Avenue Jean Dupont

Mister k et moi avons visionné deux films sur la guerre, à quelques jours d'intervalle.

Mémoire de nos pères, de Clint Eastwood, sur la bataille d'Iwo Jima pendant la seconde guerre mondiale, vue par les Américains (Il y a un autre volet, Lettres D'Iwo Jima, la même bataille vue par les Japonais), et Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet, qui se passe à la fois pendant et après la première guerre mondiale.

Ces 2 films, comme tant d'autres du genre, ne nous épargnent rien. Rien des combats, de la peur, des tripes à l'air, des cris de douleur, des pauvres trouffions de tous bords qui, au milieu des balles, des grenades et autres joyeusetés, n'aspiraient qu'à une chose, rentrer chez eux le plus entier possible.

"Quand je pense", m'a lancé Mister k," que nos avenues portent le nom de ceux qui ont envoyé ces pauvres gars à la boucherie."

C'est vrai, on manque d'avenues Jean Dupont, alors que les Jean Dupont sont bien plus méritants que ceux qui les ont envoyés se faire casser la tronche.

Mais y aurait-il assez d'avenues, de rues, de places, pour rendre hommage à chacun d'eux? Des millions, depuis toujours...