que ta vie soit si difficile, simplement je maintiens que tenir une autre personne pour responsable ne t'aidera pas.
harsh..... je pense que tu interprètes énormément mes paroles dans un sens qui t'arrange, et que tu donnes à ma mère une place plus grande dans cette histoire que celle que je lui ai accordé....
et je ne vois pas ce qui te permet de dire, à la lecture de mon blog, que je rejette la faute de tout sur ma mère? Que je ne prends pas mes responsabilités?
aujourd'hui encore, mes parents me prennent pour (en résumé) une grosse moche pas très intelligente qui ne peut donc arriver à rien sans leur précieuse aide, ça ne m'a pas empêchée d'être là où je suis aujourd'hui..... alors que j'aurais pu me contenter de ne rien faire et de me morfondre sur mon sort en leur en voulant de cette situation ;-)
c'est tellement exactement ça..... ;-)
Bonsoir jeune bergère,
Je suis tombée par "hasard" sur ton blog..mais y a t-il un hasard ? je ne crois pas.
A propos de miroir, je crois que tu ne te vois pas du tout assez belle dans ton miroir...Comme le titre du livre de Catherine Bensaid, j'ai envie de te dire "aime-toi et la vie t'aimera" ...et par conséquent ta fille te reflètera l'amour que tu te porteras. On a tous plus ou moins l'impression de ne pas avoir été pas "suffisemment" aimés par nos parents...alors pourquoi ne pas faire le bout du chemin d'amour qui nous manque nous-même ? Tu es un être magnifique dans ta sincérité et dans tes doutes sur toi-même. Vois ta propre beauté et tu la verras aussi dans les yeux de ta fille. Et lorsque tu fais des faux pas, ose te montrer dans tout ta sincérité à tes enfants, en leur disant "oui, là, je sais que j'ai eu tort, que je me suis trompée et je le regrette" Cela te fera du bien et cela leur en fera énormément...et tout dommage sera effacé à tout jamais dans ta tête et dans leur tête...
Dans tous les cas, tu as tout ce qui faut pour suivre et dépasser ce chemin de vie que tu as choisi. Tu as tout en toi, sois en certaine. Nul n'est jamais éprouvé au delà de ses limites.
merci cher(e) anonyme ;-)
je suis assez portée sur le psychogénérationnel (je ne connais pas le terme exact) et je songe parfois qu'il faut que je règle l'histoire de mes parents (dans ma tête) pour pouvoir passer enfin à la mienne.... au risque de la léguer à mon tour à mes enfants...
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