Jeudi après-midi, je suis allée faire quelques courses avec mon cabas orange, Mister k devait me rejoindre (trop lourd le cabas!), je l'ai attendu dans un café.
Monsieur et Madame, derrière le comptoir, lisaient un magazine et le commentaient. Des jeunes filles sont venues leur parler, la conversation était gaie et animée.
Une dame est arrivée, un peu excitée, parlant fort, elle attendait quelqu'un, s'énervait qu'il ne fût pas déjà là.
Depuis le début, un homme d'une cinquantaine d'années parlait fort, tout seul, dans sa langue maternelle, asiatique, je ne pourrais en dire plus. Il devait être un habitué parce qu'on lui avait servi un café, puis un deuxième. Il avait parfois l'air de parler à l'un de nous, d'autres fois, il parlait à quelqu'un invisible de nous.
Il s'est approché de la dame un peu énervée, qui lui disait en rigolant qu'elle ne le comprenait pas, qu'elle ne parlait même pas l'arabe - elle était manifestement originaire du Maghreb. Elle parlait fort, lui aussi, les gens autour du bar également, il y a eu une dizaine de secondes un peu fatigantes, et soudain, un monsieur qui sirotait sa bière dans un coin a lancé
"j'étais tranquille j'étais peinard
accoudé au comptoir"
Que serait notre pays, sans ces scènes de troquet....
(J'en ai d'autres à vous raconter, on aime bien se jeter un jus l'après-midi, Mister k et moi... Mais devinez quoi, je manque de temps!)
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment