Monday, April 26, 2010

Le foot désincarné

Bon, je change totalement de sujet.

J'en ai déjà parlé, Mister k aime le foot. Il soutient l'Olympique de Marseille (OM) et comme on est pour la paix des ménages, les enfants et moi soutenons la même équipe. Même pas peur.

Il y a juste un truc que je ne comprends pas. Mister k soutient l'équipe de l'OM depuis 2 décennies. Autant dire qu'il en a vu passer, des joueurs, des entraîneurs... Mais non, ce ne sont pas les joueurs et les entraîneurs qu'il admire, c'est l'équipe. Quels que soient les joueurs, les entraîneurs, les décisions prises par les uns et les autres. Il râle contre les mauvais joueurs et les mauvaises décisions de son équipe, reconnaît et admire les bons joueurs d'autres équipes... Mais rien à faire, c'est une équipe qu'il aime, pas des gens, mais une équipe, un nom, des couleurs, des chants (une ville?).

C'est un peu compliqué à comprendre, surprenant à constater, difficile à concevoir... Qu'on puisse aimer un concept à ce point.

Voilà, c'était le post inutile du jour, je ferai mieux la prochaine fois!

3 comments:

FD-Labaroline said...

A la limite ils mettraient les joueurs et les supporters du PSG à l'OM il aimerait le concept OM tout pareil ?!!!!
Moi c'est le concept "foot" que j'imprime pas :-)

kousinn said...

je partage totalement cette réflexion..
je crois que FD a une piste.. peut être que ce sont les supporters qu'on supporte..ou bien la ville ? je regarde des émissions SUR le foot (mais pas le foot) et souvent ils parlent des clubs de supporters genre là les supporters sont super sympa, là ils sont comme ca là comme ci. moi je crois que ca peut avoir un lien.. faire parti d'une bande de supporter sympa

Unknown said...

Faire parti d'un groupe (sympa ou avec d'autres valeurs), ce n'est généralement que la suite du plaisir de venir voir jouer son équipe en fait, mais par contre a rajoute un aspect non négligeable (amitiés, délires, activités, passion commune...)
Pour ce qui est de ce qui motive à suivre un club, les cas de figures sont différents, mais la base principale est quand même ce que certains sociologues appellent l'affirmation ou l'appropriation de racines. Et plus l'image locale est forte, plus la situation sociale, historique, sociologique est compliquée ou prégnante plus la ferveur sera forte.
(Si y en a qui veulent aller plus loin, je conseille la lecture de "Le match de football", de Christian Bromberger, pour l'étude sociologique, et "Football factory" de John King pour le côté violence culturelle dans le foot)